Ces deux derniers jours, nous avons pu suivre la sortie du peuple d’Israël de l’Égypte en ayant pour objectif d’entrer dans la terre qui leur avait été promise par Le Créateur de toute chose.

Après avoir traversé la mer Rouge, après avoir traversé le Jourdain ensemble, ils ont pu entrer dans la terre qui avait été promise à leurs pères.

Nous avons vu que si Moïse a conduit le peuple depuis sa sortie d’Égypte jusqu’à la porte de la cité promise, il n’a pas pu y entrer. C’est son serviteur Josué qui a fait entrer le peuple dans cette nouvelle contrée pour en prendre possession.

Et Moïse, avant de laisser les rênes à Josué, fit au peuple cette recommandation :

Ce qu’il y a d’intéressant à juste titre dans ce passage et ces paroles de Moïse, c’est qu’il précise bien au peuple que ce n’est pas lui qui leur donne le pays, mais que c’est Dieu qui le leur offre.

Même avant la mort, cet homme de Dieu, a eu suffisamment d’humilité pour s’effacer et laisser toute la gloire à Dieu.

Si nous avons eu connaissance de ces expériences du peuple d’Israël, nous avons dans le récit biblique des alertes, afin que nous puissions également sortir de Babylone, l’image de ce que représentait l’Égypte pour le peuple juif.

Si Babylone est un ancien lieu de la Babylonie situé sur l’Euphrate, elle représente selon les commentaires bibliques la confusion. Dans le livre de la Genèse, il est dit au sujet de Babel qui est la racine du mot Babylone : 

Babylone est donc un lieu de confusion, un lieu où on ne peut se trouver entièrement soumis à Dieu.

Dans le livre du prophète Esaïe, ce dernier nous invite à fuir et sortir de Babel, de la même manière que le peuple aspirait à sortir de l’Égypte. Si le peuple aspirait à quitter ce pays, c’est parce qu’il était asservi et assujetti à l’esclavage. Esaïe dit ceci :

Si à l’entrée du pays promis au peuple, ils avaient dû reconnaître par la bouche de Moïse que c’est Dieu qui leur offrait celui-ci, ici, d’eux-mêmes, ils ont exprimé, par des chants, que c’est Dieu qui sorti de l’esclavage son serviteur Israël et l’a racheté.

Voilà encore ce à quoi le prophète Jérémie nous appelle :

Si dans le récit du peuple d’Israël, il est question, d’ensemble d’homme et de femme fuyant une situation d’esclavage, le prophète Jérémie nous incite à fuir et à nous positionner individuellement afin de sauver notre vie.

On cherche et je regardais encore un prêche d’une femme enseignante de la parole de Dieu qui disait, qu’aucun être humain, quel qu’il soit, ne peut contraindre un autre à choisir d’aimer Dieu. C’est une décision que lui seul doit prendre.

Nous pouvons par contre leur montrer comment l’aimer et surtout comment Il agit envers ceux qui l’aiment. 

De la même manière qu’Il a récompensé le peuple des enfants de Jacob, Il veut également nous récompenser, mais pour cela, nous devons fuir Babylone, le pays pour lequel nous avons un attachement, pourtant qui nous sépare de Dieu, créant en nous une confusion.

Mais l’apôtre Jacques nous rassure concernant la récompense que Dieu a préparée et nous a promise tout comme Il l’a fait pour Jacob et ses descendants. Il dit :

Notre récompense nous est assurée, du moins si nous sortons de Babylone, si nous nous séparons de ce qui crée la confusion entre Dieu et nous, si nous l’aimons de tout notre cœur.