Vous est-il déjà arrivé de croiser une personnalité publique et lorsque vous cherchez à engager la conversation avec elle, celle-ci vous regarde en vous dédaignant.

C’est une situation qui n’est absolument pas tenable et qui est même, je dirai, insultante.

Vous aurez beau essayer de convaincre cette personne que vous vous êtes déjà croisé, lui donnant tous les renseignements de votre rencontre, sa seule et unique réponse est :

Je ne vous connais pas

Je me souviens, quand j’étais encore très jeune et que certaines connaissances avaient cette attitude vis-à-vis de moi, je ne pouvais m’empêcher de penser :

Le jour où tu tomberas de ton piédestal et que je passerai à côté de toi, c’est pourtant moi qui te relèverai

Cela me fait penser dans une certaine mesure à l’histoire de cet homme, du sacrificateur, du Lévite et du samaritain dans les évangiles. À chaque fois que je prends lecture de ce récit, je reprends la définition de ces titres pour bien m’imprégner du récit.

Voilà les définitions que j’ai pu récolter du dictionnaire :

• Sacrificateur : Ministre préposé aux sacrifices, celui qui est le grand prêtre dans la religion juive
• Lévite : Membre de la tribu sacerdotale voué au service du Temple
• Le Samaritain : Est un habitant de Samarie qui pratique un judaïsme altéré et qui est méprisé par les juifs

Malgré les titres religieux du Sacrificateur et du Lévite et leur proximité avec leurs responsabilités religieuses, Le Seigneur met en avant plutôt celui qui est rejeté et méprisé. 

À la question de Jésus à l’homme qui l’interrogeait, Jésus répondit par une question :

Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé entre les mains des voleurs ?

L’homme de lui répondre :

C’est celui qui a usé de miséricorde envers lui. Et Jésus lui dit : Va, et toi fais de même

Il est pour moi préoccupant de voir la réponse et la recommandation surtout de Jésus. Il ne lui a pas donné pour directive de suivre les enseignements du Lévite ou de donner un sacrifice à Dieu en passant par le sacrificateur. Jésus dit à l’homme de faire comme le Samaritain, celui qui est méprisé, mais qui a usé de miséricorde envers le blessé.

Regardons un instant comment l’Éternel considère ces personnes qui sont peut-être reconnues par les hommes, qui sont honorés, que ce soit de leur vivant ou à leur mort, mais qui ne sont rien aux yeux de Dieu.

Jésus dit ceci :

Les commentaires bibliques indiquent que le mot Amen est une interjection que l’on traduit par ainsi soit-il et qui marque une assurance, quelque chose d’établi.

Mais Le Seigneur ne s’arrête pas là, il nous invite tout comme Il l’a fait pour cet homme qui l’interrogeait, à non seulement agir comme cet homme, mais à veiller en attendant le retour de Celui qui revient.

J’ai déjà eu l’opportunité de le dire, Dieu ne nous demande pas de chercher à faire des hommes religieux, mais plutôt à chercher à faire des disciples.

Le disciple n’est pas celui qui cherche à ressembler ou avoir des titres religieux. C’est plutôt celui qui est le reflet de Son maître.

Pour ma part, je n’ai qu’un seul modèle et qu’un seul maître.

Le Messie, qui sera en mesure quand Il reviendra de Me dire que Je suis un bon et fidèle serviteur.

Ma reconnaissance et ma célébrité ne peuvent être que le résultat de la transformation de la vie de Jésus en moi.