Ni le commencement ni la fin

Nous avons passé pour certains une année difficile, avec les maladies, les échecs, les difficultés financières. Pourtant, le mois de janvier dernier, nous avons reçu plus ou moins, à quelques exceptions près, des vœux de bonne année.

Si je suis moi-même de ceux qui n’apprécient pas ces vœux parfois souhaités par ceux mêmes qui vont avoir à nous trahir, nous maudire et nous mépriser, j’ai compris cependant, qu’entre les vœux, les souhaits et les pensées du cœur de l’homme, il y a un gouffre.

De même, justes quelques jours avant, nous avons eu avec ces mêmes personnes à chanter et partager la paix en famille ou en communauté, faisant la fête avec eux et désirer profondément une vie de paix et de fraternité.

Ma réticence à souhaiter ces vœux, ne remonte pas à très longtemps. L’an dernier, j’avais compris déjà qu’il n’était plus question de faire des souhaits ou des vœux, mais de transmettre des bénédictions aux autres. Le fait de transmettre des bénédictions indique une volonté de ne rien vouloir de mauvais pour l’autre, mais surtout de croire fermement que c’est Dieu qui est au contrôle de la vie de l’autre.

Dès lors, que nous sommes conscients de cela, nous avons aussi la compréhension que les souhaits de Bonne Année, ne peuvent dépendre que de la volonté divine.

Là, ici, c’est moi qui le dit, comme je le ressens et le reçois. Il ne s’agit pas de simplement prononcer des paroles, belles, douces, mais avoir une véritable volonté, que cela passe de la parole à la concrétisation.

Ainsi donc, met venu à l’esprit, le passage de vœux, de souhaits à des prières.

Si nous savons que c’est Dieu qui réalise nos désirs, notre volonté. Si les vœux que nous voulons faire aux autres, nous désirons réellement qu’ils se réalisent, ne nous reste donc plus à adresser des prières aux Dieu Tout-Puissant qui, connait, les pensées de notre cœur et qui sait si nous nous sommes sincères dans notre requête.

Le Seigneur Jésus Lui-même a eu l’occasion de dire qu’Il était en mesure de lire les pensées même les plus secrètes de nos cœurs. Il est dit :

Nous savons tous, que nous n’avons aucune connaissance des choses à venir, mais nous pouvons présenter à Dieu des requêtes pour que l’avenir de notre prochain et même de nos ennemis, soit meilleur. 

Le Messie dit de plus ceci :

J’ai vraiment eu du mal avec ce passage des écritures à une période. Quand vous êtes oppressés, maltraités, il m’a été compliqué de comprendre que je devais renvoyer de l’amour, puisque c’est Le Père qui répand ce qu’il faut sur les bons comme sur les méchants.

J’ai appris cette année qui s’est achevée, que tout ce qui se déroule dans ma vie, fait partie du plan de Dieu. Aussi difficile que cela puisse paraître, qu’il s’agisse de maladie, de souffrance, de trahison, de méchanceté, de deuil, il me fallait accepter et apprendre du plan de Dieu pour ma vie.

Quand j’ai pu comprendre cela, j’ai pris les choses avec beaucoup plus de recul et de détachement, sachant, que Dieu veillait sur Moi et voulait surtout que j’augmente ma confiance en Lui, ne me voulant aucun mal. 

Voilà ce que Le Seigneur nous dit dans Sa parole : 

Là également, je reconnais qu’il n’est pas simple de comprendre pour quelle raison, l’Éternel, nous cache ce qu’Il fait pour nous.

Je lisais il y a de cela quelques jours, que lorsque nous sommes confrontés à nos difficultés, nos épreuves, toutes les actions menées par Dieu pour nous faire sortir de l’épreuve, toutes les batailles qu’Il mène pour nous, dans le monde invisible, nous sont cachées. 

Nous n’avons dans ce cas bien souvent les yeux que sur nos épreuves, nos souffrances et ôtons le regard sur Celui qui nous aide à sortir de l’épreuve.

Je ne veux pas ici, généraliser cette période de vœux, mettant tout le monde dans le même panier. Mais je pense sincèrement, que chaque fois que nous prononçons ces vœux, ces souhaits, que nous fassions monter vers notre Dieu, une prière Lui demandant le bien pour cette personne. Et Lui, qui est au contrôle de la vie de cette personne, fera ce qu’il faudra pour la préserver et l’arracher des mains de l’ennemi pendant son épreuve.

Ainsi, par nos prières, nous rendrons la paix et la fraternité réelle sur cette terre.