Toutefois, je mets ma joie en l’Éternel, et mon allégresse en Dieu mon sauveur.
Habakuk 3.18
Version Fillion
Une victoire éclatante
Alors qu’hier, nous parlions de l’importance de visualiser le Royaume de Dieu plus que toute autre chose matérielle et terrestre, nous avons pu comprendre que notre regard devait être orienté premièrement en direction du Royaume de Dieu.
Nous avons vu que tous les biens de la terre n’étaient qu’éphémère alors que ce qui relève du Royaume de Dieu était pour l’éternité.
Nous avons souvent du mal à nous projeter sur ce que nous ne voyons pas et là, justement, Le Seigneur nous incite à aller au-delà de ce que nous voyons pour avoir une vision de l’Esprit, une vision de la foi.
Ainsi que l’apôtre Paul l’indique dans son épitre aux Corinthiens :
1 Corinthiens 2.9,10
Mais, comme il est écrit, les choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, qui n’étaient point montées dans le cœur de l’homme, les choses que Dieu avait préparées à ceux qui l’aiment, Dieu nous les a révélées par son Esprit. Car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu.
Version Bible Annotée
L’apôtre Paul ici parle de choses étrangères aux regards de l’homme, ou encore que celui-ci n’aurait même pas imaginé. Pourtant, il affirme ici que Dieu a préparé ces choses pour ceux qui l’aiment.
Aimons-nous notre Dieu ?
Comment avoir confiance en des choses inimaginables ?
Nous devons comprendre et accepter que sans la foi, nous ne pouvons croire et encore moins imaginer ces choses qui ne nous sont révélées que par l’Esprit de Dieu.
À la question, aimons-nous Dieu, je ne puis m’empêcher de me dire que nous ne pouvons prétendre à l’aimer aussi que par Son Esprit et par la foi que nous mettons en Lui.
Ce matin, sortant du lit, j’avais une mélodie qui me venait à l’esprit et qui disait simplement :
Je veux t’adorer, t’adorer
Je veux t’adorer, t’adorer, Jésus
S’il m’a été donné dans mes jeunes années de composer des chants, aujourd’hui, à part faire en sorte de retenir cette mélodie qui ne tient qu’à une portée, ou la transmettre à un ami musicien, je me suis contenté de comprendre les raisons de cette adoration en esprit.
Pourquoi était-il nécessaire pour moi d’adorer Dieu ?
Dans mon échange avec Lui, Sa réponse m’a été donnée dans le passage du livre d’Habakuk dans lequel Il dit :
Habakuk 3.18
Mais moi je me réjouirai dans le Seigneur, et je tressaillirai d’allégresse en Dieu mon sauveur.
Version Glaire et Vigouroux
Si j’ai été amené à choisir cette version, c’est parce qu’à la suite de Sauveur, était rajouté cette annotation : Jésus.
Il faut bien comprendre ici, que Le Sauveur que nous connaissons est décrit dans les Évangiles alors que là, nous sommes dans un des livres dits des petits prophètes. On voit alors que même si Habakuk est considéré comme un petit prophète, il n’empêche qu’il soit prophète et annonce des choses qui doivent arriver dans les temps reculés.
La version Hébraïque ne se limite pas à parler de réjouissance, mais utilise plutôt le substantif Triomphe.
Le verbe Triompher dans le dictionnaire est défini ainsi :
Remporter une victoire éclatante, un grand succès dans une bataille, une compétition, une confrontation
À la lecture de la définition, il est clair qu’il y a tout dans cette définition pour s’enorgueillir, d’autant plus qu’au verset suivant il est dit :
Habakuk 3.19
Dieu, mon Seigneur, est ma force ; il rend mes pieds agiles comme ceux des biches, et il me fait cheminer sur les hauteurs ! Au chorège qui dirige l’exécution de mes chants.
Version Bible du Rabbinat français
S’il est ainsi indiqué que nous sommes transportés sur les hauteurs, au Chorège (Celui qui dirige une troupe), nous ne devons pas négliger cette indication qui est plus qu’importante : C’est Le Seigneur qui est notre force et c’est Lui qui nous positionne sur les hauteurs.
Il n’y a donc pour nous et dans ma compréhension du texte et de mon réveil chanté, la reconnaissance que c’est La force que Mon Seigneur Me donne qui Me permet d’être positionné sur les hauteurs et d’être léger comme les biches.