O profondeur des trésors de la sagesse et de la science de Dieu ! que ses jugements sont incompréhensibles, et ses voies impénétrables !
Romains 11.33
Version Grande Bible de Tours
La Sagesse de Dieu
Hier, j’ai eu l’occasion d’être alerté à deux reprises au sujet de la sagesse. La première par un ami frère qui me qualifia de sage et la deuxième par ce message écrit des réseaux sociaux dans lequel un sage répondait à une interrogation concernant le véritable ami. Ce sage répondit ainsi :
Le véritable ami est la personne qui ne fait pas disparaître les problèmes de la vie, mais qui ne disparait pas de ta vie quand tu as des problèmes
Réponse que l’on pourrait catégoriser comme étant celle d’un philosophe. La définition qui est faite du philosophe d’ailleurs est celle-ci :
Personne qui étudie rationnellement la nature ; personne qui cherche la vérité et cultive la sagesse
C’est également celui qui réfléchit sur le sens de la vie humaine
Ces deux définitions et sens qui sont donnés au philosophe pousse ce dernier à se positionner en opposition avec la croyance religieuse qu’il considère comme étant une superstition.
Si l’on doit maintenant considérer la sagesse, qu’elle serait-elle ?
Telle est la définition qui est donnée à la sagesse :
Connaissance du vrai et du bien, fondée sur la raison et sur l’expérience
On a ici, une définition bien opposée à celle de la philosophie. Le dictionnaire nous indique que la sagesse est fondée sur la raison et l’expérience. Je peux me laisser tenter de dire que la philosophie s’est limité à la raison, là où la sagesse s’est formée d’expérience.
Comment les écritures parlent-elles de la sagesse ?
L’apôtre Paul, dans son discours aux Romains, dit ceci :
Romains 11.33
O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu! Que ses jugements sont mystérieux et ses voies impénétrables !
Version Oltramare
Paul associe inéluctablement la sagesse à la connaissance de Dieu. Certaines traductions parlent de science de Dieu. Nous pouvons voir, par ce verset, que la sagesse ne peut être définie sans la connaissance de Dieu.
Le psalmiste quant à Lui parlant de la sagesse nous dit :
Psaumes 111.10
Le commencement de la sagesse est la crainte de l’Éternel ; tous ceux qui s’y adonnent ont une bonne intelligence. Sa louange subsiste à toujours.
Version Lausanne
On associe souvent la sagesse à la lecture de ce texte, à la crainte, la peur de Dieu.
Mais est-ce vraiment quand nous aurons peur de Dieu que nous le connaitrons ?
Les commentaires bibliques des écritures nous indiquent que la crainte dont il est fait mention :
Est celle, qui procède de la foi et produit l’obéissance, est le premier pas dans la voie de la sagesse. Il s’agit ici avant tout de la sagesse pratique, qui consiste à suivre dans la vie la seule voie véritablement bonne
Ce qu’il nous est ainsi dit ici, c’est que la connaissance de Dieu, La Sagesse, est de commencer à mettre en pratique Ses commandements avec foi.
Et mon ami Job de le confirmer quand il dit :
Job 28.28
Et il a dit à l’homme : Voici, la crainte de Dieu, c’est la sagesse ; s’éloigner du mal, voilà l’intelligence.
Version Samuel Cahen
C’est paroles que Job prononcent et qui sortent de sa discussion avec Le Créateur indiquent clairement que la sagesse, c’est s’éloigner du mal. Si nous ne nous éloignons pas du mal, nous ne pouvons nous présenter devant Dieu. C’est la raison pour laquelle Le Créateur a mis un intermédiaire entre l’homme pécheur et Dieu, Jésus, Le Juste.
C’est par Lui que nous sommes débarrassés du mal et de nos fautes et que nous pourrons nous présenter devant Dieu.