Libéré mais enchainé
Certains d’entre nous garde en eux le souvenir d’histoire relevant du passé de leurs grands-parents ayant connu et vécu l’esclavage.
Pourquoi garder le souvenir de ce qui a fait mal et qui a détruit des vies ?
Ces choses que nos parents ont vécues, n’ont probablement pas été écrites, mais ont fait l’objet d’une transmission orale pour arriver jusqu’à nous sur plusieurs générations.
Le peuple juif par exemple a connu des périodes identiques et les livres d’histoires retranscrivent ces pans de leurs vies, mais d’autres récits n’ont certainement pas été retranscrits.
Si l’on garde en tête le souvenir de choses blessantes, c’est généralement pour éviter qu’elles ne se répètent dans le temps. Il serait compliqué pour un humain de revivre son asservissement de manière répétitive.
De quoi sommes-nous esclave ?
Qui avons-nous pour maître ?
Avant de répondre à ces interrogations, il convient de voir clairement ce qu’est l’esclavage. Dans le dictionnaire, il est dit que l’esclave est celui qui est sous la dépendance totale d’une personne ou d’une institution ou d’une chose.
Nous en avions parlé, pendant cette période de pandémie, l’impression que j’avais était que nous n’étions plus en mesure de savoir ce qui était bon ou mauvais et qu’il fallait que ce soit le gouvernement qui nous indique ce que nous devions faire.
De même, dans notre cheminement spirituel, nous ne devons être soumis à aucune autorité humaine qui déciderait ce qui est bon ou mauvais.
Le Créateur a voulu nous faire et nous rendre libre tout en nous fixant malgré tout quelques règles de vie en communauté.
Je pensais d’ailleurs récemment sur le sujet et me suis rendu compte qu’Il nous en a donné 2 commandements :
- Aimer Dieu
- Aimer son prochain
Ces deux commandements pour certains sont lourds et difficiles à appliquer, mais ces mêmes personnes arrivent à appliquer dans la société toutes les règles contraignantes du gouvernement.
Mon réveil ce matin a été avec cette chanson du répertoire de la pièce de théâtre de mon ami qui dit que le Seigneur m’a libéré.
De quoi nous a-t-il libéré ?
Le livre de Paul aux Romains, dit ceci :
Or, ayant été rendus libres du péché, vous avez été asservis à la justice. Je parle à la manière des hommes, à cause de l’infirmité de votre chair. Romains 6.18
Ce que l’apôtre Paul nous dit, c’est que nous avons été libérés du péché.
Il précise cependant que notre liberté nous astreint à un autre esclavage qui est celui de la justice. Je précise encore une fois, il ne s’agit pas de la justice des hommes, mais de la justice de Dieu. L’homme n’a que faire que nous soyons ou non des pécheurs, mais Dieu, se bat pour avoir notre âme.
Voulons-nous nous défaire des chaines de l’esclavage, du péché pour être représentant, de la justice de Dieu ?
On peut se dire qu’être esclave de la justice, c’est de nouveau un esclavage, mais ici il s’agit plutôt d’être fier d’avoir acquis la liberté et d’être débarrassé du péché.
Vivons et faisons part aux hommes de toute la reconnaissance et la fierté que nous avons de servir un Dieu si aimant qui nous a arraché de la main de l’ennemie. Ne gardons le souvenir de nos actes répréhensibles passés, que pour nous rappeler ce que cela a couté à Dieu pour nous détacher de nos fautes.
Romains 6.18