Dans mon activité professionnelle et de manière générale, il m’arrive d’avoir des blocages dans la réalisation de certaines tâches. Si je passe au début beaucoup de temps à rechercher les raisons qui causent ces blocages, je me lasse à un certain moment et fini par une volonté de tout recommencer en partant de zéro. 

Procéder ainsi, peut paraître être une perte de temps, mais me permet à voir dans la mise en place de l’activité certains détails et erreurs que j’aurais pu laisser passer sans y avoir prêté attention. La finalité pour moi qui ai tout recommencé est d’aboutir au résultat en ayant persévéré jusqu’au bout.

Je vous écris ceci et peut témoigner qu’il y a depuis plus de deux semaines, j’essaie de m’inscrire à une formation dont l’inscription ne se réalise que par l’outil numérique. Après avoir à plusieurs reprises effectuer les démarches, même avec l’assistance de l’une des assistantes du centre, l’inscription ne pouvait être finalisée.

La persévérance a donc payé, grâce à Dieu.

Mais s’il est vrai que l’on est parfois persévérant, il y a des cas où nous abandonnons face à l’adversité et les difficultés.

J’en suis venu à me dire :

J’ai fait une introspection et me suis rendu à l’évidence, que le rebelle et le têtu que je suis avait tout pour que l’Éternel me rejette et me sanctionne.

Je me suis également dit, que j’ai même, avant d’être revenu sur le droit chemin qu’Il a tracé pour moi, que j’avais, dans une certaine mesure, abusé de Ses bontés et Son pardon.

Dans le livre des lamentations du prophète Jérémie, ce dernier dit ceci concernant les bontés de Dieu :

Le prophète indique, que nous échappons à la destruction grâce aux bontés de l’Éternel pour nous. L’apôtre Paul lui aussi l’affirme en disant que nous sommes condamnés à la mort à cause de notre désobéissance à l’Éternel quand il dit :

Que ce soit le prophète ou l’apôtre, nous ne gardons la vie que par la bonté de Dieu donné par le sacrifice de notre Seigneur Jésus.

Tout en professant être Son fils, je peux reconnaitre Lui avoir désobéi de très nombreuses fois. 

Le constant est malgré tout simple :

Je suis toujours vivant

Le psalmiste nous dit ceci concernant l’Éternel notre Dieu :

On peut être amené à se dire que la vision de David contraste terriblement. David dit que Dieu ne nous traite pas selon nos fautes, nos péchés, nos désobéissances, notre rébellion, mais a agi avec nous en usant de miséricorde.

J’ai déjà essayé de m’identifier à ce que Le Seigneur fait pour moi et me demande toujours si je serai en mesure d’en faire autant pour mon prochain. 

Je ne sais si vous arrivez à comprendre la grandeur d’Amour et de bonté de Dieu pour chacun de nous.

Le prophète Esdras, quant à lui, dit aussi concernant les fautes du peuple :

Il est incontestable que l’être humain que nous sommes, ne peut, de lui-même, exercer une telle clémence, une telle manifestation de bonté, d’Amour et de pardon.

C’est d’ailleurs pour cette raison que le Messie répondant à la question relative au nombre de fois que nous devrions pardonner à notre prochain dit :

On trouve en effet difficile de pouvoir pardonner autant de fois notre prochain, mais quand nous ramenons l’attitude fautive de notre prochain, quand il nous fait du mal et qu’il revient à chaque fois demander pardon, pensons un instant avant de le renvoyer et lui refuser le pardon :

L’Éternel est bonté et miséricorde. Il désire que nous également nous exercions de la bienveillance, de l’Amour, de la bonté, et le pardon vis-à-vis de notre prochain, quand bien même, il renouvellerait de manière répétitive ses erreurs et ses fautes envers nous.

Certains se diront : c’est cautionner les fautes des autres, mais à bien regarder, ne sommes-nous pas comme eux ?