Respirer Dieu

J’écoutais en radio, ces derniers jours, une auditrice dire ces mots qui nécessitaient une explication comme on dit de texte. Parlant de son homme, elle disait :

Je le respire, Je le transpire

L’un des animateurs lui ayant posé la question, celle-ci disait :

Lorsque l’on aime une personne éperdument, on la respire même en son absence, elle est en nous, elle vit en nous

Je sais que lorsque nous sommes dans l’amour passion, nous ne voyons et ne vivons généralement que pour cette personne. Nos pensées, nos actions, nos décisions sont toutes orientées pour cette personne. Mais à y regarder en profondeur, nous sommes très proches, voire dans de l’idolâtrie.

En considérant ces affirmations, je ne puis m’empêcher de m’interroger :

En y réfléchissant, j’ai pensé à Abraham qui s’est retrouvé avec deux femmes, Sarah et Agar. Le récit de la genèse parle d’Abraham, qui fut contraint de se séparer d’Agar, celle avec laquelle il avait eut Ismaël, par amour et obéissance à sa femme Sarah.

Par amour, nous nous positionnons en opposition avec notre propre volonté et ce qui engendre bien souvent des complications. Abraham n’avait pas spécialement de désir pour la servante de sa femme, mais pour satisfaire à la volonté de celle-ci, a cédé et conçu avec Agar à son premier fils Ismaël.

Je ne saurais dire si Abraham, respirait ou non plus de son Dieu ou de sa femme, mais deux choses sont certaines :

• Il n’est pas resté jusqu’au bout sur la promesse divine, lui indiquant qu’il aurait un fils
• Il a donné la priorité sous la pression de sa femme à la facilité de la conception hors alliance

Je ne ferais pas le procès de notre père Abraham, mais je peux noter que les conséquences liées au coup de main à Dieu se fait encore ressentir de nos jours dans la descendance d’Abraham.

Hier, nous avons échangé sur ce représentant de culte à Dieu, qui comme Sarah, a pris l’initiative de modifier la manière d’appliquer la parole de Dieu.

Je m’en veux d’ailleurs de n’avoir terminé cette réflexion en nous poussant à nous interroger sur ceux qui nous guident ou que nous choisissons pour berger.

Bien souvent par lassitude, nous prenons des initiatives qui se révèlent sortir du plan de Dieu, mais qui correspondent à nos désirs et notre volonté.

Dans ces situations, malheureusement, nous faisons taire la volonté de Dieu, nous faisons taire Sa voix et par conséquent, n’entendons que nous-mêmes ou encore ceux qui nous conseillent et nous poussent dans le rejet de Dieu.

Voilà ce que nous recommande l’Éternel pour que nous puissions rester dans la confiance à Sa parole. Il est écrit :

Le texte indique de manière, on ne peut être plus précis. Nous devons :

• Suivre uniquement suivre l’Éternel
• N’observer que ces préceptes
• N’obéir qu’à Sa voix 
• Nous attacher à Lui

Si l’Éternel nous met en garde et précise en qui nous devons mettre notre confiance, il n’en est pas moins qu’il donne aussi des avertissements à ceux qui déroutent les brebis que nous sommes de la bergerie. Il leur dit ceci :

Je me suis souvent posé la question de savoir pourquoi Dieu n’empêche pas ces choses. Pourquoi n’intervient-Il pas et n’empêche à ces conducteurs d’égarer Ses brebis.

Il m’a ainsi montré que nous avons notre liberté de faire notre choix dès la création. Il nous invite, nous venons de le voir, à chercher à ne suivre que Lui, n’obéir à ce qu’Il nous donne comme directive et n’obéir qu’à Sa voix.

Mais nous avons, comme l’a fait le peuple d’Israël, choisi de mettre toute notre confiance en ces hommes qui nous dirigent.

Le risque principal me semble être évident. Si nous suivons un berger qui lui-même ne suit pas l’Éternel, nous serons évidemment entrainés dans une bergerie qui n’est pas la sienne.

Si ceux qui égarent auront leur part de responsabilité, nous également qui n’avons pas suffisamment appris à nous focaliser que sur Sa voix, nous prendront le même chemin que nos dirigeants.

Le Seigneur Jésus, Lui-même nous dit ceci si nous ne suivons pas Sa voix, Lui l’envoyé du Très-Haut :

Nous le voyons encore une fois, si Dieu a une sanction pour les bergers, Il a aussi, une sanction pour les brebis que nous sommes, qui n’auront pas suivi Sa voix et Son Esprit qu’Il nous a laissé.

Il est nécessaire, dans l’optique de notre avenir et notre entrée dans la bergerie du Seigneur, de veiller à ce que Son Esprit habite en nous. Ainsi, nous pourrons non seulement respirer, mais transpirer Sa présence.