Sachez que l’Éternel est Dieu. C’est lui qui nous a faits, et non pas nous ; nous sommes son peuple et le troupeau qu’il fait paître.
Psaumes 100.3
Version Ostervald
Peuple et troupeau de Dieu
S’il y a une chose qui est source de conflit, c’est la propriété et les bien que l’on possède.
De nos jours, les familles se déchirent pour des biens laissés en héritage par leurs parents, d’autres s’autorise comme nous l’avons récemment vu en Guadeloupe où un propriétaire, héritier de sa défunte mère, s’est retrouvé plusieurs mois à dormir sous une tente avec sa femme enceinte et son enfant en bas âge.
Si cette histoire a défrayé la chronique, il y a de cela, environ un mois, c’est parce qu’un locataire et son épouse se sont autorisé, à la fin de leur bail de quitter le logement, laissant ce propriétaire sans ressource.
Comment réagir quand nous sommes dépossédés de nos biens ?
Dans l’évangile de Matthieu, Le Messie nous dit ce qui suit :
Matthieu 6.19
Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille gâtent, et où les voleurs percent et dérobent.
Version Darby
En prenant lecture de ce passage des écritures, on pourrait se laisser convaincre par la pensée qui est de ne pas lutter comme le fit ce jeune homme pour récupérer son héritage, le laissant à des « voleurs » de bien.
Mais je le dis souvent, quand nous ne sommes pas concernés par une situation, il nous est facile de prendre position d’un côté ou de l’autre sans prendre en considération la souffrance de celui qui en est victime.
Dieu veut-Il réellement que nous abandonnions à d’autres les biens qu’Il nous a donnés ?
Il est vrai que c’est l’Éternel Lui-même qui nous attribue ces biens. Il est écrit que tout Lui appartient, sur la terre et dans le ciel :
1 Chronique 29.11-12
A vous, Seigneur, appartient la grandeur, la puissance, la gloire et la victoire ; à vous sont dues les louanges. Car tout ce qui est dans le ciel et sur la terre est à vous. A vous, Seigneur, appartient l’empire, et vous êtes élevé au-dessus de tous les princes.
Les richesses et la gloire sont à vous. Vous avez la souveraine puissance sur toutes les créatures. La force et l’autorité sont dans vos mains ; vous possédez la grandeur et le commandement sur tous les hommes.
Version Grande Bible de Tours
On pourrait se dire que ce que nous possédons, ne nous appartient pas, appartient à Dieu. Mais si nous pouvons dire cela, il n’empêche que nous nous attachons à ce qu’Il nous a donné, bien, terre, famille et richesse.
Comment serions-nous perçus si nous décidions de renoncer à ce que Dieu nous a offert ?
Ne serait-ce pas injuste de perdre le bénéfice de ce qui nous a été offert ?
Ce qui m’a été montré est tout autre. Ce que l’éternel attend de nous, c’est de ne pas donner plus d’importance à ce qu’Il nous a donné, qu’à Lui-même.
Si l’on prend l’exemple du patriarche Abram, Le Seigneur l’a dépossédé de tous ces biens pour qu’il se rende dans une région inconnue. Pourtant, Dieu lui a redonné des biens dans le pays vers lequel il était envoyé.
L’autre exemple, est celui de mon ami Job, qui a perdu toutes ces richesses, ses enfants, mais une fois la traversée de l’épreuve passée, ce dernier a bénéficié de dix fois plus qu’il ne possédait avant.
Il m’arrive de penser surtout à ces familles qui ont perdu leurs enfants. Hier encore, j’entendais les réactions d’auditeurs de la radio qui se positionnait sur leur refus d’entendre parler de la libération du violeur et assassin Sobeso, qui a ôté la vie à une jeune lycéenne. Après plus de quarante ans sous les verrous, les avis divergents.
Pour certains, l’âge avancé plaide en sa faveur, pour les autres, la souffrance de la famille et le souvenir des circonstances atroces ne favorise pas sa libération malgré son âge.
La question terrible qui me vient est de me demander : Fait-il partie du peuple de Dieu ?
S’il a payé, comme le disent certains, sa dette à la société, pourquoi ne pas le libérer ?
Il n’est vraiment pas évident de se positionner sur la question. Mais les écritures nous donnent quelques éléments afin de comprendre qu’elle est la grandeur de l’Amour de Dieu pour le pécheur si celui-ci se repend de ses mauvaises voix.
Le prophète Esaïe dit ceci :
Esaïe 55.7
Que l’impie abandonne sa voie et l’homme d’iniquité ses pensées ; qu’il retourne vers Ieovah, qui en aura pitié, et vers notre Dieu, car il multiplie le pardon.
Version Samuel Cahen
Waouh !!!
Même au pire criminel, le Seigneur est prêt à faire grâce et accorder Son pardon. Je comprends alors le positionnement de Jésus face aux accusateurs de la femme adultère quand Il leur dit :
Que celui qui n’a jamais péché lui lance la première pierre
On peut avoir énormément de difficulté à comprendre ce pardon. Mais pour Le Seigneur, il s’agit de Son troupeau, de Son peuple.
Seul ceux qui refusent de confesser leurs fautes, ou qui refuse de pardonner au pécheur, ne sont pas du peuple de Dieu.
Voilà ce que l’Éternel indique dans le livre Psaumes par la bouche du psalmiste. Il dit :
Psaumes 100.3
Sachez que l’Éternel est Dieu : C’est lui qui nous a créés ; nous sommes à lui ! Nous sommes son peuple, et le troupeau dont il est le berger.
Version Synodale
Aussi criminel que puisse être l’acte du coupable. Aussi sale que puisse être l’attitude du pécheur, la repentance de celui-ci, lui permet de revenir à la bergerie et d’avoir pour Berger, Jésus, qui a payé le prix pour qu’il bénéficie de son pardon, de Sa grâce.