Il est fréquent que certains d’entre nous, couvrent leurs fautes ou erreurs en les rejetant sur les autres. Nous avons, si nous revenons dans nos années en enfance, pris cette habitude de rejeter sur le petit frère, ou la grande sœur, nos erreurs pour échapper à la punition.

Et même sur les amis, nous remettons nos fautes afin de ne pas avoir à porter les conséquences de nos actes.

Je vous propose de nous attarder sur ces cas et de voir ce qu’en pense le Créateur.

Dans ma réflexion, je me suis rendu compte que nous n’avons aucun scrupule, à nous dédouaner de notre faute pour en tenir responsable un innocent. Et cela va jusqu’à l’accusation de nos meilleurs amis.

Pendant que je rassemblais les éléments de cette réflexion, je suis tombé sur des situations pour lesquelles, le fautif, voulant se décharger de sa faute, la remettait sur son meilleur ami, le chien.

Cela m’a fait penser à cette publicité dans laquelle cet enfant, voulant échapper à la punition de sa mère, enseignait au perroquet à dire : 

C’est Maurice qui a mangé le chocolat

 S’il arrive que ces animaux mettent parfois la pagaille dans une maison, que ce soit un chien, un chat, où autre animal de compagnie encore, nous ne pouvons échapper à notre responsabilité dans le désordre qu’il y a chez nous.

Je pense irrémédiablement à Adam et Ève dans le jardin, ou encore à Caïn leur fils, voulant échapper à la condamnation divine, a préféré dire qu’il n’en était pas le gardien.

Si l’on a cette volonté de remettre sur notre semblable nos fautes et nos erreurs, Le Dieu sachant tout, ne pourrait être trompé. Il est dit dans le livre du prophète Ezéchiel :

Pour appuyer cette affirmation, revenant sur l’histoire d’Adam et d’Ève, il est écrit :

Dieu, Celui que Je connais, n’est pas un Dieu de désordre ou de confusion, comme le dit l’apôtre Paul dans son épitre :

Le Créateur, veut que nous puissions vivre dans nos assemblées tout comme dans nos foyers, nos entreprises, dans Sa Paix.

Le mot hébreu hamam est celui qui est utilisé pour traduire le mot désordre. Mais il est aussi utilisé pour décrire la confusion, et écraser, détruire ce qui existe déjà.

Un texte qui me revient de nouveau, est celui de Jean, où le Messie nous dit ces paroles qui devraient nous permettre de mieux visualiser ses manœuvres nous poussant à mettre du désordre et non la paix entre nous.  

J’affirme donc, sans aucune retenue, que c’est l’ennemi qui est derrière l’esprit de la confusion et qui ne cherche à voler, détruire ce que Dieu a préparé pour nous. C’est de notre responsabilité, de reconnaitre ce qu’il veut faire de nos erreurs, de nos fautes. Il fera tout ce qui est en son pouvoir, pour nous tenir éloigné de la repentance, de la confession. Il nous poussera par contre à rester dans la confusion, dans le désordre sans accepter la paix que Le Seigneur nous offre.