Si l’on connait globalement le sens du mot Marcher, on ne perçoit pas toujours le sens du mot Résigner.

Se résigner est défini principalement dans le sens du comportement que nous adoptons, devant certains événements pénibles, désagréables, une attitude de soumission, d’acceptation.

Cette attitude de résignation prend bien souvent son origine chez certains depuis l’enfance.

J’ai personnellement petit eu à me résigner face à l’injustice des autres. J’ai d’ailleurs longtemps cherché à rejeter le tors sur ceux qui me faisaient face et qui profitaient de moi. Mais avec les années et les remises en questions, j’ai su voir et percevoir quand ces situations devaient perdurer et quand elles devaient cesser.

De même, ces expériences m’ont permis de savoir après me relever et reprendre le chemin pour marcher, avancer sans avoir à abandonner mon cheminement, ma croissance.

J’ai pu voir que je mettais bien trop fréquemment l’accent sur Ma personne, Ma souffrance et non pas en la confiance d’une vie renouvelée.

Quand j’ai pu comprendre qu’il ne s’agissait que d’un passage, d’une étape, je me devais de me lever et de marcher.

Tant pour notre vie terrestre, que notre cheminement spirituel, ce sont des actions de confiance et de détermination qui peuvent nous permettre de nous en sortir.

Il est vrai que c’est tellement plus facile de renoncer, d’abandonner à la moindre difficulté, la moindre épreuve ou embuche.

Pour ma part, ce qu’il m’a été montré, c’est qu’en restant inactif, en ne renouvelant pas ma détermination à ne pas stagner, ma vie serait et resterait terne, dépourvu de sens.

Il m’a fallu apprendre à saisir les opportunités qui se présentaient devant moi et voir en elle le déclic qu’il me fallait pour me relever.

J’ai trouvé dans les écritures une situation un peu semblable qui m’a permis de comprendre la situation qui était la mienne.

Dans cette version du texte de l’évangile, le mot brancard donne une vision relative à un malade, une personne dépourvu de moyen de se mouvoir. Mais nos situations, et même si c’en était le cas, il est question pour nous de vouloir changer de situation.

Il s’agit donc avant tout de notre volonté à nous mettre en action.

Le verset précédent nous indique qu’il attendait de l’aide pour être plongé dans le bassin et avoir la guérison.

Cette histoire m’a permis de comprendre au moins deux choses :

1. Ne pas attendre sur un homme pour m’en sortir de mes situations difficiles, mais avoir la volonté, le désir de m’en sortir
2. Ne pas mettre ma confiance en un lieu où des prodiges et des miracles se font, mais plutôt de m’appuyer sur Mon Seigneur et l’Esprit-Saint de Dieu pour trouver la force de me relever et ainsi marcher accompagné par Lui

Ce passage de l’écriture m’a également montré que Jésus aurait pu tendre la main à cet homme pour l’aider à se relever, mais Il s’est contenté de lui parler. En procédant ainsi, Il montre à cet homme que toute la force dont Il a besoin est lié à Sa volonté de s’en sortir.

Ne nous reposons plus sur quelconque autre personne, dans ce monde pour nous relever. Dieu à mis en nous Son Esprit-Saint qui nous parle, nous encourage et nous invite à reprendre notre route.

Ne soyons donc plus résigné dans l’épreuve mais décicé à nous remettre en marche pour accomplir la mission qu’Il nous confie.