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Réflexion du jour
Garder le Cap

C’est qu’il a semblé bon au Saint-Esprit et à nous, de ne vous point imposer de nouvelles charges, excepté ceci, qui est indispensable…

Actes 15.28
Version Oltramare

Semblé bon au Saint-Esprit

Aujourd’hui, dans nos sociétés occidentales et parfois même orientales, un vent de permissivité est prôné. Depuis quelques semaines, on parle par exemple de volonté de gouvernants qui permettent dès la maternelle l’enseignement de la sexualité, de la masturbation. 

C’est à se demander, d’une part, à quoi servent les parents si tout enseignement est délivré par l’état et d’autre part, est-ce la priorité pour nos enfants à cet âge.

Je ne sais si, comme moi, vous percevez la décadence dans laquelle nos dirigeants nous entrainent.

Dans l’une de ses chansons, l’artiste français Francis Cabrel s’interrogeait en disant :

Est-ce que ce monde est sérieux ?

Notre monde est-il sérieux ?

Quelles sont les choses nécessaires, utiles pour nous ?

On peut en effet se demander si toutes les décisions qui sont prises par nos gouvernants sont sérieuses. Quand on considère, toutes les directives et orientations prises, tout laisse à penser qu’ils ne réfléchissent plus et sont simplement guidés par leurs désirs de se faire plaisir. Dans ces écrits, l’apôtre Paul dit pourtant :

1 Corinthiens 6.12

Tout m’est permis ; mais tout n’est pas avantageux. Tout m’est permis ; mais je ne me rendrai esclave de rien.

Version Grande Bible de Tours

L’apôtre insiste bien sur le fait que tout ne soit pas avantageux. Si l’on analyse bien ce verset, il dit que tout lui est autorisé, mais il fait des choix de manière à ne pas se rendre esclave de quoi que ce soit ni qui que ce soit.

Dans la suite de son livre, il donne encore quelques précisions de manière à se fixer soi-même des limites dans ce qu’il s’autorise à faire quand il écrit :

1 Corinthiens 10.23,24

Toutes choses sont permises, mais toutes choses ne sont pas avantageuses ;

toutes choses sont permises, mais toutes choses n’édifient pas.

Que personne ne cherche son propre intérêt, mais celui d’autrui.

Version Darby

À la notion de permissivité, l’apôtre rajoute une notion d’édification, de piété, de vertu. Il s’agit donc de chercher à prendre des décisions qui nous élèvent, et être éclairé par Dieu.

Ce sont ces divergences, ces raisonnements qui ne sont pas éclairés par l’Esprit de Dieu qui, à mon sens, crée toutes ces différentes communautés ecclésiales ou sont permises bien des choses contraires aux lois divines.

Je me suis laissé à comprendre pourquoi l’Éternel permettait que Ses lois soient outrepassées. Pourquoi n’a-t-Il pas empêché ces changements ? J’ai enfin compris et là encore, c’est dans les écrits de Paul que l’on trouve la réponse.

Les deux textes que nous avons cités ici du chapitre 6 et 10, nous révèlent le contexte pour lequel l’apôtre disait cela. 

1 Corinthiens 10.18-22

Voyez l’Israël selon la chair : ceux qui mangent les sacrifices ne sont-ils pas en communication avec l’autel ?
Que dis-je donc ?

Qu’une idole soit quelque chose ? ou que ce qui est sacrifié à une idole soit quelque chose ?

Non, mais que ce que les nations sacrifient, c’est à des démons qu’elles le sacrifient et non pas à Dieu. Or je ne veux pas que vous ayez communication avec des démons.
Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur et à la table des démons.
Ou provoquerons-nous le Seigneur à jalousie ?

Sommes-nous plus forts que lui ?

Version Lausanne

Il est nécessaire pour Paul que nous soyons éclairés. Dans ce récit, il indique bien la différence entre ce qui était pratiqué par le peuple de Dieu en matière d’aliment sacrifié à Dieu et de ce qui est d’aliment sacrifié à d’autres dieux par les autres peuples. Il indique ici, que lorsque nous mangeons ce qui est offert en sacrifice, nous nous associons, nous communions avec ceux à qui ont été offerts ces aliments.

Waouhhh!!!

Si jusque-là, il parlait d’aliment, au chapitre 6, il parle du corps de l’homme, qui ne lui appartient pas. En d’autre terme, l’homme, bien que lui soit permis de faire ce qu’il veut de son corps, certaines limites lui sont malgré tout fixées.

Paul dit ceci :

1 Corinthiens 6.13-17

Les aliments sont pour le ventre et le ventre pour les aliments. Mais Dieu détruira et ceux-ci et celui-là.

Par contre, le corps n’est pas pour l’impudicité, mais il est pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps.
Or Dieu, comme il a ressuscité le Seigneur, nous ressuscitera nous aussi par sa puissance.
Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres du Christ ?

Irai-je donc enlever les membres du Christ pour les faire membres d’une prostituée ? Jamais !
Ou ne savez-vous pas que celui qui s’unit à la prostituée est un seul corps avec elle ?

Car, est-il dit, les deux seront une seule chair.
Celui au contraire qui s’unit au Seigneur est un seul esprit avec lui.

Version Pirot – Clamer

Paul fait ici la distinction entre ce qui rentre dans le corps de l’homme qui est périssable et que Dieu détruira. Par contre, il parle aussi de notre corps qui est membre du corps du Messie et de la manière dont nous devons le respecter. Il précise que notre unité avec Le Messie se fait par l’Esprit.

Que comprendre : Si c’est permis, ce n’est pas grave, c’est ça ?

Si notre corps est uni par l’Esprit au Fils de Dieu, ne devons-nous pas faire attention à Lui aussi ?

De même que bon nombre d’entre nous pratiquons et observons les directives divines de manières différentes, Dieu nous le permet. Je menais une réflexion sur le sujet, certaines communautés sont plus à cheval, plus restrictives sur ce qu’ils s’autorisent ou pas de faire. Pourtant, Dieu se manifeste malgré tout au milieu d’elles. Le récit du livre des actes des apôtres fait ressortir à un moment des rivalités entre les pratiques des disciples. Certains voulaient imposer des règles relatives à la circoncision par exemple alors que d’autres ne le voulaient pas.

Mais ces disciples avaient compris que c’est l’Esprit de Dieu qui pouvaient les amener à savoir comment établir l’unité parmi eux. Il est écrit :

Actes 15.28,29

Car il a semblé bon au Saint-Esprit et à nous, de ne vous point imposer d’autre charge, que celles-ci qui sont nécessaires ;
savoir : de vous abstenir de ce qui aura été sacrifié aux idoles, du sang, des chairs étouffées, et de la fornication ; abstenez-vous de ces choses, et vous ferez bien. Adieu !

Version Lemaistre de Sacy

Est-ce à dire que tout le reste est normalisé, légalisé ?

À mon sens, non. Ce qui change, c’est que si le peuple des enfants d’Israël a été enseigné depuis des centaines d’années et dirigé par Dieu et ses prophètes, les nouveaux croyants, eux, ne devaient pas être chargés de toutes ses pratiques et règles divines. Pour rappel, les lois pratiqués par les juifs sont au nombre de 613. On peut comprendre qu’il ne s’agissait pas pour les nouveaux croyants de devoir être imposés de toutes ces lois, même si elles sont aussi inspirées par Dieu.

L’auteur de ce texte précise cependant que c’est Le Saint-Esprit en accords avec eux qui ont choisi de réduire à ce qui est nécessaire :

  • S’abstenir de ce qui a été sacrifié aux idoles
  • du sang
  • des chairs étouffées
  • de la fornication

Il précise bien ce qui est nécessaire.

Mon expérience m’a permis de comprendre le processus de transformation quand on a choisi de marcher avec Dieu.

Pour faire très court, c’est l’Esprit de Dieu qui permet à cette liste de grandir. Si le minimum est listé ici, le reste, petit à petit, Il nous amène à être dégouté de ce qu’Il veut que nous délaissions.

Ce qu’il y a de magnifique dans cette pratique, c’est que nous ne nous rendons pas compte à quel moment cela s’est produit, mais cela est fait naturellement, à condition que l’on ne se rebelle pas à Ses directives.

Quand je considère ma croissance spirituelle, je me rends compte du chemin parcouru et des fautes que je ne pratique plus, parce que l’Esprit de Dieu m’en a débarrassé.

Recherchons non pas de notre propre désir de mettre en place toutes ces pratiques communautaires ou religieuses, mais laissons-nous transformer par l’Esprit-Saint qui uni chacun de nous au corps du Messie comme membre attaché à Lui.

Attaché par l'Esprit au Fils