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Réflexion du jour
La justice en héritage

Aucune arme forgée contre toi ne réussira ; et tu condamneras toute langue qui s’élèvera contre toi en jugement. Tel est l’héritage des serviteurs de l’Éternel, et la justice qu’ils recevront de moi, dit l’Éternel.

Esaïe 54.17
Version Ostervald

L’héritage des serviteurs de l’Éternel

On parle généralement d’héritage à la mort de quelqu’un. Et, il est aussi fréquent qu’à la mort de ce dernier, tous les héritiers sont conviés pour connaitre la part qui lui est réservé dans l’héritage laissé.

Il arrive aussi, que ceux qui reçoivent l’héritage, autrement nommés les légataires, se retrouve à devoir payer le prix et la dette qu’ait laissé leur testateur.

C’est, pour les héritiers, un lourd fardeaux que de devoir payer pour des dettes laissées par ses parents.

Hier, nous avons entrevu, la guérison à laquelle nous pouvons prétendre par l’obéissance et le salut qui nous est offert par Jésus.

Cette guérison promise, nous la recevons de la main de l’Éternel Lui-même par la mort de Son Fils, Jésus.

Mais en matière d’héritage, nous l’avons vu, il peut y avoir un héritage positif tout comme un héritage sous forme de dette.

De quelle dette avons-nous hérité ?

Qui nous l’a légué ?

Il arrive bien souvent, dans ce monde qu’est le nôtre, que nous soyons amenés à contracter des emprunts et par conséquent, nous nous retrouvons condamnés à les régler. Mais quand nous héritons de nos parents qui eux ont contracté ces dettes, nous nous trouvons en difficulté.

Nous avons cet exemple dans les écrits biblique de cette femme avec un enfant, dont le mari, quoique craignant Dieu, avait un créancier intraitable. Ce dernier, décida d’emmener ses fils et d’en faire des esclaves.

2 Rois 4.1

Une femme d’entre les femmes des fils des prophètes cria vers Élischa, en disant : Ton serviteur mon mari est mort, et tu sais que ton serviteur craignait l’Éternel ; et le créancier est venu pour prendre mes deux fils, pour qu’ils deviennent ses esclaves.

Version Samuel Cahen

En prenant lecture de ce récit, je n’ai pu m’empêcher de me comparer à la situation de cette femme. Et pour répondre à la précédente question, je me suis vu esclave par mes fautes de l’ennemi qui me réclame pour faire de moi son esclave.

Mais de la même manière que nous avons vu hier, que Jésus, par Ses meurtrissures, nous a délivré et guéri, de même, il nous est dit qu’Il a payé notre dette pour que nous en soyons définitivement délivrés, déchargés.

Nous trouvons ce passage dans l’épitre de Paul aux Colossiens dans lequel il est écrit :

Colossiens 2.14,15

Il a biffé l’acte, dont les clauses nous étaient contraires, et l’a supprimé en le clouant à la croix;
il a dépouillé les principautés et les puissances du mal, et les a données en spectacle au monde, en les menant en triomphe par la croix.

Version Oltramare

L’acte accusateur, la dette qui était la nôtre et nous condamnait à être esclave de l’ennemi, a été cloué à la croix. Nous sommes donc comme pour cette femme, endettée, devenu libre et ayant sauvé la vie de Ses fils des mains de l’esclavagiste.

Vous pouvez aussi remarquer que le texte de Paul aux Colossiens parle non seulement de la libération des principautés et des puissances du mal, mais de triomphe par la croix, par le sacrifice de Jésus, de spectacle au monde.

Je me permets ici de rajouter, tant du monde terrestre qui a assisté à la mort et à la résurrection de Jésus, mais de Son élévation en gloire, celle venant du Père.

Avons-nous pris en considération ce sacrifice pour les pécheurs comme nous ?

Quel est donc notre héritage ?

Nombre d’entre nous sommes encore malheureusement à se considérer comme des pécheurs, des héritiers de la mort et des esclaves de l’ennemi. La parole de Dieu par la bouche du Prophète Esaïe pourtant nous dit ceci :

Esaïe 54.17

Tout instrument forgé contre toi sera impuissant, toute langue qui se dressera contre toi pour t’accuser sera convaincue d’injustice ; tel est le partage des serviteurs de l’Éternel, et l’arrêt équitable qu’ils obtiennent de moi, dit l’Éternel.

Version Bible du Rabbinat français

Le prophète nous dit ainsi, que nous héritons de la puissance de Dieu pour dominer tous ceux qui viendraient pour nous accuser. Il a fait de nous des serviteurs qui partagent l’héritage de notre Seigneur.

Ainsi donc, par la foi, Je bénéficie de l’héritage qui est donné aux serviteurs de l’Éternel.

J'hérite de la domination sur Mes accusateurs