Il est commun de dire ou d’entendre dire : « La critique est facile ».

On fait aussi parfois partie de ceux qui jugent ou critique les initiatives ou comportements des autres.

Avez-vous déjà constaté que dans notre société, tout le monde ferait mieux que les dirigeant politiques qui sont en place ?

Et parfois, nous nous laissons également à porter des jugements sur notre prochain, sur ce qu’il a fait, sans connaitre réellement les tenants et aboutissants.

Qui nous a établi juge, ou procureur ?

En Romains 14, l’apotre Paul nous dit ce qui suit : 

« Pourquoi juges-tu ?

Pourquoi méprises-tu ? »

Pour donner un verdict, le tribunal se base sur des faits, oui, mais avec des éléments à charges et à décharges.

C’est ce qui permet au juge de prononcer un jugement juste.

Notre jugement et notre critique sont-ils à charges et à décharges ?

Pour nous remettre dans notre place, au même titre que celui que nous méprisons ou jugeons, Paul insiste sur le fait que nous également nous devrons comparaitre devant le tribunal du Messie.

Jésus se trouvant face aux accusations des pharisiens  et de la femme adultère en est une parfaite illustration.

En Jean 8.7 Il dit :  

« Que celui qui n’a jamais commis de fautes lui jette la première pierre ».

Il s’agissait bien pour le Fils de Dieu, de nous faire comprendre quenous ne connaissons qu’une infime partie, que ce qui est à charge et jamais à décharge.

L’autre enseignement, est que nous aussi, nous ne sommes pas mieux.

Que connaissons-nous du cœur de l’autre ?

Savons-nous s’il a déjà fait pénitence et implorer le pardon du juge ?

Avons-nous, nous même un cœur pur aux yeux de Celui qui nous jugera tous ?

Ne mettons plus la paille de la vie des autres en avant, mais faisons œuvre de repentance pour la poutre qui est la notre.

Faisons dès maintenant de notre regard sur notre prochain, celui que Le Messie aura sur Lui et sur nous.