Cette année, nombreux ont été les fruits portés par les manguiers. Les avocatiers également ont été très porteur au point que depuis plus de deux mois, je ne cesse de partager avec mes proches, amis et collègues les fruits de l’arbre.

J’ai par contre un manguier qui a du mal à porter du fruit, bien que les deux seuls fruits portés date de plus de deux ans et étaient très bons.

J’en connais qui ne saurait résister à une belle mangue, mais si cette mangue a une tache ou une blessure, hésiterait à la manger.

Ces deux arbres, manguiers et avocatiers avec leur production différente, m’ont amené à réfléchir à ce que je produisais comme fruit.

Je ne suis peut-être pas un arbre fruitier, mais mes actions, mes travaux produisent des œuvres considérées comme étant des fruits.

Que produisons-nous ?

Les fruits produits sont-ils bons ou mauvais ?

Beaucoup d’entre nous, ne produisons rien et nous contentons de vivre, ou nous laisser vivre sans nous intéresser au témoignage que nous laissons, ni à l’image que nous renvoyons.

Je me suis interrogé sur le manguier qui depuis des années et qui à chaque saison fleurit, mais ne produit aucun fruit.

Dois-je le couper ?

Devrais-je m’en débarrasser ?

En me posant ces questions par rapport au manguier, je me suis dit, si mes œuvres, mes actions qui n’ont aucun effet sur la mission que Le Seigneur m’a confiée, à quoi bon continuer et persister. Si les fruits de mon travail professionnel n’a aucune reconnaissance de mes responsables, pourquoi devrait-on me rémunérer.

Nous ne pouvons continuer de rester dans notre confort, notre position d’être simplement pour être. Me revient cette phrase qu’un prédicateur avait dit dans ma communauté : 

Si un croyant, a une vie tranquille, n’est pas secoué ou éprouvé, il doit se remettre en question sur sa spiritualité.

J’ai eu du mal au tout début à comprendre ce qu’il voulait dire. Quelques années après, quand mon engagement à travailler pour le maître a commencé à porter du fruit, quand était visible la transformation en moi, un lot d’épreuve s’est présenté. J’ai compris que le travail que j’accomplissais devait certainement déranger l’autre ainsi que ses agents.

Je vous encourage, dans vos communautés respectives, pour ceux qui en ont une, dans vos entreprises ou encore dans votre entourage, à travailler partout et produire de bons fruits.

Me vient ces deux textes de l’évangile de Matthieu : 

Quand un arbre ne produit pas de bons fruits, on le coupe et on le jette dans le feu. Matthieu 7.19

Ou encore cette parabole où Le Messie parle de bonnes semences et de mauvaises semences. Il dit que la finalité pour la mauvaise est là aussi le feu. (Cf. Matthieu 13.36-43)

Faisons-nous de notre mieux pour que nos fruits soient bons ?

Avons-nous déjà compris la mission qui est personnellement la nôtre ?

Ce qu’il y a de magnifique avec Dieu, c’est qu’Il nous laisse le choix. Nous avons le choix de produire ou de ne pas produire des fruits. Nous avons le choix de jouir de notre vie sur cette Terre comme nous le voulons. Nous avons le choix de travailler pour lui et en même temps pour nous.

Quel que soit le choix que nous faisons, Il en tiendra compte quand nous paraitrons devant Son trône. À nous maintenant, à nous aujourd’hui, de nous positionner. Soit ivraie, soit bon grain.

Matthieu 7.19