Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi.
Jean 15.4
Version Ostervald
Le sarment et Le Cep
Quand on parle de sarment et de cep, il est question de vigne. Le cep est ce qui constitue le pied de la vigne ou le bois de la vigne.
Le sarment est, quant à lui, toute branche, tige de la vigne et qui produit le fruit.
J’ai souvent entendu parler de ce passage des écritures dans lequel Jésus déclare être Le Cep et Ses disciples sont les sarments. Mais je n’avais pas encore compris le sens profond de ce texte.
Que veut nous dire l’Éternel en utilisant cette métaphore ?
Si l’on reste simplement sur l’image de la vigne, on peut visualiser le cep, ce tronc de la vigne, et voir au moment où l’arbre produit ses fruits, les sarments qui portent les fruits.
Nous ne pouvons comprendre le sens de ce passage sans faire un rapide retour sur notre réflexion d’hier Uni au Seigneur dans laquelle nous avons compris l’importance pour nous de nous unir au Seigneur.
Il convenait donc pour nous de veiller après notre alliance avec Lui par le baptême, de nous unir à Lui par Le même Esprit-Saint qui est en Lui.
Ce n’est donc qu’en notre attachement à Lui, au tronc qu’Il est, que nous, sarment pouvons porter des fruits. Il dit ceci :
Jean 15.4,5
Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi.
Je suis le cep, et vous êtes les sarments : celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit, car hors de moi, vous ne pouvez rien faire.
Version Oltramare
Si nous avons compris l’importance d’être uni au Seigneur pour porter des fruits, à quoi correspond le fait de demeurer en Lui ?
On parle généralement de demeure, de maison dans laquelle on peut se réfugier et s’abriter. Certains ont compris et trouvent en la demeure de l’Éternel, Sa maison terrestre, un abri et un sanctuaire dans lequel ils peuvent trouver du repos.
J’ai moi-même à plusieurs reprises cherché à rompre et me séparer de ce que l’on appelle les églises bâtiments, pour me retrouver seul et éloigner selon moi des doctrines ecclésiales, religieuses.
J’ai pu enfin comprendre que ce n’était pas ce lieu qui était la maison de Dieu, mais que celui n’était qu’un lieu, que l’on peut considérer comme saint dans lequel le fidèle peut se ressourcer, trouver du repos.
Plusieurs choses me sont apparues en relisant ce passage des écritures du livre de Jean.
Si en effet, nous pouvons faire de la maison de Dieu, notre demeure, ce bâtiment ne pourra aucunement demeurer en nous. Ce n’est donc pas ce que ce passage se veut nous enseigner.
Les commentaires bibliques de ce passage des écritures indiquent que Jésus voulait mettre l’accent non pas sur ce que pouvait faire Ses disciples, mais sur Lui qui leur permettait de faire de grandes œuvres. C’est dans ce sens qu’Il a pris cette métaphore se déclarant être le Cep et Ses disciples, même s’ils portent les fruits, ne sont pas ceux qui les produisent.
De même que si les sarments mis en terre, ne peuvent produire des fruits, de même, nous aussi,, si nous ne sommes attachés au Cep, nous ne pourrons produire des fruits.
Quelle conséquence si nous ne sommes attachés au Cep qu’est Jésus ?
Dans la suite du passage, voilà ce que nous dit le Seigneur au sujet des sarments qui ne sont pas attachés à Lui :
Jean 15.6
Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche ; puis on ramasse ces sarments, on les jette au feu, et ils brûlent.
Version Auguste Crampon
Ce verset nous donne clairement ce qu’il adviendra de ceux qui ne demeurent pas en Jésus. Il est dit que ces sarments sèchent, on les ramasse puis on les jette au feu et on les brûle.
Il m’est apparu intéressant de noter que nous ne devons nous tromper de demeure.
J’entendais récemment un responsable d’assemblée de fidèles qui disait que dans cette assemblée, il y avait, même s’il s’agit d’une maison de Dieu, des fidèles qui jamais n’ont porté de fruit.
Gardons donc à l’esprit que si nous ne sommes pas dans la demeure du Seigneur et s’Il ne fait en nous Sa demeure, nous ne pourrons porter de fruits et l’issue pour nous est d’être jeté au feu.
Comprenons bien ce que je dis, ce n’est pas de ne pas aller dans ces lieux de rassemblement, mais de nous y rendre avec l’Esprit de Dieu qui nous uni au Messie.