Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions.
1 Pierre 5.9
Version Ostervald
Un engagement par la foi
Quand les choses se passent mal dans une activité, dans une relation, on a envie de tout arrêter, de tout recommencer. Je suis passé par ces phases au regard de ma situation professionnelle plutôt tendu ses derniers mois. Je n’avais qu’une seule envie, tout arrêter pour trouver mon équilibre, ma joie de vivre, mon bonheur.
Mais en reconsidérant les choses, en prenant du recul sur ce qui causait ma souffrance et qui me poussait à me résigner, j’ai découvert que tout cela n’était en fait qu’un combat, qu’une lutte menée pour que j’abandonne ou que je résiste.
Il est plutôt simple de laisser tomber, de partir et ne pas faire face aux épreuves, aux difficultés.
Comment prendre la bonne décision face à nos difficultés, nos épreuves ?
Le mot qui m’est venu à mainte reprise lors de mes épreuves, mes difficultés, est : Résigner
Le dictionnaire dit que se résigner c’est :
Abandonner, renoncer à un droit, une charge, en faveur de quelqu’un
Si la définition indique qu’il s’agit d’un droit, cela laisse entendre que c’est une chose qui est bonne pour nous.
Si c’est une chose qui est bonne, pourquoi donc renoncer à ce qui est un avantage pour nous ?
Mais au-delà du fait de devoir renoncer à un avantage, la question à se poser, est : Au profit de qui ?
Comme dit l’auteur, « Telle est la question ».
Nous en avons parlé hier, l’ennemi est celui qui cherche à nous effrayer et nous pousser à abandonner, et à nous voler nos bénédictions. A ce sujet, dans son épitre l’apôtre Pierre dit ceci pour nous alerter et nous indiquer ce qu’il nous faut faire pour prendre le dessus sur ces insinuations. Il dit ceci :
1 Pierre 5.8,9
Soyez sobres, veillez ; votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rode autour de vous, cherchant qui dévorer.
Résistez-lui, fermes dans la foi, sachant que vos frères dispersés dans le monde, endurent les mêmes souffrances que vous.
Version Auguste Crampon
L’apôtre indique de manière claire que le diable est celui qui veut nous pousser à nous résigner. L’apôtre également nous invite à lui résister. Mais pour cela, il nous dit que nous devons être premièrement sobres et deuxièmement, que nous devons tenir fermes et résister dans notre foi.
La sobriété semble un élément important dans cette équation. On peut le comprendre, on ne pourrait voir et percevoir les ruses de l’ennemi, si nous sommes éméchés, ivre de nos beuveries. On sait aussi, que l’abus de boissons forte, ralentissent la communication entre les neurones du cerveau qui les amènera à fonctionner différemment. On peut se demander si les automatismes de défenses et d’attentions face aux manœuvres de l’ennemi ne seront pas amoindries.
Dans la définition qui est faite du mot résigné, il est précisé que lorsque l’on se résigne, c’est au profil de quelqu’un d’autre. Il est important de comprendre, que lorsque nous nous résignons, c’est parce que l’ennemi veut nous voler des bénédictions à venir nous concernant. Nous l’avons déjà dit, si Dieu nous laisse passer ces moments de difficultés, c’est pour que notre foi, soit affermi et pour que nous puissions par ailleurs Le connaitre, Lui, davantage, mais aussi que nous puissions apprendre à reconnaître les manœuvres du diable.
À ce sujet, je lisais hier cette citation que j’ai trouvée très intéressante :
Tes bénédictions vont être si grandes que tes ennemis vont se perdre
À celle-ci, pour que je comprenne un peu mieux les choses, j’ai eu cette recommandation pour me préserver des manœuvres de l’ennemi.
Si tu ne te nourris pas de la parole de Dieu, l’ennemi va remplir tes pensées de peur, d’anxiété, de stress, de désolation et de tentation
Dans notre résignation, qui en est le bénéficiaire ?
Est-ce nous ou l’ennemi ?
Le texte de 1 Pierre nous invite à résister à l’ennemi, à ne pas nous résigner, mais plutôt à Re-signer notre profession de foi avec Le Messie.
Vous comprendrez qu’il vaut mieux pour nous de ne pas abandonner le combat, mais de s’appuyer sur notre Seigneur et Sauveur qui a déjà vaincu le diable.
J’ai d’ailleurs reçu, au moment où j’écris ces paroles, le message suivant :
Tu auras des moments de faiblesse, mais Ton Sauveur est Ta force.
Tu auras des moments où tu vas pécher, mais Dieu Te fera grâce.
Tu auras des moments où Tu vas échouer, mais Dieu va Te relever et Te restera fidèle
Quelles autres promesses devons-nous avoir pour tenir bon et mettre en Lui toute notre confiance ?
Celle-ci de l’apôtre Paul convient parfaitement pour nous encourager à signer avec Le Messie. Il dit :
1 Corinthiens 1.8,9
C’est lui qui vous rendra fermes jusqu’à la fin, pour que vous soyez irréprochables au jour de notre Seigneur Jésus-Christ.
Le Dieu par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur, est un Dieu fidèle.
Version Synodale
Oui, Le Père renforcera notre foi, de sorte que nous tenions ferme jusqu’à la fin, grâce à notre communion avec Son Fils.
Gardons ainsi, notre relation avec Lui, nourrissons-nous de Ses paroles et de Ses promesses et rejetons toutes les insinuations de l’ennemi qui ne vise qu’une chose, c’est que l’on renonce à notre appartenance à notre Dieu et à notre alliance contracté avec Son Fils.
