De plus en plus, nous sommes entrainés dans un monde où tout va de plus en plus vite. On ne prend plus le temps pour faire les choses. C’est la course aux résultats sans parfois prendre correctement le temps de faire les choses.

Par rapport à cette course de tous les jours et pour tout, on ne sait plus attendre.

On en est arrivé à cette phrase que l’on entend et parfois que l’on s’entend dire : 

Le temps, c’est de l’argent !

Tant que nous donnons de l’importance au système tel qu’il est constitué, oui, le temps, c’est de l’argent. Mais si nous ne rentrons pas dans cette course effrénée de possession de bien matériels et financiers, le temps n’est qu’un moment que nous avons pour profiter de la richesse de la vie.

Tout dépend donc de ce qui nous préoccupe, de ce qui a de l’importance pour nous.

Un chef d’entreprise aura du mal à comprendre que les résultats de sa société soient pénalisés par le manque de motivation à travailler de l’un ou plusieurs de ses collaborateurs.

Il arrive en effet que le temps nous manque pour accomplir certaines tâches. Mais ce manque de temps ne dépend pas principalement de nous, sauf si nous sommes volontairement dans la paresse. Mais dans tous les cas, nous n’avons aucunement le pouvoir de changer les choses, d’augmenter la durée d’un jour ni la longueur de la nuit. Un seul selon les écritures à ce pouvoir, Le Créateur.

En Daniel, il est écrit :

Dieu seul est maitre du temps et des circonstances.

Quand nous sollicitons Le Dieu qui est Maitre du temps et des circonstances et que nous ne voyons pas arriver l’accomplissement de Sa promesse de délivrance, nous ne perdons patience et sommes prêts à abandonner.

Et ce n’est pas uniquement parce que l’époque dans laquelle nous vivons est orientée aux chiffres et résultats.

En son temps, le Psalmiste David disait déjà : 

Oui, tout comme David, nous sommes par moment fatigués d’attendre, supportant le poids des souffrances, nous languissons et désespérons. Ça va vous paraître probablement facile à dire et à entendre, mais tout est lié à la confiance que nous avons en notre Dieu.

Mon expérience personnelle m’a appris, que par moment, nous sommes vraiment à peu de chose près de l’atteinte du but, proche de la promesse faite et par lassitude, nous abandonnons alors que Dieu agissait pour nous. Nous avons dans ces cas, l’attitude d’un enfant gâté qui veut de la promesse que lui fait son père, mais veut tout de suite ou encore selon son temps et son besoin.

Mais à bien y réfléchir, un père qui doit donner à son enfant, gâté ou pas, doit préparer ou acquérir ce qu’il doit offrir.

Nos expériences personnelles et individuelles doivent nous permettre de comprendre que Dieu est Dieu. Tout ce qu’Il fait est fait dans comme Je dis des temps qui sont parfaits.

Dieu veut, en nous faisant attendre que nous renforcions notre confiance en Lui. Pierre nous le confirme et nous éclaire sur le pourquoi Dieu tarde quand il dit :

C’est donc pour le salut de tous qu’Il tarde, ou du moins que nous pensons qu’Il tarde. Il veut vraiment nous faire Ses cadeaux, mais pas au détriment de Ses autres enfants, Ses autres créatures. C’est en cela aussi que se manifeste Son Amour, non seulement pour nous, mais aussi pour les autres.