2 Rois 4.30
Et la mère du jeune garçon dit : L’Éternel est vivant, et ton âme est vivante, que je ne te laisserai point ! Et il se leva, et s’en alla après elle ?
Version John Nelson Darby
La mère attachée à Dieu
On prend généralement pour habitude et coutume d’honorer les parents une fois dans l’année. Pourtant, être mère est une activité qui n’a pas de fin.
Je me suis toujours dit, qu’une mère se devait d’être choyé tout au long de sa vie.
J’ai d’ailleurs, ces derniers temps, assisté à des situations relatives à l’attachement que les enfants portaient à leur mère et aussi de la fidélité de la mère dans l’accompagnement de sa progéniture, même quand celui-ci est devenu adulte. Il y a de cela plus de huit jours, je regardais dans une assemblée de croyant un fils avec le visage fermé, au regard très dur, mais qui était d’une douceur, d’une affection et un amour fort pour sa mère. Cette dernière a dû quitter l’assemblée un instant et le voir se lever et l’accompagner me toucha énormément.
Comment cet homme si attentionné et si doux avec sa mère pouvait-il avoir ce visage si sévère et fermé ?
La réponse à cette question, je l’ai eu quelques jours après, où cette dame âgée, me disait toute la rancœur que son fils avait pour l’assemblée du fait d’attitudes et de comportements malveillant à son encontre.
Le deuxième récit relatif à l’attachement d’une mère est lié à l’interview d’une actrice guadeloupéenne qui a accompagné son fils jusqu’au bout d’un procès où celui-ci a été condamné pour avoir mis fin à la vie d’un autre.
Celle-ci racontait comment cela avait été difficile pour elle d’entendre tout ce qui se disait lors du procès contre son fils. Mais elle a su mettre en retrait sa carrière cinématographique pour assister son fils jusqu’au bout, sans pour autant le dédouané, le disculper de son acte condamnable.
Ce qui m’a le plus toucher dans son récit, c’est l’attention et la peine qu’elle avait pour la famille de la victime. Aussi difficile que cela puisse être pour cette femme célèbre, que les médias ont voulu déstabiliser, elle se réconfortait par les encouragements qu’elle recevait de part et d’autre de la population, mais surtout de la confiance qu’elle avait en son Dieu.
Elle disait, je cite :
Si Dieu a permis, il y a une raison et je sais que mon fils se reconstruira en prison pour devenir un homme.
C’est deux femmes m’ont en quelques jours grandement enrichies et enseignées. Pour l’une, c’est continuer d’aimer son fils malgré l’attachement à sa communauté et sa croyance en son Dieu. Et pour l’autre, c’est l’amour pour son fils et la famille des victimes en s’appuyant fermement sur la gestion de la situation de crise par son Dieu, pour son fils.
Cette histoire me fait penser à la Sunamite et du prophète Élisée. Cette femme, dont le mari était avancé en âge, reçu la promesse d’avoir un fils comme récompense de l’attention et de la fidélité qu’elle avait vis-à-vis du prophète. Celle-ci accueillait le prophète Élisée chez elle chaque fois qu’il était de passage dans la région. Mais le fils qu’elle avait eu, quelque temps après, mourut et cette femme s’étant rendu chez le prophète, lui demandait de redonner la vie à son fils.
Si Élisée donna mandat à son serviteur pour qu’il imposa la guérison à son fils, cette femme resta ferme quant à sa demande et dit à Élisée :
2 Rois 4.30
Par la vie de l’Éternel et par ta propre vie, je ne te laisse pas !
Et Élisée se leva et la suivit.
Version Bible Annotée
Ces trois récits nous montre la relation et la confiance de femme, de mère en leur Dieu et Ses prophètes. Quels que puissent avoir été leurs vécus, leurs épreuves, elles n’ont jamais abandonné leur foi et confiance en leur Dieu.
La fidélité à Dieu, voilà ce qui nous est enseigné aujourd’hui.
Quand tout ce qui nous touche de près ou de loin nous déséquilibre, gardons-nous confiance comme ces mères en Dieu ?
Nos épreuves ne sont pas là pour nous anéantir, nous déstabiliser, mais nous devons nous appuyer sur elles, au contraire, pour asseoir notre confiance et notre fidélité à notre Dieu.
