Mais ne mangez point du fruit de l’arbre de la science du bien et du mal. Car au même temps que vous en mangerez, vous mourrez très-certainement.
Genèse 2.17
Version Lemaistre de Sacy
Un ou plusieurs
Je regardais ces derniers temps une petite vidéo sur un réseau sur lequel il y avait un chien à qui son maitre lui avait montré une croquette qui était mise sous un gobelet retourné. Le jeu pour le chien était de trouver, parmi les deux gobelets qui étaient mélangés, lequel avait la croquette.
Je me suis rendu compte que le chien à une intelligence hors du commun et malgré les mouvements et déplacement des gobelets, le chien a su retrouver celui sous lequel était la croquette. La maitresse du chien lui donna la croquette trouvée.
Si le chien était heureux d’avoir réussi le jeu, il fut vite déçu de voir sous l’autre gobelet, plusieurs croquettes auxquelles il avait renoncé.
Ne nous arrive-t-il pas également de renoncer à ce que nous avons pour vouloir plus ou ce qui appartient aux autres ?
Il est commun de nos jours que certains d’entre nous se positionnent hors la loi pour avoir ce qui appartient aux autres.
Dans le livre du Deutéronome, il est écrit :
Deutéronome 5.21
Ne convoite point la femme de ton prochain, et ne désire la maison de ton prochain ni son champ, son esclave, ni sa servante, son bœuf ni son âne, ni rien de ce qui est à ton prochain.
Version Zadoc Khan
L’homme désir toujours plus qu’il ne possède, et cela, depuis le commencement. À la création, Le Créateur donna à l’homme qu’une seule recommandation, qu’un seul commandement :
Genèse 2.17
Mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu ne mangeras pas, oui, du jour où tu en mangeras, tu mourras, tu mourras.
Version André Chouraqui
Ce texte montre, dans le récit de la création qu’à l’homme avait été donnée de multiples arbres fruitiers qu’il pouvait consommer. Il aurait pu ne jamais être rassasié de pouvoir tout manger, mais il lui fallut prendre du fruit interdit.
En même temps, quand je réalise ce que l’homme a laissé, ce à quoi il a dû renoncer, tout le jardin par la désobéissance d’un seul commandement, je ne puis m’empêcher de reconnaître que j’aurais bien aimé n’avoir que ce commandement à garder.
Chasser du jardin, par sa désobéissance, l’homme a hérité de la mort. Les commentaires bibliques de la langue hébraïque indiquent que lorsqu’une expression verbale est répétée, il s’agit d’une certitude. Ainsi donc, en répétant la sentence devant être appliquée à l’infraction de la loi, l’homme avait la certitude qu’en cas de désobéissance, il devra mourir.
Lequel d’entre nous, voulant ce qui appartient à l’autre, risquerait de perdre sa vie et ce qu’il possède ?
Avant de voir un contre-exemple, je tiens à évoquer le fait que l’homme n’avait qu’un seul commandement à respecter et en finalité, nous avons hérité de dix. Et, finalement, je peux le dire, il y a peu d’entre nous qui appliquons ou réussissons à les respecter tous.
Mais, cela nous est montré afin que nous puissions comprendre la grandeur de l’Amour de Dieu pour nous.
Dans l’évangile de Matthieu, il est dit sous forme de parabole ceci :
Matthieu 18.12
Si un homme a cent brebis, et que l’une d’elles vienne à s’égarer, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans les montagnes, pour aller chercher celle qui s’est égarée ?
Version Amiot & Tamissier
Voilà ici un contre-exemple dans lequel on possède beaucoup et ne voulant perdre une unité de ce que nous possédons, nous laissons tout pour rechercher ce qui est perdu. Cela n’est pas donné à tout le monde, pourtant, c’est précisément ce que Le Messie a dû faire pour Me sauver moi, pour Te sauver toi.
Le salut était réservé que pour les enfants de la maison d’Israël, mais il a laissé Son Trône, Son Royaume pour la brebis égarée.
Nous sommes tous considérés individuellement comme étant des brebis égarées et Il est venu nous chercher parce que nous avons été privés de la gloire du Père comme il est dit :
Romains 3.23
Car tous ont péché et sont privés de la Gloire de Dieu.
Version Bible des Peuples
Mais, le plan du Messie s’arrêtait-il seulement là ?
Répondant à la question d’un docteur de la loi, un de ceux qui maitrisent les commandements de Dieu, Jésus lui répond au sujet du plus grand commandement :
Matthieu 22.37-40
Et il lui dit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée ».
C’est là le grand et premier commandement.
Et le second lui est semblable : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».
De ces deux commandements dépendent la loi tout entière et les prophètes.
Version Darby
En précisant que ces deux commandements répondent aux exigences de la Loi et des Prophètes, Jésus indiquait à ce docteur de la loi, que l’ensemble des 613 lois juives appelées Mitsvot tirées de la Torah, La loi, qu’ils observaient, étaient synthétisées par ces deux commandements de l’Amour pour Dieu et l’Amour pour le prochain.
Ainsi, le Messie remettait, Lui le nouvel Adam, l’humanité entière dans une relation plus proche de la seule loi qu’avait le premier Adam.
