Romains 13.8
Acquittez-vous envers tous de tout ce que vous leur devez, ne demeurant redevables que de l’amour qu’on se doit les uns aux autres. Car celui qui aime le prochain, accomplit la loi.
Version Lemaistre de Sacy
Redevable de l’Amour
J’entends régulièrement dire :
Je n’aime pas cette personne, elle a fait cette chose qui me déplaît
Chaque fois que j’entends ces mots, je me demande, si toutes nos actions se doivent d’être appréciées de tous. Entendre cela de la bouche d’un enfant, peut être acceptable dans une cour de récréation. Généralement, ces propos de leurs bouches résonnent plutôt comme une insatisfaction ou une déception. Mais une fois passée, ce même enfant profite de la joie de s’amuser avec son camarade.
Est-ce pareil pour nous, adulte, quand ces mots sortent de notre bouche ?
Arrivons-nous à renouer rapidement la relation avec ceux qui nous ont déçu ?
À mon sens, ce qui se greffe à l’adulte et qui lui pose un problème, c’est son orgueil. Devoir accepter de pardonner l’autre, ce que l’on n’accepte pas de lui, est difficile si la tolérance de la différence n’est pas présente.
Je le dis régulièrement, Dieu nous a tous créé différent, de ce fait, nous ne pouvons exiger que l’autre sont exactement comme nous le souhaitons. Sinon, il ne serait qu’une copie de nous et non pas lui-même.
On peut se dire que l’autre est différent de nous et n’a pas les mêmes exigences que nous sans, pour autant, devoir le mettre de côté ou ne plus les aimer.
Même en ce qui concerne, le péché que commet notre prochain qui répugne ou nous déplait, nous ne pouvons les considérer comme des personnes que nous détestons.
Je le reconnais, devoir passer du temps avec une personne dont les actes sont répréhensibles, nous pousse humainement à la rejeter et nous en séparer.
De nombreuses personnes dans les écrits bibliques, au moment où Le Messie était de passage sur Terre, se retrouvait dans cette situation. Même parmi Ses disciples, il y en avait. Pourtant, Jésus ne les a pas rejetés, ne les a pas mis à l’écart, bien au contraire, Il leur a pardonné et leur a témoigné de l’Amour.
C’est probablement pour cela que l’Apôtre dit ceci dans son livre aux Romains :
Romains 13.8
Tâchez de ne rien devoir à personne, si ce n’est l’amour que vous vous devez entre vous. Et quand on aime le prochain, on est en règle avec la Loi.
Version Bible de Peuples
Respectons-nous la Loi de Dieu en disant que nous n’aimons notre prochain ?
Comment ne pas être dans l’hypocrisie en les aimant ?
Nous comprenons clairement que ne pas aimer notre prochain nous met dans une position qui est aussi condamnable que ce que notre prochain a fait et que nous condamnons.
De même, faire semblant qu’on l’aime pour paraître fidèle à la recommandation de l’apôtre et de Dieu serait de l’hypocrisie qui est tout aussi condamnable. Si l’homme peut se faire avoir, par nos attitudes trompeuses, notre cœur, lui, ne trompe pas l’Éternel.
Comment ne pas être redevable à l’homme et encore moins à Dieu ?
Si je devais répondre en deux mots, je dirais : Être vrai.
Nous devons tâcher d’être authentique. Si nous n’arrivons pas à supporter l’attitude de notre prochain, ne cherchons pas à paraître en montrant que nous l’aimons, sans réellement l’aimer. Mais demandons à Dieu de nous aider à ôter de nous tout mauvais ressentiment vis-à-vis de notre prochain. Une fois cela fait, il nous permettra de nous réconcilier avec celui-ci et retrouver un Amour fraternel authentique.
L’une des dernières recommandations du Messie avant son départ est celui de nous aimer les uns les autres.
Jean 15.12
Ceci est mon commandement, que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés.
Version Augustin Crampon
Dans le clip Aimez-vous les uns les autres de l’extrait de la fresque musicale « Jésus de Nazareth à Jérusalem« , il est montré que malgré le fait que Jésus connaissait les intentions de Juda, Il a continué de l’aimé. Il en a été de même pour Pierre et même Marie de Magdalla de qui Il a chassé sept démons.
Il leur a en permanence exprimer de l’Amour, malgré le fait qu’Il connaissait tout d’eux. Il nous aime également malgré nos fautes et nos erreurs.
C’est pour cela qu’Il termine cette recommandation en disant :
Comme je vous ai aimés.
Demandons-Lui de pouvoir aimer notre prochain fautif comme Lui, nous a aimé.
