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Réflexion du jour
Mère des vivants

Or, Adam appela sa femme, Ève (vie), parce qu’elle fut la mère de tous les vivants.

Genèse 3.20
Version Ostervald

Honorer nos mères

Dans nos sociétés contemporaines, nous sommes tellement oppressés, que toute occasion pour faire la fête est utilisé.

Ce dimanche 26 mai est la date choisie pour honorer nos mères. J’ai voulu chercher à comprendre qu’elle était l’origine de cette fête et si elle correspondait réellement à un héritage biblique ou encore religieux.

Quelle est l’origine de cette fête ?

Comment honorer nos mères sans pour autant tomber dans cette frénésie du commerce ?

Il est clair que notre société marque sans arrêt des jours de fêtes pour lesquelles la plupart du temps, nous devons impérativement débourser pour faire plaisir ou encore valoriser nos proches ou plus généralement les fêtant.

Aujourd’hui encore plus puisqu’il s’agit pour nous d’honorer, de gratifier et valoriser celles qui nous ont mis au monde. Selon le site de laposte.fr, cette fête trouve son origine dès l’Antiquité parce que les Grecs célébraient Rhéa, la mère des dieux et les Romains célébraient quant à eux les Matronas, les mères de familles pendant le mois la fertilité.

Mais si dans l’Antiquité il s’agissait de célébrer la fertilité ou encore la mère des dieux, l’origine de cette fête de nos jours sont plus associé à la fin des deux guerres mondiales. Cette journée avait été instituée pour honorer les mères et les épouses qui ont perdu leurs fils et époux au cours des combats.

Je ne saurai expliquer pourquoi cette fête destinée à honorer nos mères a basculé dans ce mode de consommation, de dépense.

Je veux toutefois me réjouir du dévouement que certains enfants se donnent, au moins un jour dans l’année, pour leur rendre un témoignage de leur vivant.

Je veux par cette occasion rendre hommage à ces mères et belles-mères qui aujourd’hui encore sont présentes à mes côtés. Certaines sont des mères spirituelles, ou des belles mamans qui gardent et dispenses de l’Amour et des conseils.

Quelles sont les mères qui ont reçu les honneurs de leur vivant dans les écritures ?

Dès le livre de la Genèse, il est dit ceci :

Genèse 3.20

L’homme donna pour nom à sa compagne « Ève » parce qu’elle fut la mère de tous les vivants.

Version Bible du Rabbinat français

La première à mériter la reconnaissance et les honneurs est Ève appelé aussi Chavvah qui signifie Vie ou vivant. Elle est donc celle par qui nos corps charnels ont reçu la vie.  

Ne devrait-elle pas être également honorée ?

Il est usuel d’honorer les premiers, leur donner un trophée. Je me demande en écrivant ces paroles si c’est parce qu’on lui attribue la responsabilité de l’entrée du péché dans notre monde, qu’elle n’a pu bénéficier pendant toutes ces années de la reconnaissance qui lui était dû.

La deuxième femme qui elle a reçu seulement par certaines communautés de la reconnaissance et des honneurs d’avoir été la mère du Fils de Dieu. Je parle ici pour que nous comprenions tous, qu’il s’agit d’honorer, de valoriser son dévouement et son humilité face au Tout Puissant, plus que comme une déification de sa personne.

L’ange Gabriel se contenta de lui faire part de la grâce qui lui était accordé d’être celle choisie par Dieu pour enfanter Son Messie. Il est écrit :

Luc 1.28

L’ange lui dit en entrant :

Je te salue, toi qui es l’objet d’une grande grâce ; le Seigneur est avec toi.

Version Oltramare

Marie reçoit également une certaine responsabilité comme l’a été Ève au commencement. Toutes deux ont été conçus, désignés pour réaliser le plan de Dieu.

De même, nos mères, qu’elles soient encore vivantes ou mortes, ont, elles aussi, été choisies pour que nous, leurs enfants soient désignés pour accomplir le plan de Dieu.

Quel est le plan de Dieu sur notre vie ?

Pourquoi sommes-nous sur cette terre ?

C’est le prophète Michée qui nous le dit. Celui de qui la signification du nom veut dire :

Qui est comme Yahweh

dit ceci :

Michée 6.8

Homme, ce qui est bon et ce que Iehovah demande de toi, rien que pratiquer la justice, aimer la piété et marcher modestement en la présence de ton Dieu.

Version Samuel Cahen

Il m’apparait encore une fois comme pour chacune de nos fêtes, qu’elles soient religieuses, cultuelles ou séculières, de veiller à ne faire monter nos louanges et remerciement qu’à Celui qui est au-dessus de tous, Dieu. 

Si nous regardons le récit de la vie de Jésus, Il a toujours veillé à rendre gloire et honneur à Son Père Céleste. Il a respecté la Torah en honorant Son père Joseph et Sa mère Marie, mais par-dessus tout, Sa reconnaissance et Sa gratitude ont été et reste pour Son Père Céleste.

Durant nos moments de réjouissance, veillons à ne pas nous contenter de nous réjouir avec nos mères seulement. Trouvons également un moment pour rendre grâce et gloire à Dieu de nous avoir donné la mission de pratiquer la justice et la piété dans un foyer reflétant Son Amour.

Mères vivantes ou mortes