+590690655721 contact@cadeaudedieu.fr
Réflexion du jour
À cause de nos œuvres

C’est lui qui nous a sauvés, et nous a adressé un saint appel, non en vertu de nos œuvres, mais ensuite d’un dessein qui lui est propre, et d’une grâce qui nous a été faite de toute éternité en Jésus-Christ.

2 Timothée 1.9
Version Oltramare

Pas selon nos œuvres, mais selon Sa grâce

Nous avons déjà eu l’opportunité de parler et d’échanger concernant la grâce que Le Messie nous a fait de nous pardonner et nous rétablir dans Ses plans. 

Nous avons en effet aussi vu que nos actions, nos œuvres n’ont rien à voir avec le salut qu’Il nous offre par Sa seule volonté.

Ce week-end, j’assistais à un film dans lequel l’acteur principal disait ceci :

Il y a une cause et une raison à tout

Interrogeons-nous un instant :

Qu’avons-nous fait qui mérite un tel débordement de grâce  ?

Nous avons vu ces derniers jours que le pardon de Dieu était un don qui nous était offert dès lors que nous reconnaissions nos erreurs et nous les confessions.

S’il est indiqué que nous nous devons de nous confesser pour obtenir le pardon et la grâce de Dieu, une chose est certaine cependant, c’est qu’aucune de nos actions ne pourra nous rétablir et nous faire jouir de la grâce de Dieu.

Dans l’ancienne coutume Israélite, il convenait, selon l’ordre même de Dieu, d’offrir des sacrifices à Dieu pour obtenir de Sa part le pardon de la faute. Pourtant c’est ce même Dieu du peuple d’Israël qui dit par la bouche de Son prophète :

Esaïe 1.11

Que me fait à moi la multitude de vos sacrifices ? dit Ieovah ; Je suis rassasié d’holocaustes de béliers, de graisse de veaux gras ; Le sang des taureaux, des brebis, ni des boucs, Je n’en désire point.

Version Samuel Cahen

J’échangeais d’ailleurs ce week-end aussi avec une connaissance au sujet de la dîme que certains dirigeants de communautés exigent de leur fidèle, sans tenir compte des besoins de ceux-ci qui souvent sont en souffrances et en difficulté dans ces mêmes assemblées.

Je me suis interrogé et me suis dit :

Est-ce réellement à Dieu que sont destinés ces dîmes et ces offrandes ?

Dieu en a-t-Il besoin ?

Ce texte du livre du prophète Esaïe, m’a apporté des réponses, ou du moins, a attiré mon attention sur le fait que Dieu est Celui qui donne la richesse et l’argent aux hommes. Dieu n’a donc, comme le dit le prophète, n’a aucunement besoin de ces dons et offrandes. Pourtant, si l’on se base sur les paroles de Jésus Lui-même, on peut voir que Ce dernier pousse les hommes à donner à Dieu.

Il dit concernant la question qui lui a été posé au sujet de l’impôt : 

Luc 20.25

Et il leur dit : Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.

Version Lausanne

On peut donc se dire que si Dieu nous donne un travail ou un salaire, que nous pourrions Lui donner ce qui Lui revient de droit. J’ai déjà eu l’occasion de le dire, dans les temps de l’ancienne alliance, celle-ci était destinée aux Lévites, à la veuve, à l’orphelin et aux étrangers.

Deutéronome 26.12,13

Lorsque tu auras achevé de lever toute la dîme de tes produits, la troisième année, l’année de la dîme, et que tu la donneras au lévite, à l’étranger, à l’orphelin et à la veuve, pour qu’ils la mangent dans tes portes et qu’ils se rassasient,
tu diras devant Yahweh, ton Dieu : J’ai ôté de ma maison ce qui est consacré, et je l’ai donné au Lévite, à l’étranger, à l’orphelin et à la veuve, selon tous vos préceptes que vous m’avez donnés ; je n’ai transgressé ni oublié aucun de vos préceptes.

Version Auguste Crampon

On voit premièrement que la dîme était consacrée aux Lévites, à l’étranger, à la veuve et à l’orphelin, qu’elle correspondait à une année particulière, de sorte que ceux-ci puissent également se nourrir.

Il est difficile à la lecture de ce passage de comprendre les pressions que subissent les membres de ces communautés. 

Toutefois, l’apôtre Paul lui-même dit ceci au sujet de la dîme et de ceux qui vivent d’elle. Il écrit : 

1 Corinthiens 9.11-14

Nous avons semé pour vous les biens spirituels ; serions-nous très exigeants, si nous voulions recueillir vos biens matériels ?
Si d’autres ont ce droit sur vous, ne l’avons-nous pas à plus forte raison ? Cependant, nous n’avons pas usé de ce droit ; mais nous supportons tout, afin de n’apporter aucun obstacle à l’Évangile du Christ.
Ne savez-vous pas que ceux qui font le service sacré, mangent dans ce qui est offert dans le temple, et que ceux qui servent à l’autel, ont part à l’autel ?
De même, le Seigneur a ordonné que ceux qui annoncent l’Évangile vivent de l’Évangile.
Pour moi, je n’ai usé d’aucun de ces droits, et je n’écris point cela pour les réclamer ; car j’aimerais mieux mourir que de me laisser enlever ce sujet de gloire.

Version Synodale

L’apôtre ne se positionne pas en opposition à la dîme, mais il montre bien que l’essentiel pour lui est d’annoncer l’Évangile du Messie, pas de vouloir s’enrichir avec les bien de l’église.

Il va encore plus loin en indiquant que ce n’est pas ce qu’il fait, ce ne sont pas les œuvres qui le rendraient éligible à la grâce du Seigneur, mais c’est plutôt par la seule volonté du Seigneur, qu’il en hérite.

Aussi, il dit ceci :

2 Timothée 1.9

Fort de la puissance de Dieu, qui nous a sauvés et nous a appelés à une vocation sainte en vertu, non de nos œuvres, mais de son propre dessein et de sa grâce. Il nous l’a donnée dans le Christ Jésus dès l’éternité.

Version Amiot & Tamisier

Le texte nous indique bien que rien ne nous destine à obtenir cette grâce par nos propres actions, nos propres œuvres, mais c’est seulement par Le Messie Jésus que nous avons accès à cette grâce.

Je ne dirai ni de donner, ni de ne pas donner, chacun d’entre vous est libre de comprendre ce que Le Seigneur attend de Lui. Ce que je recommande toutefois, c’est de ne pas donner au-delà de ce que nous pouvons et espérant de Dieu une quelconque faveur ou une quelconque grâce.

Si nous donnons, faisons-le avec convictions, non par la peur ou la crainte de dirigeant oppressant, mais avec le cœur.

Donner avec le cœur