Dans notre réflexion d’hier, nous avons perçu la différence qu’il pouvait y avoir entre notre vision humaine de celle de Dieu. Nous avons également vu que déjà en nous, il y a une divergence entre notre esprit, notre âme et notre corps.

Nous évoquions pareillement le fait que Dieu à la création avait insufflé un souffle, traduit aussi par esprit, qui fit que l’homme devienne une âme ou un être vivant.

Dans l’Évangile de Matthieu, le Messie dit ceci à ses disciples et qui à mon sens vaut aussi pour nous.

Jésus nous invite à faire briller notre lumière, non pas seulement pour nous, mais pour que l’ensemble des hommes, la voit et que ceux-ci puissent rendre gloire à Dieu, notre Père dans les cieux.

Retenons bien, que notre lumière n’est ni pour qu’on la garde, mais pour qu’on la partage, la montre aux autres et pour que Dieu, le Père, soit glorifié.

Hier, en entrant sur le chemin du retour de travail, j’ai eu cette pensée de tous ces humains que l’on appelle homme ou femme de Dieu, de qui l’on vante les mérites, à qui l’on rend gloire plutôt qu’au Père Céleste à qui toute la gloire doit être adressée.

Et c’est là que se pose mon premier problème.

Ils sont reconnus par les œuvres qu’ils manifestent, donc on peut se dire qu’ils sont la lumière du monde. Mais par contre, ils reçoivent les honneurs et les louanges qui doivent être adressées à Dieu.

Il m’arrive aussi à certains moments de recevoir des honneurs et des louanges quant aux actions que je mène, tant en matière de bienfaisance, qu’en termes de transmission de la parole que l’Esprit de Dieu me donne pour les autres.

La plupart du temps, Je rends grâce à Dieu auprès de ces personnes pour qu’elles comprennent bien que ce que je fais, ne vient pas de moi, mais de la Puissance qui est en moi. 

Nous avons déjà eu l’occasion d’évoqué ce passage dans lequel le prophète dit ceci :

Nous avons également eu l’occasion d’évoquer le sens de Iehovah Tsebaoth, traduit par Dieu des armées. Donc on peut clairement comprendre que ce n’est ni l’être que je suis, ni les hommes ou femmes de Dieu, qui réalisent ces choses, mais c’est l’Esprit de Dieu qui nous permet de le faire.

Si l’on devait reprendre ce passage, on pourrait dire que l’Esprit du Dieu des armées réalise par nous des choses grandioses.

J’ai compris, que bien souvent, nous avons tendance à limiter la Puissance de Dieu à travers nous. Nous le limitons même dans nos périodes de doutes dans lesquelles il est prêts à faire au-delà de ce que nous espérons ou demandons.

Dans l’épitre de Paul, aux Éphésiens, l’apôtre nous dit ceci :

Nous n’avons donc pas à limiter Dieu dans Son plan qu’Il met en place dans notre vie et celle de nos contemporains. Nous devons Lui laisser la main, Le laisser agir en nous, à travers nous, cette demeure qu’Il a faite pour que Son Esprit, Sa Puissance, puisse s’exercer.

Mais nous devons surtout, une fois que nous Lui avons laissé la main pour qu’Il accomplisse Son œuvre, comme nous le dit le verset suivant, Lui donner la gloire, parce qu’Il aura fait infiniment plus que tout ce que nous Lui avons demandé.

Dieu a tant de choses à accomplir à travers nous, mais Il ne peut le faire sans notre accord, ni sans que nous laissions entièrement la place à Son Esprit, Sa puissance qui réside en nous.

Donnons à Son Esprit, la possibilité d’agir, au-delà de nos seuls désirs.