Vous n’êtes pas sans savoir que l’ouragan Tammy, passe ou passera très proches des îles de la Guadeloupe cette fin de semaine. Si j’utilise le présent et le futur, à l’heure où j’écris cette réflexion, tous ceux qui se basent sur les prévisions météorologiques, sont dans l’incapacité de dire précisément le jour et l’heure de passage du cyclone.

Si au départ, elle était attendue ce vendredi, à l’heure même où j’écris ces mots, les prévisions encore des hommes tablent pour ce samedi avec un pic du phénomène ce dimanche.

Si j’ai choisi d’en parler, c’est bien parce que depuis quelques jours de nombreux échanges et partages d’images ou de boutades circulent pour dédramatiser et nous faire rigoler un peu.

J’ai moi-même participé à ces boutades, mais dans les échanges que j’ai eus avec un vendeur ambulant pas trop loin de mon domicile, il me faisait part de ses souvenirs des ouragans Maria et Irma passés sur Saint-Martin il y a quelques années.

Nous en sommes arrivées à cette conclusion :

L’homme a beau prévoir tout dans le monde, dans sa vie, il ne peut prendre le dessus sur la nature, ni la contrôler 

Ainsi donc, si nous ne pouvons contrôler ces phénomènes, ces situations qui sont hors de contrôle, nous devons apprendre à lâcher prise.

Nous avons en nous cette coutume et parfois même culture de vouloir tout contrôler, vouloir tout savoir et en quelque sorte diriger notre vie selon nos connaissances, notre savoir, nos habitudes, étant comme on dit :

Maître de mon destin

Le sage Salomon, dans ses proverbes pourtant, nous recommande :

Je pense avoir déjà partagé avec vous cette réflexion que j’ai eue lors de mes déplacements professionnels où je me suis rendu compte que les passagers de l’avion applaudissaient le pilote pour son atterrissage très compliqué avec un fort vent de travers.

C’est à ce moment que j’ai pu comprendre que l’homme mettait sa confiance en l’homme pour ses qualités, ses compétences, mais qu’il oublie que notre souffle de vie n’est pas dans les mains de l’homme, mais du Créateur.

Salomon nous le rappelle et nous indique ceci que nous devons retenir et mettre en pratique :

• Se confier en Dieu de tout notre cœur
• Ne pas s’appuyer sur notre connaissance et intelligence
• Mets-le en premier dans toutes tes voies
• Et Lui, Dieu va préparer le chemin

Le Seigneur, notre Dieu nous invite à ne pas le substituer de Ses prérogatives et responsabilités nous concernant. S’Il est ce Père Céleste aimant, Il ne nous abandonnera pas, Il préparera le chemin, la voie pour nous. 

Mais retenons bien ceci, il ne s’oppose que très rarement à notre propre volonté. Il ne se substitue pas à notre libre arbitre.

Nous devons comprendre, que notre nature charnelle et pécheresse, nous rend captifs de l’ennemi, comme nous l’avons vu dans la réflexion Captif parmi les nations. Ce n’est pas que Dieu n’a pas la possibilité de nous empêcher de pécher, ce qu’Il souhaite, c’est que de nous-mêmes, nous puissions voir notre erreur et que nous ressentions le besoin de définitivement nous en débarrasser. C’est un processus de toute une vie, pour chacun de nos péchés.

Ainsi, une fois que nous comprenons que nos mauvaises actions, que Dieu est en mesure de nous en libérer, nous avons en nous cette volonté de nous soumettre à la Sienne.

Et faire ainsi, nous amène à obtenir Sa bénédiction, comme il est dit dans le livre du prophète Jérémie :

Dieu se doit d’être le pilote de notre vie. Comme ces passagers qui applaudissent à l’atterrissage, nous aussi, devons mettre toute notre confiance en notre Dieu.

À chaque victoire, chaque délivrance de l’esclavage d’une faute, ou encore, à chaque fois que nous aurons privilégié la volonté de Dieu plutôt que la nôtre, nous aurons brisé nos chaines et aurons gagné davantage en confiance à notre Dieu.

Et de là, nous verrons à chaque fois se déverser sur nous Ses cadeaux, Ses bénédictions sur nous.