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Réflexion du jour
Ni argent ni or

Mais Pierre dit : Je n’ai ni or ni argent ; mais ce que j’ai, je te le donne. Au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche.

Actes 3.6
Version Glaire et Vigouroux

Je te donne ce que j’ai

J’ai longtemps été de ceux qui donnent généreusement, allant jusqu’à donner plus que je possède. La vie est comme je dis souvent un apprentissage qui nous amène à reconsidérer nos erreurs et surtout à corriger notre manière de fonctionner.

Je me souviens à ce sujet des paroles de mon feu, voisin qui me disait au tout début de mes soucis financiers :

Tu ne peux donner que ce que tu possèdes, mais pas ce que tu n’as pas

Au tout début, quand il me disait cela, je ne comprenais pas réellement ce qu’il voulait me dire par là.

Ce n’est bien que plus tard, que mon analyse des choses ont été plus parlantes.

J’ai été éduqué dans une vision de sa personne pour l’autre, au point de me faire passer après les intérêts de l’autre, allant jusqu’à m’oublier pour faire le bien à l’autre. Mon voisin de rajouter :

BonDyé pa mandé sa – Ce n’est pas ce que Dieu nous demande

Comment faire le bien si on ne donne pas aux autres ?

J’ai souvent entendu des personnalités religieuses, demander aux fidèles de donner à Dieu plus qu’ils ne possèdent pour le bien de la communauté. Mais dans son épître, l’apôtre Pierre dit ceci qui peut nous servir de base dans tous les domaines du don aux autres. Il dit ainsi :

1 Pierre 4.10

Selon que chacun a reçu quelque don de grâce, employez-le les uns pour les autres comme de bons administrateurs de la grâce variée de Dieu.

Version Lausanne

Dans ce texte, nous voyons bien que l’apôtre nous demande de donner ce que nous avons reçu de Dieu, mais pas ce que nous ne possédons pas.

D’où peuvent bien venir cette manière de concevoir le don aux autres de ce qu’on ne possède pas ?

Je reviens ici à cet exemple connu dans une communauté dans laquelle, pour construire une église bâtiment, il avait été demandé aux membres de faire des crédits bancaires, pour financer la construction de cette église.

Je repense aussi, à ces prédicateurs, fourbes qui réclament aux fidèles des sommes pour qu’ils puissent eux vivre aisément, dans une forme de luxe alors que ceux qui donnent ce qu’ils ne possèdent pas, n’arrive même pas à manger ou nourrir leur famille.

Je ne puis m’empêcher d’entendre ces paroles de l’Éternel disant :

Luc 18.8

Je vous dis qu’il leur rendra prompte justice ; seulement, quand le Fils de l’homme viendra trouvera-t-il la foi sur la terre ?

Version Oltramare

Considérant ces dérives et comportement que l’on pourrait condamner, Je me dis, il y a de quoi éteindre la foi, des plus fervents, quand le fidèle est dépouillé, est trompé par son dirigeant. Mais je me dis encore là, que ces dirigeants se sont malheureusement laissés tromper par l’ennemi qui a mis devant eux, le dieu Mammon, dieu de l’argent avant Le Seigneur.

Quel chemin choisir ?

Comment se préserver de ces situations pour lesquelles, l’argent a plus d’importance que Dieu Lui-même ?

Le Seigneur, par Ses disciples Pierre et Jean, nous enseigne. Prenons l’exemple du récit de Pierre et Jean qui se rendaient au Temple pour la prière de la neuvième heure. Il est dit : 

Actes 3.2-7

Or, il y avait un homme impotent de naissance qu’on portait et qu’on plaçait tous les jours à la porte du temple, appelée la Belle Porte, pour demander l’aumône à ceux qui entraient dans l’édifice.
Voyant Pierre et Jean qui allaient entrer dans le temple, il leur demanda l’aumône.
Pierre ayant, ainsi que Jean, arrêté sur lui ses regards, lui dit : Regarde-nous !
L’impotent tenait les yeux attentivement fixés sur eux, s’attendant à recevoir quelque chose.
Mais Pierre lui dit : Je n’ai ni argent, ni or ; mais ce que j’ai, je te le donne : Au nom de Jésus-Christ de Nazareth, marche !
Puis, l’ayant saisi par la main droite, il le fit lever. À l’instant, les plantes et les chevilles de ses pieds devinrent fermes.

Version Synodale

Comme c’est le cas de nos jours, tout ce qui nous concerne, nos besoins, nos désirs, nos loisirs et même notre santé, est une question d’argent.

Cet homme, boiteux de naissance, ne connaissait rien d’autre que l’aumône et même en voyant passer Pierre et Jean, n’espérait rien d’autre qu’une pièce pour qu’il puisse vivre ou survivre.

Mais la réponse de Pierre à son aspiration est très parlante et remet l’importance sur ce qui était pour cet homme, et ce n’était pas l’argent.

Regardez bien ce que l’apôtre dit :

Je n’ai ni argent, ni or mais ce que J’ai, je te le donne

On notera que Pierre lui a donné, ce que Le Seigneur Jésus Lui avait laissé :

La guérison

Quel est le don que Le Seigneur Jésus nous a individuellement laissé ?

Mon ami, toi qui es dans le besoin, je te donne ce que j’ai reçu, Jésus de Nazareth, Celui qui guérit de toutes maladies et qui aide ceux qui sont nécessiteux.

Je Me tourne vers Lui afin qu’Il t’apporte ce que Ton cœur désire.

Ce que Tu M'as laissé est pour les nécessiteux