Loi écrite ou Loi orale

S’il est une chose qui est capitale dans le droit pour rendre la justice, c’est de pouvoir attester de certaines choses. Nos grand-parents disaient toujours, les paroles partent, mais l’écriture reste.

J’ai déjà été amené à parler de la Loi, mais la découverte qui m’a été donné de faire la semaine dernière, m’impose de vous la partager.

Dans le récit de l’histoire de notre grand modèle, Jésus, Le Messie, nous voyons de nombreuses occasions dans lesquelles Il était en opposition avec les docteurs de la Loi.

Je me suis interrogé sur les raisons qui auraient pu amener Celui qui se dit être Maître de la Loi à être en opposition avec ceux qui la garde.

Deux textes me viennent à l’esprit concernant la Loi et les échanges entre Jésus et Ses contemporains.

Le premier est quand les Pharisiens l’accusaient de faire des choses interdites le jour du Sabbat. L’évangile de Marc indique ceci :

Ce jour déclaré saint par Le Créateur au début de toutes choses, où Le Fils Lui-même était présent, est ce qui Lui permet ici de déclarer qu’Il est maître du sabbat. 

Pour comprendre le pourquoi de la confrontation entre les Pharisiens qui, selon la définition sont les conservateurs de la Loi et de son application avec Le Messie, sont indiqués dans cette définition :

Le Pharisien est : Membre d’un groupe juif, se conformant à une observance rigoureuse de la Loi de Moïse et développant le plus possible la tradition orale

La définition nous montre qu’au-delà de se conformer à La Loi écrite de Dieu, donnée Moïse en Horeb, les pharisiens développaient le plus possible la tradition orale.

Le deuxième texte qu’il m’a été montré est celui de l’évangile de Matthieu dans lequel le Messie n’a cessé de dénoncer l’hypocrisie et des Scribes (Docteur de la Loi) et des Pharisiens en disant :

Dans l’une de ces émissions diffusées sur France 2, le 05 décembre, Le Rabbin Josy Eisenberg déclare ceci :

Nous avons réfléchi avec Julien Darmon à la Torah écrite qui a été le fondement du Judaïsme pendant des siècles. Et puis les choses ont changé, on peut dire que le fondement du Judaïsme, ce n’était pas la Torah écrite, bien qu’il y a un grand respect de l’écrit, mais la Torah orale qui a été mise par écrit, c’est là le paradoxe dans le Talmud

Voilà donc ce que reprochait Le Messie à ces Docteurs de la Loi de son époque.

Je ne sais plus du coup, si dans notre pratique des écritures, nous observons les règles de la Loi écrite dite de Moïse ou si c’est la Loi orale écrite, Le Talmud que nous observons.

L’apôtre Paul dans son récit de la lapidation d’Etienne, dit ceci :

Dans son récit, Paul ne le dit pas clairement, mais il faisait partie de ces hommes qui ont accusé Etienne, même s’il n’est pas dit qu’il a participé à la lapidation.

Pour ma part, après avoir moi-même été entraîné dans des considérations intellectuelles, humaines et personnelles pour être visiblement moins astreint à la Loi, je me rends compte aujourd’hui que je me dois de me rappeler La Loi donnée à Moïse et non pas me satisfaire de la loi des hommes, transmise de manière orale.

Le prophète Malachie dans son livre nous dit ceci :  

Je reprends ici le mot, Paradoxe, utilisé par le Rabin Josy Eisenberg quand il dit :

C’est là le paradoxe dans le Talmud

En effet, c’est un véritable paradoxe de savoir que Dieu, par la bouche de Son prophète Malachie, indique au peuple quelques années avant la venue du Messie de toujours se rappeler la Loi de Moïse donnée par Dieu et que ces mêmes hommes, docteur et gardien de cette Loi la transforme et la transmette de manière orale.

Il convient, comme le disait un étudiant des écritures saintes, si le concepteur de l’homme donne à ce dernier un mode d’emploi et d’utilisation, c’est pour que ce mode puisse être appliqué.

La question est de savoir :