Insouciance enfantine

Hier, je me trouvais dans un cabinet médical et mon attention se porta sur un nourrisson qui se trouvait sur sa mère.

Plus je regardais cet enfant, plus je me disais que celui-ci n’avait aucune crainte, aucune angoisse, rien pour lui ôter sa joie d’exister. Il se laissait balader, choyer par sa mère, passant des mains de sa mère à celle de sa grand-mère et ne recevant rien d’autre qu’affection, amour, câlin et jeux pour rigoler.

Je me suis laissé emporter par cette image et me suis interrogé :

C’est vrai, qu’en regardant ce bébé, je me suis dit que notre vie devrait être celle-là. Notre Père Céleste a tout préparé pour que nous soyons dans cette insouciance enfantine. Il a tout mis à notre disposition pour que nous puissions profiter de notre vie pleinement.

Il a commencé par mettre l’homme dans un jardin où tout était déjà préparé. L’homme aurait très bien pu être le premier créé et participer à la création du jardin en indiquant au Père Céleste ce qu’il souhaitait ou pas. Mais Le Créateur n’a pas voulu les choses ainsi. Il a créé le jardin pour que l’homme puisse en profiter dès son arrivée. Adam n’a pas eu à se soucier de ce qu’il devait avoir dans ce lieu qui lui était offert.

Comme le nourrisson, l’Éternel Dieu, voulut que l’homme se laisse diriger par Lui, Le Bon et Tendre Père.

Ce qui a tout changé pour nous, ce sont les désirs que l’ennemi a fait naitre en l’homme pour qu’il se détache de sa vie paisible et libre, diriger par Dieu afin d’avoir plus d’autonomie dans ses choix sans restriction.

En m’interrogeant me vient cette recommandation du Messie :

Ce que Jésus nous demande, c’est de renoncer à toute décision de grandeur et de revenir à l’humilité d’un enfant qui ne dit pas à ses parents non, mais qui se laisse mener et diriger par eux.

L’autre texte qui m’a interpelé, c’est que l’enfant n’a pas la connaissance de la peur ni du danger. Dans le livre du prophète Esaïe il est dit :

Le Créateur n’a pas voulu que nous soyons effrayés par les manœuvres et l’existence du malin, l’ennemi, le serpent ancien. Mais pour que nous ne puissions l’être, Il nous recommande d’une part d’être rattaché à Lui, Le Maître de Tout, comme un enfant qui n’a aucune conscience de ce qui est un danger, puisqu’il est sous la protection de son Père. 

Il est ainsi dit toujours dans le livre du Prophète Esaïe, quand bien même une mère oublierait son nourrisson, Lui, Le Seigneur, ne nous oubliera pas.

Je crois que le plus difficile à faire est d’abandonner sa volonté de tout faire soi-même, sans avoir besoin de Dieu. Tant que nous ne nous abandonnerons pas entièrement sous la direction de l’Esprit de Dieu, nous ne pourrons arriver à cette insouciance et ne plus avoir peur des manœuvres du serpent. En devenant enfant de Dieu, sous Sa protection, nous n’avons plus peur de rien. Nous nous laissons transporter par notre Père qui nous chéri, nous choie et nous protège.

Revenons donc dans les bras de l’Éternel notre Dieu, sous Sa protection et sous la direction de Son Esprit, par le salut que nous donne Le Fils.