Le monde dans lequel nous vivons est une société, comme le disait feu Ibo Simon, où l’on ne fait rien d’autre que « singer« , imiter les autres.

J’ai même l’impression qu’il n’existe plus d’authenticité, mais que nous sommes tous dans la recherche de ressembler aux autres.

Certains s’appuient sur ce que montrent les personnalités médiatiques ou publiques et renoncent à leur propre identité.

Ayant récemment été formé sur l’Intelligence Artificielle, pour laquelle je n’ai vraiment aucune appétence, le constat est encore plus flagrant pour moi que de dire :

L’homme ne réfléchit plus, il ne crée plus mais se contente de récupérer, le fruit de la pensée ou de la réflexion de l’autre

Il m’arrive à certains moments d’aller faire des karaokés ou encore d’écouter des jeunes chanter et ils reproduisent quasiment tous le titre de l’artiste avec la même voix de l’auteur plutôt que d’utiliser la leur.

En faisant ainsi, on s’identifie à l’artiste, reprenant parfois la même gestuelle et attitude que celui pour lequel on veut reproduire les codes.

Le croyant, se doit également, non pas de reprendre ce que montrent les hommes, mais plutôt ce que représentent Le Messie et Ses disciples.

L’apôtre Paul le dit d’ailleurs dans son épître aux Corinthiens quand il déclare :

Si nous ne devons imiter les hommes, on pourrait se demander pour quelle raison Paul recommande de suivre son exemple. Paul est en fait un imitateur du Messie. Ce qu’il indique dans ce passage, c’est qu’il a appris à délaisser certaines pratiques pour suivre l’exemple du Seigneur. Il est donc devenu un reflet de ce qu’il avait reçu de Jésus.

Pour rappel, cela peut paraître complètement paradoxal, puisqu’il n’était pas avec Jésus, bien au contraire, il combattait ce qu’enseignaient les disciples qui, eux ont vu et entendu Ses paroles. 

A l’époque de Jésus, le peuple était guidé et suivait les recommandations de l’autorité ecclésiale. Ce que les chefs religieux donnaient comme enseignement, on tachait de l’appliquer.

Mais si l’interprétation, la compréhension de ces hommes religieux, étaient faussées par leur volonté, leurs propres intérêts, ils les véhiculaient au peuple qui les pratiquait en toute confiance.

Je n’ai de cesse de dire que nous ne devons mettre notre confiance en aucun homme. J’ai déjà supporté les conséquences de ma confiance en l’être humain et je continue encore de malheureusement reproduire les mêmes erreurs.

Le Psalmiste à ce sujet dit ceci :

Je l’ai déjà expérimenté, et j’ai même déjà aussi connu ce que c’est que de faire confiance à Dieu. Mais quand on fonctionne avec notre sagesse d’homme, quand on parle le même langage que ces hommes, on ne peut plus entendre la petite voix en nous qui nous prévient du danger, de la ruse, de la tromperie.

C’est précisément ce qui est fait quand nous nous apportons la parole de Dieu aux hommes. S’ils n’écoutent pas la voix de l’Éternel qui les sollicite, ils ne prêteront jamais attention à ce que nous leur apporterons de la part de Dieu.

L’apôtre Jean nous le dit dans ses écrits :

Quand nous connaissons Dieu, quand nous avons appris à vaincre l’ennemi et toutes ses ruses, nous devenons des imitateurs du Messie. Mais reflet de Dieu, nous éloigne du langage des hommes et ne permet plus de parler comme les hommes.

Le message que nous apportons aux autres de même n’est pas notre message, mais le message que l’Esprit met en nous afin de le transmettre.