Le prix du repos
« Ô Dieu, crée en moi un cœur pur, mets en moi un esprit nouveau, vraiment attaché à Toi. » Psaumes 51.12
Le repos, est selon le dictionnaire :
une cessation de mouvement, un état d’immobilité
Mais il est défini aussi comme
État de plénitude, de sérénité de l’âme qui est en union avec Dieu
En prenant conscience du poids de ce mot, Je ne puis que m’interroger sur le cadre et l’orientation de notre étude :
-
l’immobilité
-
la sérénité
◊ L’immobilité :
J’ai le souvenir que jeune, même si je le suis encore, nous étions toujours prêts à bouger, courir, être toujours en activité.
Et les après-midi où nos ainés voulaient, se reposer, particulièrement, le week-end, après un bon déjeuner, nous étions condamnés soit à faire aussi la sieste avec eux, soit à sortir pour gambader à l’extérieur.
À cette époque, le choix penchait plutôt pour l’extérieur.
Aujourd’hui, à la vue des journées intenses de travail, Je donnerai tout pour rester immobile, à ne rien faire si ce n’est de me reposer, me détendre, à siroter une boisson rafraichissante, dans un transat ou sur une plage.
Mais aussi apaisante que cela puisse être, ce repos n’est que partiel puisse qu’il ne procure restauration qu’au corps, mais aucunement à l’esprit et encore moins à l’âme.
Ce type de repos est-il suffisant ?
Répond-il à toutes nos attentes ?
De plus, il y a quelques risques à vouloir, rentrer dans ce type de repos, d’oisiveté.
Dans le livre de 2 Samuel 11, il nous est donné un exemple :
Verset 1 : « L’année suivante, à la saison où les rois ont l’habitude de partir pour la guerre, le roi David envoie le général Joab et ses officier combattre avec l’armée d’Israël les Ammonites. »
Dans ce texte, il est précisé, que c’est la saison où les rois partent pour la guerre que le roi David, ne part pas au combat, mais se fait remplacer par son général, Joab.
On peut déjà en déduire que l’oisiveté peut amener à la paresse.
Une locution proverbiale dit d’ailleurs ceci :
L’oisiveté est l’ennemie de l’âme, mauvaise conseillère et mère de tous les vices.
Étonnamment, l’oisiveté du roi a en effet réveillé chez lui certains vices.
Quelle a été le vice réveillé ?
Verset 4 : Il envoya des messagers chercher la femme d’Urie, coucha avec elle
J’en viens donc à me poser cette question :
Était-ce un vice ou un péché ?
Un roi fatigué, usé, ne pouvant aller combattre, trouve suffisamment de force pour avoir des rapports avec la femme de son soldat.
Chacun se fera son avis, sa propre opinion.
Toutefois, je vous encourage avant de porter quelconque regard accusateur sur l’oint de l’Éternel à sonder vos propres cœurs et voir si vous n’avez également aucun vice caché.
Comment Le Créateur, Le Père aimant, ramène Son oint, Son enfant à Lui ?
Alors le Seigneur envoie le prophète Nathan à David, qui le réprimande avec douceur, sous forme de parabole. (cf. 2 Samuel 12.1)
Vous remarquerez que tout comme nous, David quand il eut été question de l’autre, de son prochain, a sans hésitation été accusateur, cherchant s’il n’avait été arrêté par le prophète, la mise à mort de cet homme.
Puissions-nous dès maintenant donc reconsidérer, nos accusations contre notre prochain, pécheur comme nous même quand il sera mis en accusation.
Positionnons-nous non plus du côté des accusateurs, mais plutôt comme correcteur, prophète, reprenant avec douceur.
Cela nous mène directement à la deuxième partie de notre étude, la sérénité.
Aucun doute que David, une fois son cœur et son péché mis à nu, reconnaissant sa faute et les conséquences de son crime, fut plus serein.
◊ La sérénité :
La deuxième définition du mot repos faisait mention de plénitude, de sérénité de l’âme qui est en union avec Dieu.
Avez-vous déjà gouté à cette sérénité ?
Avez-vous déjà pris plaisir à cette véritable paix ?
On ne peut y prétendre n’importe comment, ni en achetant comme on peut avoir avec un chèque une séance de SPA ou d’un hôtel avec massage et jacuzzi.
Voilà ce que nous dit le Seigneur Jésus, Le Messie, l’envoyer du Père, pour récupérer Ses enfants coupable comme David :
Je vous laisse la paix, Je vous donne Ma paix. Je ne vous la donne pas comme le monde donne. Que votre coeur ne se trouble pas et ne s’alarme pas. Jean 14.27
Le verset de base de notre étude quant à lui nous dit que nous devons avoir un esprit bien disposé.
Voilà donc comment être apaisé :
Ouvrons donc la porte de notre coeur à Celui qui donne la paix.
Pas celle que le monde donne, qui ne dure pas, qui est ephémère, mais La paix qui nous délivre de toutes inquiétudes.
Ouvrons notre âme et notre esprit à recevoir de Dieu, par Son Esprit-Saint tous ces cadeaux qu’Il a pour nous, à commencer par Son Pardon et Son Amour.
Quel est donc notre mission une fois rentré dans la paix, la sérénité, le repos de Dieu ?
Psaumes 51 nous donne quelques pistes :
- Tout faire pour garder l’Esprit Saint de Dieu
- Disposer notre esprit et notre coeur à le recevoir
- Enseigner les voies, la volonté du Créateur aux pécheurs
Tout nous est donc donné pour profiter pleinement du repos du Sabbat, non pas dans l’immobilisme, mais dans la sérénité, la paix et l’union avec notre Dieu,