Le Seigneur lui-même, au signal donné, à la voix d’un archange et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel; alors ceux qui sont morts en Christ ressusciteront d’abord.
1 Thessaloniciens 4.16
Version Oltramare
Le signal donné
Dans le milieu militaire, il y a les appels aux couleurs, aux rassemblements et il convient de ne point être en retard, sous peine de sanction. Si à une époque, on utilisait le clairon, à mon époque, c’était plutôt le sifflet et le cri de l’officier qui étaient d’usage pour appelé au rassemblement.
On peut se demander, d’ailleurs, pourquoi faut-il impérativement dans le milieu militaire crier.
De mes souvenirs, je n’ai jamais reçu un ordre de mes supérieurs sous-officiers, pour lesquels ils ne criaient pas.
Pourquoi le cri de commandement ?
Les soldats seraient-ils sourds ?
Le cri, s’il est utilisé pour se faire entendre, il représente aussi une sorte de stimulant quand il s’agit d’appeler un animal ou de lui donner un ordre qu’il devra respecter et appliquer.
Mais je ne sais si vous avez déjà été confronté aux cris des enfants qui s’amusent, se demandant s’ils ne peuvent pas simplement se parler sans crier.
Dans l’armée, le cri de commandement est un signal qui est donné par un supérieur pour rassembler les soldats en vue de leur donner par exemple des instructions à respecter.
Dans les écritures, il est fait le récit des hommes qui ont poussé des cris à certaines occasions dans le but de faire appel à l’Éternel. Il est dit dans le récit du livre des Chroniques, que les hommes de Juda crièrent à l’Éternel.
2 Chroniques 13.14,15
Ceux de Iehouda s’étant retournés, eurent l’attaque devant et derrière eux. Ils crièrent à Iehovah pendant que les cohenime sonnaient de la trompette.
Les hommes de Iehouda poussèrent un cri de guerre ; et comme Iehouda poussa un cri de guerre, Dieu frappa Ierabeame et tout Israel devant Abia et Iehouda.
Version Samuel Cahen
Il est dit ici, qu’au cri de guerre de Juda, Dieu frappa Jéroboam et tout Israël. Ici, nous avons les cris qui sont utilisés pour faire appel à l’intervention divine et qu’Il vienne agir en faveur du peuple. On peut donc en déduire, qu’à certains moments, nous devons non pas seulement parler à l’Éternel, mais crier à Lui afin qu’Il agisse en notre faveur et qu’Il fasse fuir nos ennemis et adversaires.
S’il existe, nous venons de le voir, un cri d’appel vers le Tout-Puissant, Yahvé Sabaoth, le Dieu des armées, à l’inverse il existe également un cri de ralliement de l’Éternel pour rassembler Ses enfants.
L’apôtre Paul en fait mention dans son épitre aux Thessaloniciens quand il dit :
1 Thessaloniciens 4.16
Car au signal donné, à la voix de l’Archange au son de la trompette divine, le Seigneur en personne descendra du ciel et, en premier lieu, ceux qui sont morts dans le Christ ressusciteront.
Version Amiot & Tamisier
Cet appel du Seigneur qui s’adresse premièrement à ceux qui sont morts et a pour but de réveiller et rassembler ces derniers avant Sa venue.
Le mot grec utilisé ici est Keleuma et signifie un ordre, un cri de commandement.
Pour quelle raison l’Éternel devrait-Il crier ?
Ne connaissons-nous pas notre Dieu pour que nous reconnaissions Sa voix, Sa volonté et que nous soyons prêts ?
Jésus dans les évangiles a voulu nous montrer les raisons pour lesquelles nous ne serions pas en mesure d’entendre Dieu nous parler et connaitre le moment de Son cri d’appel. Il a utilisé une parabole, celle des dix vierges, pour nous indiquer le risque que nous ne soyons pas prêts au signal donné de rassemblement. Il est écrit :
Matthieu 25.6-7
Et comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent.
Or au milieu de la nuit il se fit un cri : Voici que l’époux vient, sortez à sa rencontre !
Alors toutes ces vierges se réveillèrent et préparèrent leurs flambeaux.
Version Lausanne
Sommes-nous prêts ?
Nos lampes ont-elles été approvisionnées en huile ?
L’huile dans les écritures, tant dans l’ancienne alliance que la nouvelle, une importance et un symbolisme qui s’applique à l’Esprit-Saint. Tout ce qui se trouvait dans le sanctuaire devait être oint de l’huile sainte. Cette même huile qui servait à oindre les rois d’Israël.
Exode 30.25-28
Tu en feras une huile pour l’onction sainte, un mélange de parfums, un mélange d’épices, ouvrage de parfumeur. Ce sera une huile d’onction sainte. Puis Tu oindras la tente de réunion et l’arche du témoignage, la table et tous les ustensiles, le chandelier et ses ustensiles, et l’autel de l’encens, et l’autel des holocaustes et tous les ustensiles, la cuve et sa base.
Version Bible de Yéhoshoua ha Masiah
Ainsi donc, faisant le récit des vierges attendant l’époux, l’épouse étant considérée dans la symbolique comme l’église, nous montre que dans l’église, il y a deux catégories de personnes. Celles qui sont considérées comme étant sages, en d’autre terme qui ont avec elles leurs lampes allumées et provisionnées en huiles, et les folles qui n’en ont pas.
Le récit de cette parabole de Jésus nous donne clairement une indication voulant que nous ayons en nous l’Esprit-Saint qui nous préparera à entendre l’appel du Seigneur quand Il reviendra et qu’Il donnera le signal de ralliement à Lui.
Si hier, nous avons pu voir qu’il existait un enlèvement des péchés de l’homme, il existe un autre enlèvement qui est celui des enfants de Dieu, qu’Il connait et en qui repose Son Esprit-Saint.
Posons-nous donc la question :
Avons-nous été oints ?
Dieu a-t-Il mis en nous suffisamment d’huile pour que nous entendions Son crie au son de la trompette ?