Car voici tes ennemis qui s’agitent, ceux qui te haïssent lèvent la tête.
Psaumes 83.3
Version Samuel Cahen
La haine de mes ennemis
Il nous est toujours difficile d’accepter et de comprendre les motivations de nos adversaires. En les regardant nous faire face, leurs regards fuyants, ne pouvant nous regarder en face, nous savons, malgré leurs hypocrisies, qu’une chose n’est pas claire entre nous.
Je repense à ces situations professionnelles dans lesquelles, certains collègues, même qui sont de véritables camarades de services, se retrouvent par leurs soifs de reconnaissances de véritables opposants.
Mais quand nous sommes enfants de Dieu par notre attachement et affiliation au Père Céleste, par Son Fils bien-aimé et Son Esprit-Saint, nous arrivons à percevoir, malgré la fausseté, leurs agissements cachés.
Mais quand nous commençons à prêter attention à leurs comportements, leurs attitudes, on se demande finalement :
Est-ce véritablement celui que j’ai eu comme collègue ?
Si ceci est vrai dans le milieu professionnel, il l’est tout autant dans la vie de tous les jours. Et ceux que nous connaissons bien nous trahissent et ceux qui ne nous connaissent pas, arrivent à voir en nous notre potentiel et notre valeur.
Jean Monnet écrivait :
Les hommes n’acceptent le changement que dans la nécessité et ils ne voient la nécessité que dans la crise
et André Gide quant à lui disait plutôt :
Ce n’est pas seulement le monde qu’il s’agit de changer, c’est l’homme
On voit, ici, qu’il y a une divergence de pensées sur ce qui doit changer. Pour l’un, c’est l’homme qui change en fonction des situations et pour l’autre, ce n’est pas le monde qu’il faut changer, mais bel et bien l’être humain.
Considérons-nous les choses sur le point de vue de la spiritualité ?
Est-ce véritablement l’être humain notre ennemi ou est-ce celui qui est derrière l’homme ?
Quoique l’on ait pu ou encore que l’on souffre de ces trahisons, personnellement, j’ai pu voir que certains de mes ennemis ou de ceux que je considère ainsi, sont manipulés par l’ennemi de nos âmes. Sans cette vision, nous ne garderons notre conception de la confrontation comme étant une affaire de personne.
J’ai pu aussi voir, que certaines de ces personnes se positionnent véritablement de leur propre volonté comme de véritable agent de l’ennemi.
Mais quels que soient leurs positionnements, ils deviennent de fait nos ennemis et du coup, ils se réjouissent de nos difficultés et nos douleurs.
J’ai compris que malgré tout, ils sont les créatures de Dieu et jusqu’à ce que l’Éternel ne décide de les rappeler à Lui, ils sont à sauver. L’erreur à ne pas commettre, et que j’ai pu faire et refaire, a été de répondre à leurs agissements en leur rendant la monnaie comme ont dit de leurs pièces.
Quoi de plus normal dirons-nous ?
Mais cette justice rendue est-elle divine ou humaine ?
Difficile de penser différemment, surtout quand ceux-ci passent effrontément la tête haute devant nous. Dans le cantique du chantre Asaph, ce dernier dit ce qui suit :
Psaumes 83.3,4
Car voilà tes ennemis qui s’agitent en tumulte, et tes adversaires qui lèvent la tête.
Contre ton peuple ils ourdissent des complots ; ils se concertent contre ceux que tu protèges.
Version Bible du Rabbinat français
Nous sommes humains dirons bon nombre d’entre nous. Mais s’il est vrai que nous sommes des humains, avec nos difficultés, nos travers, mais aussi nos qualités, a aucun moment Le Créateur, ne nous a établi juge pour défendre notre propre situation et condamner l’autre. Au contraire, le psalmiste Asaph, recherche l’intervention divine plutôt qu’il n’agisse lui-même.
Il dit :
Psaumes 83.14-19
Mon Dieu ! rends-les semblables au tourbillon, au chaume poussé par le vent,
au feu qui brûle la forêt, à la flamme qui embrase les montagnes.
Ainsi poursuis-les de ta tempête, épouvante-les par ton ouragan.
Remplis leur face d’ignominie, et ils chercheront ton nom, ô Éternel !
Qu’ils soient confus, qu’ils soient épouvantés pour toujours, qu’ils rougissent et qu’ils périssent.
Et ils connaîtront que toi seul, dont le nom est l’Éternel, tu es le Très-Haut sur toute la terre.
Version Lausanne
Vous remarquerez que dans la requête d’Asaph, il s’agit que Dieu intervienne en les confondant, mais surtout, vous noterez pour que ses ennemis reconnaissent la Toute Puissance du Très-Haut.
Dans mes dernières expériences de ce type, l’Éternel m’a montré d’une part que je ne devais pas m’appuyer sur Mes propres forces, mais que je devais m’appuyer sur Lui en Lui faisant totalement confiance. D’autre part, j’ai pu expérimenter qu’en remettant mon ennemi entre les mains de Dieu, en le bénissant, oui je sais je demande beaucoup là, que Dieu peu prendre pleinement le controle de la situation et transformer la situation.
J’ai aussi appris à prendre autorité et à ne plus me contenter de subir la situation. La peu ne fait donc dans ce cas où Dieu est au contrôle, où je n’ai aucun mauvais sentiment pour mon prétendu ennemi, c’est un combat qui se déroule non plus entre deux hommes, mais entre Dieu et l’ennemi..
