Et le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez ; je verrai le sang et je passerai par-dessus vous, et il n’y aura point parmi vous de plaie de destruction, lorsque je frapperai le pays d’Égypte.
Exode 12.13
Version Ostervald
Voir le sang et passer par-dessus
Certains d’entre nous font une sorte de phobie à la vue du sang, mais ces mêmes personnes arrivent à consommer le fameux boudin créole à base de sang.
Voir une personne blessée et ensanglantée lors d’un accident, n’est pas semblable à un boudin rouge que l’on mange à table ou lors de rencontre.
Dans l’ancienne alliance de Dieu avec Son peuple choisi, Israël, Il leur avait donné des indications précisent concernant le sang et ce qu’il représentait.
Il est écrit, dans le livre du Lévitique, ce qui suit :
Lévitique 17.11
Car l’âme de la chair est dans le sang ; et moi, je vous l’ai donné sur l’autel pour faire l’expiation pour vos âmes, car c’est le sang qui fait l’expiation pour l’âme.
Version Lausanne
Dieu a donc défini une relation entre l’âme et le sang.
J’ai depuis petit été instruit et enseigné de ne pas consommer de sang, mais sans en connaitre véritablement les raisons. Comme pour d’autres règles, on se contente d’obéir sans chercher à comprendre.
Mais en prenant lecture de ce passage faisant la relation entre l’âme et le sang, cela a suscité chez moi, un certain intérêt, afin de mieux comprendre. Dans un autre livre de la bible, Dieu dit ceci :
Deutéronome 12.23
Gardez-vous seulement de manger du sang de ces bêtes : car leur sang est leur vie ; et ainsi vous ne devez pas manger avec leur chair ce qui est leur vie.
Version Lemaistre de Sacy
Si je ne comprenais pas les raisons pour lesquelles, toutes ces règles alimentaires données au peuple juif et qui sont encore pratiquées sous l’appellation Casher.
On peut ainsi retenir que consommer le sang de l’animal, c’est manger la vie de celui-ci.
Mais ces règles alimentaires n’étaient-elles pas seulement pour les enfants d’Israël ?
Quel rapport avec nous dans la nouvelle alliance ?
On peut se dire cela, dans un sens. Mais je me dis peut-être à tort, que ce n’est qu’une interprétation, que l’on parle de sortie de ces règles à la mort de Jésus, quand Il a versé Son sang.
Le Messie dans les écritures est appelé par Jean, l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde.
Jean 1.29
Le lendemain Jean vit Jésus venir à lui, et il dit : voilà l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde.
Version David Martin
Jésus est donc Celui qui nous maintient dans la vie en ayant versé Son sang pour nous.
J’ai compris également que ce que Dieu nous demande, c’est avant tout de lui obéir. Ma réflexion m’a amené à chercher à comprendre encore pourquoi, concernant la Pâque, en sortant d’Égypte, Dieu avait demandé au peuple d’Israël de mettre sur les linteaux des portes le sang.
Dieu a-t-Il réellement besoin de ce signe pour savoir si ceux qui sont à l’intérieur sont de Son peuple ou non ?
Ne sait-Il pas qui fait Sa volonté ?
Le psalmiste dit ceci au sujet de Dieu :
Psaumes 14.2
Le Seigneur a regardé du haut du ciel sur les enfants des hommes, afin de voir s’il en trouvera un qui ait de l’intelligence ou qui cherche Dieu.
Version Amiot & Tamisier
Donc Dieu n’a pas particulièrement besoin de signe pour savoir si Ses enfants sont de son côté ou pas. Je le redis, c’est encore là que ma réflexion, ce qu’Il attend de nous, c’est l’obéissance.
Dans le cas de la Pâque, Il a donné cette recommandation, cette règle de conduite :
Exode 12.13
Le sang sur les maisons où vous êtes vous servira de signe ; je verrai ce sang, et je passerai par dessus vous ; il n’y aura parmi vous aucune plaie destructive quand je frapperai le pays d’Égypte.
Version Samuel Cahen
Combien d’entre nous sommes décidés à marcher dans l’obéissance à la volonté de Dieu sans tout comprendre ?
Voyons-nous dès l’énoncé le plan de Dieu ou c’est Lui qui nous révèle enfin les raisons de nos souffrances et douleurs ?
Le Seigneur dit ainsi ces paroles pour nous parler de Ce qui nous attend, ce qu’Il nous réserve grâce à notre fidélité et notre foi :
Apocalypse 12.11
Eux aussi l’ont vaincu par le sang de l’agneau et par la fermeté de leur témoignage, ayant renoncé à l’amour de la vie, jusqu’à souffrir la mort.
Version Oltramare
Nous n’aurons donc aucunes raisons de dire que c’est par notre propre volonté, notre propre investissement que nous aurons accès au trône, mais seulement par notre acceptation du sacrifice du Messie et notre obéissance à la volonté de Dieu.