Nous qui sommes antillais, avons ou connaissons des parents proches ou éloignés qui ont connu la période de l’esclavage. Je ne sais s’il s’agit ou non de choses véridiques, puisque mon jeune âge ne m’a pas permis de connaître cette période, et je remercie même l’Éternel de m’en avoir préservé.

On peut se faire énormément de film ou prévision de ce que l’on aurait pu faire ou accomplir, en étant tant d’un côté que de l’autre. Une chose toutefois indique, selon les récits historiques, qu’il ne faisait pas bon d’être esclave, prisonnier ou enchainé ces années-là.

En écrivant ces mots, la chanson The Goodness of God – Les bontés de Dieu, se fait entendre. Comme un signe, je ne puis que remercier le Seigneur pour Ses bontés, Sa grâce de ne pas m’avoir permis de vivre cette époque de souffrance pour le peuple noir.

Pour bien comprendre ce qui relève de la privation de liberté, de l’esclavage, de l’emprisonnement, il convient pour nous de comprendre ce qu’est la liberté.

Le dictionnaire défini ainsi la liberté :

Condition de celui, de ce qui n’est pas soumis à la puissance contraignante d’autrui, qui n’appartient pas à un maître

Avoir la liberté, c’est n’avoir donc aucune autorité qui nous restreint. Il convient de nous interroger et de vérifier que nous n’avons aucune autorité contraignante et que nous pouvons faire ce que l’on veut, comme on le souhaite.

Mais aussi plaisant sur le papier que cela puisse paraître, nous ne sommes pas véritablement libres.

Le Seigneur Jésus Lui-même nous le dit de cette manière peu encourageante :

En considérant ce que nous dit ce passage des écritures, on peut clairement comprendre, et c’est ce que nous avons vu depuis le début de la semaine, qu’il nous est plus qu’important de rechercher la sanctification qui nous éloigne et libère du péché.

Il est nécessaire de comprendre que Dieu, nous ne pouvons suivre et plaire à Dieu si nous continuons de pratiquer et d’être prisonnier des chaînes du péché. Si le Seigneur tient à nous, c’est parce qu’Il sait ce qui est réservé à ceux qui sont esclave de leurs péchés, de leurs fautes. Il dit ceci et je le prends comme un avertissement, comme une mise en garde :

Nous pouvons prétendre à l’Amour inconditionnel de Dieu pour nous, et j’en suis convaincu, mais si la créature, nous l’avons vu, ne se laisse pas transformer, elle se positionne dans le camp de la rébellion. Ce camp est celui pour lequel il nous est dit ici dans l’épitre de Pierre, que les anges, être supérieur à nous en connaissance, ont été précipités dans l’abîme.

Le mot grec utilisé pour parler de l’abîme est Tartaroo, tandis que les juifs utilise le mot Géhenne, Que ce soit pour le grec ou le juif, ce lieu correspond à la région souterraine la plus lugubre et sombre, la demeure des méchants.

Le livre de Jude nous précise ceci :

Ce passage des écritures nous montre clairement que le Seigneur, nous appelle à ne pas nous enfermer dans notre entêtement, nous faisant des prisonniers de l’ennemi et destiné à la Géhenne, les lieux ténébreux du monde.

Ce n’est pas en tut cas ce que Le Créateur attend de nous. Il ne veut comme le Seigneur Jésus, notre Sauveur le dit :

Le Seigneur ne souhaite pas que nous allions rejoindre ces anges, il ne veut qu’aucun de nous périsse, mais que nous arrivions tous à la repentance. C’est en cela, qu’Il nous montre Son Amour. Il aurait, comme Il l’a fait pour ces êtres célestes ou encore comme ceux qui se sont rebellés contre Lui dans le désert, nous précipiter dans les profondeurs de la terre.

Mais nous dit le texte de 2 Pierre 3, Il nous attend et nous appelle chaque jour à la repentance. Il tient à nous libérer des chaînes de l’esclavage du péché, qui nous entraînent dans l’abîme avec les déchus.