Il n’est personne, qui, après avoir allumé une lampe, la couvre d’un vase, ou la mette sous un lit; mais on la met sur un pied, afin que ceux qui entrent voient clair.
Luc 8.16
Version Oltramare
Lampe éteinte ou allumée
Il y a de cela quelques jours, j’ai été réveillé avec une vision d’une sortie d’une épreuve, la sortie d’un tunnel dans laquelle il m’était dit :
Tu as bien porté ta croix, maintenant, tu peux allumer la lumière, tu es maintenant libéré et déchargé de ton fardeau
Généralement, dans nos rêves ou visions, nous avons du mal à comprendre ou interpréter le sens des messages qui nous sont laissés. Mais dans ce cas, une chose était bien claire, la lumière jaillira pour moi.
Cela me fait me rappeler, une vision à mon retour en Guadeloupe, dans lequel je me retrouvais embourbé dans des sables mouvants de boue, sans pouvoir sortir de ma propre force.
Ce n’est qu’après m’être remis à Mon Sauveur, que j’ai pu voir s’éclaircir l’eau sous mes pieds et pouvoir entreprendre une sortie de ce cours d’eau devenu bien potable.
Ces deux visions bien éloignées l’une de l’autre montrent pour autant une même fin :
La sortie de moments difficile pour jouir d’un côté de la clarté de l’eau, sa potabilité, elle qui était boueuse avant, et la lumière qui était maintenant accessible et qui me permettait de voir un peu plus clair, mais surtout la sortie de l’obscurité, des ténèbres.
Que comprendre de cette récente vision, révélation dans laquelle la lumière éclairait mon chemin ?
J’ai pu ainsi, comprendre ce que m’indiquait cette vision quand je me suis rappelé cette parole du Psalmiste qui disait :
Psaumes 119.105
Ta parole est un flambeau pour diriger mes pas, et une lumière pour mon sentier.
Version Samuel Cahen
Le mot hébreu utilisé ici est niyr et qui a été traduit par lampe dans la version Second. Mais ce mot a une racine primaire qui est nuwr et qui signifie et a le sens de fournaise ardente, de flamme, de feu.
Pour ceux qui n’ont pas encore compris ou qui ont du mal à voir où je veux les amener, en quelque sorte, quand le Psalmiste David, parle de flambeau de
lumière, qu’est La Parole de Dieu, qui éclaire son chemin, il indique que La Parole est non seulement une lumière, mais qu’elle est une puissance, telle une fournaise.
Pour rappel, dans le récit du livre de Daniel, il est indiqué ceci au sujet de la fournaise :
Daniel 3.22
car le commandement du roi pressait fort. Et comme la fournaise était extrêmement embrasée, les flammes du feu firent mourir les hommes qui y avaient jeté Sidrach, Misach et Abdénago.
Version Amiot & Tamisier
Cette histoire des amis de Daniel, nous donne un aperçu de la puissance de La Parole de Dieu.
Il est de plus dans le livre du prophète Malachie dit ceci au sujet de La Parole de Dieu :
Malachie 3.19
Car voici : Le jour vient, ardent comme un brasier, où tous les arrogants et ceux qui font le mal seront comme du chaume. Ce jour-là, ils seront consumés par le feu, déclare l’Éternel des armées célestes. Et il n’en restera ni rameaux ni racines.
Version Bible du Semeur
Mais si La Parole de Dieu est comme une fournaise, qu’elle est-elle donc cette Parole ?
Nous avons déjà pu faire la relation entre la Parole de Dieu et La personne de Son Fils considéré dans l’évangile de Jean comme étant Lui-même La Parole. (Cf. Jean 1)
Mais au sujet du feu, on peut également faire la relation entre le feu et Jésus, La Parole de Dieu.
Dans l’évangile de Luc, Jean le Baptiste dit ceci au sujet de Jésus :
Luc 3.16
Jean prit la parole, et dit à tous : pour moi, je vous baptise d’eau ; mais il en vient un plus puissant que moi, duquel je ne suis pas digne de délier la courroie des souliers ; celui-là vous baptisera du Saint-Esprit et de feu.
Version David Martin
Jésus, Celui qui est La Parole de Dieu, de la bouche duquel sort La Parole puissante au point de guérir les malades et de ressusciter des morts, est Celui qui nous permet d’être baptisé du Saint-Esprit et de feu.
Quelle place donnons-nous à l’un comme l’autre de ceux-ci ?
Avons-nous reçu le baptême du Saint-Esprit ?
Avons-nous expérimenté la puissance de La Parole de Dieu, le feu dévorant ?
Nous avons été alertés et préparés pour accomplir avec la Puissance de La Parole de Dieu des choses remarquables. Paul dit d’ailleurs dans son épitre aux Hébreux :
Hébreux 12.29
Car notre Dieu est aussi un feu dévorant.
Version Auguste Crampon
Nous ne pouvons, nous ne devons retenir La Parole de Dieu, cette Parole qui est un feu dévorant sans la faire briller en nous et à travers nous.
À ce sujet, il nous est dit dans l’évangile de Luc que nous ne pouvons, une fois que nous avons reçu ce feu dévorant, la cacher, la retenir, au risque de l’éteindre.
Luc 8.16
Il n’est personne qui, après avoir allumé une lampe, la couvre d’un boisseau ou la mette sous un lit. Au contraire, on la place sur un support, afin que ceux qui entrent voient la lumière.
Version Synodale
Ne laissons donc pas s’éteindre La Parole de Dieu, ni Son Esprit, mais faisons rayonner autour de nous cette fournaise ardente qui fait tomber nos ennemis, mais qui éclaire aussi notre chemin. Gardons notre lampe allumée et non pas éteinte. La lampe allumée est une puissance de Dieu, mais une lampe éteinte est une foi qui se meurt.