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Réflexion du jour
Les soucis du monde

Jésus leur dit : Mon temps n’est pas encore venu ; mais votre temps est toujours venu.

Jean 7.6
Version Ostervald

Qui étouffent la Parole

Hier, nous avons échangé sur notre attitude quand nous manquons de patience. Nous avons également pu comprendre que dans nos situations difficiles, dans nos épreuves et difficultés, nous devrions mettre notre patience à l’épreuve et mettre en action notre persévérance.

S’il est difficile déjà de patienter, avoir à exercer cette faculté qu’est la persévérance est encore chose plus difficile.

Il y a dans notre monde, dans cette société qu’est la nôtre, une autre chose qui nous cré bien des soucis et pour lesquels nous n’arrivons pas ou quasiment pas à nous détacher. 

Qu’est-ce qui nous crée du souci ?

Quand la patience n’est plus, pouvons-nous encore avoir de la persévérance ?

J’ai compris aujourd’hui ce qui était le fer de lance de notre existence terrestre.

Je dis bien terrestre, puisque les croyants que nous sommes, avons notre foi, notre croyance forte en un Sauveur qui a plus d’importance que ce qui apporte une solution à nos soucis et qui conditionne notre vie sur Terre.

Voilà ce qui m’est venu hier dans la réflexion sur ce sujet.

Depuis quelques jours, nous savons que les différents partis politiques s’acharnent en France pour acquérir le pouvoir.

J’ai déjà eu l’occasion de l’évoquer aussi, que ces mêmes candidats, une fois élu, une fois aux responsabilités et jouissant des privilèges des représentants du peuple, comme ces seigneurs de la monarchie, profitent plus de leurs conditions que de ce qu’ils peuvent apporter au peuple.

A vrai dire, en regardant bien, quelle que soit la problématique évoquée ou remontée par le peuple, la solution qui est faite est de mettre de l’argent, des budgets pour répondre à l’attente de celui-ci.

Quelle est notre attitude face à l’argent ?

Comment réagissons-nous quand nous n’en avons plus ?

Avons-nous en mémoire les paroles et les promesses de Dieu qui nous dit, qu’Il ne nous abandonnera pas ?

Il n’est pas simple pour nous croyant, de faire différemment que nos contemporains, surtout si nous avons un banquier, un créancier qui nous réclame de l’argent que nous n’avons pas.

Le texte qui me servit de base à cette réflexion est celui de l’Évangile de Marc dans lequel il est dit :

Marc 4.19

Mais les soucis de ce monde, la séduction des richesses et les passions pour les autres choses survenant, étouffent la Parole, et elle devient infructueuse; 

Version Machaira

La première chose qui a attiré mon regard sur ce passage des écritures, c’est la majuscule qui est mise sur le mot Parole. Toutes les traductions ne l’ont pas positionnée, mais celles qui l’ont fait eurent le mérite d’attirer mon attention et de chercher à comprendre ce qu’il y avait pour moi dans ce passage.

Ce texte dit clairement que dans notre recherche des richesses et des biens d’autrui, nous étouffons la Parole. Pour rappel, l’Évangile de Jean personnifie cette parole, faisant en sorte qu’elle soit écrite avec une Majuscule. Jean dit ceci :

Jean 1.14

La Parole a été faite chair ; elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire telle qu’est celle du Fils unique venu d’auprès du Père. 

Version Synodale

La Parole dont il est question est notre Messie, Yehoshouah plus communément appelé Jésus.

On peut donc en relisant le passage du livre de Marc comprendre qu’à partir du moment où nous donnons plus d’importance à la richesse, aux biens de la Terre qu’à notre Seigneur, nous l’étouffons.

La définition qui est donnée au verbe étouffer est celle-ci :

Faire mourir en empêchant la respiration, soit par une forte compression du cou, soit en appliquant quelque chose sur le nez et la bouche

Faisons-nous taire Jésus ?

Si nous l’étouffons, à qui donnons-nous la place ?

L’apôtre Paul dans Son épître à son bien-aimé enfant Timothée dit ces paroles pour nous rappeler notre appartenance et notre attachement. Il nous indique ce qui est essentiel pour notre vie sur cette Terre dans ce monde rempli de soucis. Il nous écrit :

1 Timothée 6.8-11

Mais ayant la nourriture et de quoi nous couvrir, nous serons satisfaits.
Or ceux qui veulent devenir riches tombent dans la tentation et dans un piège, et dans plusieurs désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition ;
car c’est une racine de toutes sortes de maux que l’amour de l’argent : ce que quelques-uns ayant ambitionné, ils se sont égarés de la foi et se sont transpercés eux-mêmes de beaucoup de douleurs. 

Version Darby

Il ne nous est pas facile de croire et de comprendre que le minimum, l’essentiel pour nous est d’être nourri et vêtu. Faisant en sorte que nous ne tombions dans les pièges et les tentations de l’ennemi.

L’apôtre nous dit que certains qui ont recherché et qui ont affectionné l’argent se sont égarés, éloignés de la foi en Celui qui est notre Salut.

Ne perdons pas courage, nous qui passons par ces moments où notre compte en banque ne cesse de nous montrer des valeurs négatives. Ne nous attelons pas non plus à rechercher par tous les moyens à acquérir des richesses.

Je repense souvent à mes collègues qui me disent :

Tu viens jouer à la loterie avec nous ?

et que ma réponse est toujours celle-ci :

Je ne jouerai que si Mon Père Céleste me le demande

Cette réponse peut paraître bizarre, mais c’est également un moyen pour moi de leur faire savoir que Ma foi n’est pas en celui qui cherche à nous faire nous détourner de La Parole, mais que ma foi est et reste totale en Mon Seigneur et Sauveur.

Ma foi en Toi malgré le manque