Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité.
1 Jean 1.9
Version Ostervald
Purifié de Mes iniquités
Lors de nos dernières réflexions, nous avons pu voir que nous devrions plus que jamais nous préparer à entrer dans la Maison du Père, autrement dit, Son Royaume.
Mais pour cela, nous avons pu également prendre en considération le fait que nous devrions être déchargés de nos fautes, de nos péchés. Cela ne peut se faire que grâce à l’acceptation de Jésus qui Lui nous à débarrasser de la culpabilité de nos fautes.
Il nous arrive malgré cela, dans certains cas, même si nous savons que Jésus a pris sur Lui notre culpabilité, de douter de notre délivrance.
Pourquoi doutons-nous de la délivrance de Celui que nous avons accepté comme Sauveur ?
Penchons-nous un instant sur les promesses de l’Éternel par la bouche du prophète Esaïe par laquelle Le Seigneur dit :
Esaïe 43.25
Et c’est moi, moi-même qui efface tes péchés, par égard pour moi, et tes fautes, je ne veux plus m’en souvenir.
Version Bible du Rabbinat français
Ces paroles de l’Éternel ne peuvent être plus claires. Et si cela ne suffisait pas, dans le livre des Psaumes, par la bouche de Son serviteur David, ce dernier nous indique que lorsque nous avouons à Dieu, Quelle que puisse l’importance de notre faute, Lui, l’Éternel, nous débarrasse de la peine de notre péché.
Il est dit :
Psaumes 32.5
Je te fais connaître mon péché ; je n’ai pas caché mon crime ; j’ai dit : J’avouerai mes méfaits à Iehovah, et tu as pardonné l’énormité de mon crime.
Version Samuel Cahen
Avant la même la venue du Messie, Le Seigneur Dieu annonçait déjà que lorsque Lui pardonnait l’homme repentant, non seulement Il pardonnait cet homme, mais Il effaçait la faute.
D’où vient donc ce doute qui nous pousse à ne pas faire confiance à Dieu qu’en à Son pardon ?
Malgré la certitude de la mission de Jésus pour ceux qui se confient en Lui, il nous arrive de pencher du côté de celui qui met dans notre esprit ces paroles qui nous poussent au doute.
Certains pensent également que nos fautes nous privent de l’entrée dans le Royaume de Dieu.
L’apôtre Paul nous pousse à prendre en quelque sorte autorité sur toutes les pensées qui nous amènerait à penser différemment.
Il dit ceci dans son épitre aux Corinthiens :
2 Corinthiens 10.5
Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance du Christ.
Version Lausanne
L’apôtre Paul ici indique que nous devons nous détacher de toute pensée qui nous maintiendrait prisonnier. Mais parallèlement, dans cette même épitre, il dit ceci :
1 Corinthiens 10.23
Toutes choses sont permises, mais toutes choses ne sont pas avantageuses ; toutes choses sont permises, mais toutes choses n’édifient pas.
Version Darby
Paul met ainsi une limite à notre liberté. Il précise que notre liberté ne peut prendre le dessus que si elle nous permet d’être édifié.
C’est ce que j’appelle le disant différemment, que si ce que nous faisons correspond à la volonté de Celui qui nous libère.
C’est donc comme le dit ce passage de l’épitre de Jean dans lequel il nous est clairement dit, que nous ne pouvons rester coupables, avec le poids de nos fautes, de nos erreurs, si notre confession et le pardon du Messie nous a purifiés.
Avons-nous donc la certitude dans notre croyance et notre foi en Jésus de Son pardon ?
Comprenons que le seul qui ait intérêt que nous ne croyons pas en ce pardon et cette purification, c’est l’ennemi qui cherche, par là, à nous éloigner et nous maintenir dans le mensonge et ne croyant pas en ces promesses divines pour Ses enfants, pardonnés, purifiés et délivrés.