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Réflexion du jour
Au service des hommes

Servez-les avec affection, comme si vous serviez le Seigneur, et non des hommes.

Éphésiens 6.7
Version Oltramare

Service d’homme pour le Seigneur

Amateur de bonnes tables, j’ai à plusieurs reprises été touché par la qualité de service de certains restaurants. La qualité de ces restaurants n’est pas seulement liée à la qualité des plats, de l’entrée au dessert, mais aussi par la qualité du service qui est donnée.

Vous pouvez connaître un excellent restaurant dans lequel vous mangez très bien, mais pour autant, votre appréciation globale ne vous satisferait pas à cause du service que vous avez trouvé regrettable.

Cela m’a amené à me pencher sur ceux qui servent et sont les interfaces entre le client et le restaurant. Et par expérience, je dirais même que lorsque celui-ci n’est pas heureux dans son activité professionnelle, on le voit.

Quelle relation entretenons-nous avec les serveurs ? 

J’ai très vite compris que l’inverse aussi était important. Un restaurant de bord de route, comme celui dans lequel avec mon épouse, nous aimions nous restaurer, à Sainte-Anne, sur la plage. De l’extérieur et même de l’intérieur, rien ne faisait penser pouvoir manger aussi bien et avoir en plus des serveurs attentifs à nos désirs.

Chaque fois que je passe de ce côté, j’ai de grands regrets de ne pouvoir renouveler ces moments de convivialité avec les parents et amis dans une telle ambiance.

J’ai par contre appris, lors de mes différents passages, que ce soit en local ou à l’étranger, à avoir une attention aimable et conviviale, voir amicale parfois avec les serveurs.

Il m’est apparu que le service et de manière générale, l’activité professionnelle que nous exerçons se doit d’être sans contrainte, mais avec dévotion, dévouement.

Sommes-nous de bons serviteurs ?

Comment faire pour l’être ?

Bon nombre d’entre nous, exerçons nos activités sans pour autant y mettre du cœur voir de la passion. Dans son épître aux Éphésiens, l’apôtre Paul dit ceci :

Éphésiens 6.7

Servez-les avec affection, comme si vous serviez le Seigneur lui-même, et non pas les hommes.

Version Synodale

Ce que Paul nous dit, c’est de ne plus faire le service comme étant pour des hommes, mais plutôt comme s’il s’agissait de servir le Seigneur Lui-même.

Je vous avoue, que souvent, il m’est apparu cette volonté de ne travailler que pour avoir ma rémunération. Ici, Paul nous donne une autre orientation à prendre.

Il peut paraître simple de réaliser ce changement de cap, mais dans les faits, il n’en est rien. Je repense à ces serveurs de restaurant, s’ils sont méprisés par leur patron et n’ont aucune reconnaissance, il leur paraitra difficile de se donner à fond dans ce service.

Il en est de même pour nous, nous nous devons de nous détacher des situations que nous vivons dans notre quotidien, pour avancer et être dans une attitude de reconnaissance, non plus du patron, mais de Celui que nous servons : Le Seigneur.

Comment reconnaitre Le Seigneur dans notre quotidien et notre profession ?

La première des choses qui me vient à la pensée, c’est de connaitre véritablement Le Seigneur. Dans le livre du Deutéronome, il nous est dit :

Deutéronome 6.4,5

Ecoute, Israel, l’Éternel notre Dieu, l’Éternel est un.
Tu aimeras l’Éternel ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toutes tes facultés.

Version Samuel Cahen

Il s’agit donc pour nous de comprendre que même dans celui qui nous méprise et qui nous oppresse, il y a aussi Dieu. De la même manière que l’Éternel, nous aime malgré nos fautes, nos erreurs, Il est aussi le même qui aime celui qui fait l’erreur de nous faire mal. 

Comment pouvons-nous voir l’autre, l’oppresseur, le patron différemment ?

Plusieurs textes des écritures que nous connaissons bien pourtant nous éclairent. 

1 Pierre 1.22

Ayant purifié vos âmes par l’obéissance à la vérité, pour que vous ayez une affection fraternelle sans hypocrisie, aimez-vous l’un l’autre ardemment, d’un cœur pur.

Version Darby

L’apôtre Pierre nous invite à commencer par purifier nos cœurs. Cela implique, que nous ne sommes pas purs et nous voulons que les autres le soit. Il rajoute que nous devons avoir pour eux une affection fraternelle ou comme l’indique d’autres versions, un amour fraternel sans hypocrisie. Un second texte dit ceci :

Colossiens 3.17

Quoi que vous fassiez, que vous parliez, que vous agissiez, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâces par lui à Dieu le Père.

Version Stapfer

Ce second texte, nous montre bien que nous devons considérer toutes les actions que nous faisons comme étant au nom du Seigneur. Si ce que nous faisons est réalisé au nom de notre Seigneur Jésus, cela implique que dans tout ce que nous devons réaliser, Il est mis en avant.

Ainsi donc, notre patron oppressant, notre manager harceleur, notre chef qui ne reconnait pas notre valeur et notre travail, n’ont que peu d’importance, puisque Celui qui est notre Seul et Véritable Chef, nous a précédé et a reconnu notre valeur, non aux regards des hommes, mais à Ses yeux.

J'ai de la valeur à Tes yeux