Dans notre réflexion d’hier, nous nous sommes un instant intéressé à la situation de nos pays et territoires. Nous avons pu comprendre que la situation économique ou sociale de nos pays, sont fortement liées à eux à qui nous donnons notre confiance.

Nous avons ainsi, depuis hier, commencé à évoquer Celui qui est toujours présent et à qui nous devons vouer, notre confiance.

Mais au-delà e cette nécessité de faire confiance à l’homme ou à dieu, il m’a paru important de relever que dans le cadre de la situation de privation de source d’énergie, que nous perdions aussi, tout moyens de distractions et de divertissements.

En parlant de distraction, de divertissement, nous avons presque tous entendu ce titre de l’artiste Krys qui disait :

Ah, la vie qu’on mène, c’est waouh

Considérons un instant ces situations, tant du côté de la population que de celui des commerçants, ou de l’état, nous pouvons voir que la vie n’est pas si Waouh que cela.

Nous nous devons de tirer quelques enseignements de tout cela. Hier, nous avons vu que Celui en qui nous devons mettre notre confiance, n’est pas l’homme, mais Celui qui est la source de tout, Dieu Lui-même en Son Fils Jésus qui apporte la Paix.

Je ne dis pas que les choses sont faciles et simples à faire. Bien au contraire, puisque moi-même, alors que je me disais que ce moment sans électricité, sans distraction, ce devait être un moment dans le silence, de m’entretenir avec mon Dieu. Quel meilleur moment que celui où, sans télé, sans téléphone portable, sans ordinateur, et même sans écrit, pour parler avec Lui ?

Je l’admets, j’ai fait une pause, mais une fois l’électricité revenue, ma première réaction a été de me replonger dans mes distractions télévisuelles et de navigation sur internet.

Finalement, malgré les divergences entre la réalité et nos attentes, entre ce que nous observons et nos aspirations, notre attachement à la vie qu’on mène et à sa qualité reste indéniable.

Ce texte, tout en fixant certaines règles de conduite, indique que nous devons profiter de l’instant présent, en ne nous plaignant pas de ce que nous avons, parce que Dieu est avec nous et qu’Il ne nous abandonne pas.

Hier, malgré une très bonne journée passée avec mon père, j’avais un sentiment de vie incomplète. Je le disais à mon épouse en ces mots :

La vie que je mène n’est pas celle que j’aurais voulu ou encore rêvé, elle n’est pas waouh. Toutefois, je ne me plains pas parce qu’Il Me soutient et Me protège

Si les premiers instants, je n’ai rien fait d’autre que d’exprimer mon ressenti, un peu comme mon ami Job, j’ai veillé à ne point faire un quelconque reproche à mon Dieu.

C’est alors qu’Il m’a transmis ces paroles :

Je ne veux que ton bonheur

Si l’expression la plus fréquemment utilisée pour profiter de la vie est Carpe Diem, j’ai compris que ce ne pouvait se limiter à cela.

La définition de Carpe Diem est en gros de profiter de l’instant présent, d’aujourd’hui, sans se soucier de demain. Dans le fond, cette manière de vivre, sans se soucier de demain, est en effet intéressante, mais ne pourra nous permettre de vivre pleinement l’instant présent qu’en étant accompagné de notre Dieu, nous l’avons vu qui nous préserve et nous protège des dangers invisibles.

C’est dans cette perspective que l’Ecclésiaste dit ceci :

S’il est un fait important dans la vie de l’homme que de se divertir, s’amuser, s’égayer pour être heureux, cela ne peut, cela ne doit être fait sans que cela ne soit associé à la volonté de Dieu.