Aujourd’hui commence le Yom Kippour. Ce jour de fête de la communauté juive, le dixième jour du premier mois de l’année civile juive, est le jour désigné pour expier les fautes commises par les hommes envers Dieu au cours de l’année.

Ce jour est un jour de jeune, ponctué par la charge sur un bouc de l’ensemble des péchés du peuple. Le rituel prévoit que ce bouc est envoyé dans le désert pendant que le Grand Prêtre pénètre dans le lieu très saint pour rencontrer Dieu. Cela ne se produit qu’une seule fois l’an.

On peut avoir du mal à comprendre ce rite religieux, mais il représente d’une part ce qui a été mis en place par Dieu quand le peuple était dans le désert. (Cf. Lévitique 16)

En ce jour, la dette, les péchés du peuple sont transférés sur un bouc envoyé dans le désert à Azazel, et un autre pour l’expiation des fautes à Dieu.

Quand je dis que ce rituel est particulier, s’il rappelle le sacrifice pour la réparation des fautes du peuple, il représente également le sacrifice du Messie, qui efface nos péchés.

Avez-vous déjà prêté attention au poids que représente un péché ?

Cette culpabilité d’avoir fauté, l’avez-vous déjà vécu ?

Avez-vous déjà aussi expérimenté la confession et le ressenti de la faute enlevé ?

En Matthieu 18.27, nous est montré, l’importance de la dette remise. Il est écrit : 

Le roi a une telle compassion de lui qu’il le remet en liberté, et même il efface sa dette.

On ne parvient pas toujours à percevoir ce que représente le sacrifice du Messie pour nous libérer du poids de nos offenses. Je sais ce que représente le poids d’un crédit et j’imagine très bien ce que cela aurait pour conséquence sur mon quotidien d’avoir ce crédit remis.

Les commentaires bibliques de ce passage parlent de compassion, de miséricorde de Dieu offrant Son pardon gratuitement à l’homme.

Nous n’avons pas demandé à Jésus de venir nous sauver. Mais Il est venu et a donné Sa vie pour que, nous aussi, nous soyons sauvés.

Pour cette expiation, rien ne nous est demandé. La seule chose que nous avons à faire, c’est de reconnaitre nos fautes et les Lui remettre. Il nous offre Son pardon par Amour pour nous.

Qu’en est-il de nous ?

Arrivons-nous à pardonner ceux qui nous ont blessé, nous ont trahi sans aucune contrainte ou rancœur ?

Demandons à notre Dieu, de continuer de nous offrir Son pardon, pendant qu’il est encore temps de le faire. Qu’Il nous aide à décharger les erreurs des autres vis-à-vis de nous en leur pardonnant leurs fautes, sans rien exiger en retour.

Que cet Amour divin remplisse notre être et que ce geste de compassion envers notre prochain, soit semblable à celui que Le Messie a accompli envers nous.

Nous pourrons alors, comme dans la prière de Jésus, demander à Dieu de nous pardonner comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé. (Cf. Matthieu 6.12)

Matthieu 18.27