Je regardais hier à la télévision un homme d’un âge avancé qui véhiculait des enfants en calèche. En le voyant, je me suis dit que l’on n’avait rien à envier à ce transporteur, puisqu’en Guadeloupe, nous avons aussi nos balades en charrette. La différence toutefois réside dans les animaux qui transportent les passagers :

• Chez lui des chevaux
• Chez nous des bœufs

Mais que ce soit dans l’hexagone ou en Guadeloupe, ce qui a retenu mon attention, c’est la vitesse à laquelle sont transportés les passagers. 

Je me suis dit qu’avec ce moyen de transport, les passagers avaient le temps pour admirer les paysages et la nature créé par le Tout Puissant.

Aujourd’hui, comme si nous étions dans une course à la vie, que notre temps nous était compté et qu’il nous fallait au plus vite à notre point de destination.

Certains prennent tous les risques pour arriver à leur destination, mettant leur vie en danger au détriment du temps qu’il pourrait perdre à ne pas y arriver.

D’autres se disent que leur lendemain est entre leur main, mais ne maîtrise rien de leur journée, de leur nuit et encore moins de leur réveil.

Je reconnais, qu’après avoir joué au gardien du temps ce mardi à une formation à laquelle je participais, qu’il y a une certaine jouissance à gérer le temps. Mais si nous pouvons nous réjouir de la gestion que nous faisons du temps pour les autres, il est un temps qui est prévu pour chaque chose et pour chacun.

L’Ecclésiaste dit ceci :

Le texte précise bien que toute chose, y compris l’homme, à son heure sous le ciel. S’il précise sous le ciel, c’est parce que rien qui ne se passe sur cette terre, n’échappe à Celui qui est dans le ciel. Je repense encore à ce malaise que j’ai eu, pendant lequel j’ai bien failli partir après avoir perdu connaissance.

Plus aucun souvenir du moment pour lequel j’étais assis sur une chaise et le moment où je me suis réveillé sortant d’une Position Latérale de Sécurité. Les seuls mots entendus étaient :

Ne pars pas, ne t’endors pas

On a beau être jeune, faire de nombreux projets, et d’un moment à l’autre ne plus être là.

Je repense encore à cet homme de Dieu qui indiquait à une assemblée de fidèle, que certains, ayant la connaissance des évènements des derniers jours avant la venue du Messie, attendaient cet instant pour se repentir et se préparer.

Une de mes collègues à l’époque où je lui disais que je cumulais mes jours de congés pour ma retraite, me disait :

Parce que tu es assuré de voir ta retraite ?

Ces paroles auraient pu m’effrayer mais celle qui prononçait ces mots, ne pouvait en vouloir à ma vie.

J’ai compris après avoir pris connaissance de ce passage des écritures qui indiquait que je ne pouvais être maître de mon temps sous le ciel, mais qu’il y avait un qui était gardien de mon temps.

Le prophète Samuel dit ainsi ces mots :

Même sur ce sujet, je me dois de comprendre que Je ne suis rien et que Mon avenir et tout ce qui me concerne est soumis à la seule volonté du Créateur.

Dieu est le seul à pouvoir décider de ce qui est juste pour chacun de nous. 

J’écoutais encore récemment des jeunes échanger et dire :

Mais ce n’est pas juste ce qui m’arrive

En entendant cela, je n’ai pu que me dire, Dieu est le seul à pouvoir définir ce qui est juste ou pas. Notre vision de la justice prend trop en considération l’émotion, les expériences passées, les nôtres comme celles des autres.

Mais notre compréhension des choses qui se déroulent dans notre vie, que ce soit bien ou que ce soit mal, est soumis au regard de Celui qui rendra un juste jugement en temps et en heure.

Soumettons-nous simplement à Sa justice qui interviendra en Son Temps.