1 Timothée 5.8
Si quelqu’un n’a pas soin des siens et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle.
Version Bible Synodale
Famille et foi
Dans mes pensées je réfléchissais et avait une attention particulière pour le personnel soignant suspendu de Guadeloupe pour avoir refusé de prendre une injection ordonné par le gouvernement. Ces personnels sont unanimes et disent que si depuis plus d’un an, sans ressource, si ce n’étaient leurs parents, ils auraient eu des difficultés à maintenir leurs convictions face aux différentes pressions exercées.
Je revois également le cas de l’Affaire dit Klodo, cet homme qui a perdu la vie, suite à une interpellation de gendarmes, l’extirpant de son véhicule. Cette affaire refait surface grâce à la détermination de sa famille et ses proches pour obtenir justice.
Comme on dit souvent, généralement la famille se retrouve principalement lors de deux occasions : Les décès et les mariages.
Il y a de cela quelques jours, nous avons voulu honorer notre père et avons organisé une rencontre avec ses enfants, sa famille, ses amis et ses proches. La fête en famille de nos jours et l’une des rares occasions qu’il nous reste de fêter en sécurité, sans risque.
Pourquoi opposons-nous nos familles avec notre foi ou nos croyances ?
Y a-t-il une contre-indication entre la foi et la famille ?
Je reconnais, que dans mon enfance, ne pas avoir connu les membres de ma famille a été un peu ressenti comme un manque qu’aujourd’hui, j’essaie du mieux que je peux de compenser et combler. Ces rencontres festives, dépourvu de la lourdeur et la tristesse des funérailles, permettent en effet plus facilement un rapprochement et une compensation du vide si longtemps laissé.
S’il est vrai que par moment, nos croyances peuvent s’opposer à celles de nos parents et proches, la volonté de Dieu n’est certainement pas d’opposer notre foi à celle de nos parents.
L’apôtre Paul dans ses écrits à Timothée dit à ce sujet :
1 Timothée 5.8
Si quelqu’un néglige les siens, et, en particulier, les membres de sa famille, il a renié la foi et il est pire qu’un incrédule.
Version Nouveau Testament Stapfer
Certaines traductions remplacent le mot Incrédule par Incroyant.
On peut donc comprendre qu’il y a une relation forte entre la famille et la foi. Pour comprendre où est cette relation, c’est un peu plus haut dans le chapitre que l’apôtre s’appuie sur un exemple concret. Il dit :
1 Timothée 5.4
Si une veuve a des enfants ou des petits-enfants, qu’ils apprennent d’abord à vénérer leur propre maison et à payer de retour leurs parents. Oui, cela est accepté en face d’Elohîms.
Version André Chouraqui
Ici Paul indique clairement que la charité dans la famille doit prévaloir sur le service dans les communautés. Il parle même dans la version Chouraqui de vénération dans sa propre maison avant toute autre. Il insiste pour terminer ce texte en disant que cela est bon et agréable à Dieu.
On retrouve d’une certaine manière cet esprit de charité à mettre en avant quand dans l’évangile de Matthieu, le Messie s’adressant à ces disciples leur dit :
Matthieu 25.40
En vérité, je vous le dis, toutes les fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, vous me l’avez fait à moi-même.
Version Bible Annotée
Cette réponse fait suite aux interrogations des justes aux versets précédents de Matthieu 25.37-39 :
Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim, et que nous t’avons nourri, ou avoir soif, et que nous t’avons donné à boire ?
Quand est-ce que nous t’avons vu étranger, et que nous t’avons recueilli ; ou nu, et que nous t’avons vêtu ?
Quand est-ce que nous t’avons vu malade, ou en prison, et que nous sommes venus vers toi ?
Ainsi donc, il convient pour nous d’exercer la charité, l’amour fraternel premièrement dans nos demeures, nos maisons, nos familles avant de vouloir les pratiquer envers les autres, de sorte que Le Roi, Le Messie qui revient, nous considère comme juste et accepté dans Son Royaume.
