Dans notre réflexion d’hier, nous avons évoqué la nécessité de faire en sorte que notre prière fasse un avec la volonté de Dieu. Si ce n’est pas chose facile, nous devons y parvenir, faisant de tout notre possible pour que notre volonté soit totalement confondue avec celle du Père.

Et nous avons un modèle, un exemple pour nous montrer que ce n’est pas utopique, mais bien une réalité.

Lors de mes échanges avec mes frères de la communauté juive, j’ai compris qu’il n’y a qu’un seul point sur lequel nous avons des divergences, c’est l’acceptation de Jésus comme étant Fils de Dieu et Dieu. C’est d’ailleurs à Son époque ce que lui reprochaient les représentants religieux.

Il y a de cela encore, sur ce sujet, je regardais une nouvelle fois le film de près de trois heures représentant la vie de Jésus, où l’on représentait ces contestations de Jésus et de Son message venant du Père par les pharisiens.

Je suis arrivé à la conclusion que les hommes et femmes du peuple qui rejetaient Jésus, ne le faisaient pas par manque de connaissance de qui Il était, puisqu’ils vivaient et voyaient ce que Le Messie attendu faisait, mais simplement parce qu’ils mettaient leurs confiances en des hommes et non en Dieu.

Certains pourtant n’hésitaient pas à reconnaitre ouvertement que seul un envoyé de Dieu pouvait accomplir ces miracles. Jésus Lui-même fait part de Son unité avec le Père quand il dit : 

Avant d’arriver à cette information quant à Son unité avec le Père, Jésus indique que Sa Mission sur la Terre est de venir offrir le cadeau de la vie éternelle aux siens. Il précise que cette mission lui a été confiée par Le Père et qu’Il ferait en sorte qu’on ne la lui enlève.

En affirmant ces paroles et Sa mission confiée par Le Père et surtout le fait que Le Père et Lui ne faisaient qu’Un, Jésus a attisé la colère de ces religieux qui rejetaient l’idée qu’un homme puisse être uni à Dieu et venait de Dieu. 

Dieu nous a tout donné pour que nous soyons autonomes et uni à Lui. La première chose, c’est qu’Il nous a envoyé Son Fils en indiquant de manière audible par tous ceux qui étaient présents cette affirmation :

En disant qu’en Jésus, Il mettait toute Sa complaisance, ce que Dieu indique ici, c’est que Jésus avait en Lui, tout ce qui répondait à Ses désirs, à Sa volonté.

Le Père Lui avait donc donné cette faculté de faire les actes qui correspondaient à Ses souhaits.

L’autre point qui nous permet d’être dans la même démarche que Jésus, c’est que ce dernier nous a laissé Son Esprit afin que nous soyons en connexion avec Son Père, qui est aussi devenu notre Père. Voilà ce que Jésus nous dit à nous et nous laisse :

Le Fils a eu pour mission de nous montrer que notre union avec Le Père était possible. Le Saint-Esprit, quant à Lui, nous rappelle tout ce que nous avons appris du Messie. 

Dans les écrits de l’apôtre Paul, il nous est dit que la volonté de Dieu est que nous puissions parler de ce que nous avons reçu de Lui avec un langage spirituel qui n’est pas humain. Il est écrit :

Dans ce passage des écritures, l’apôtre indique bien que nous ne pouvons arriver à cette unité avec le Père, Son Fils et Son Esprit si nous nous cantonnons à écouter les raisonnements et la sagesse humaine. Il nous invite à rechercher les choses relevant du spirituel, dispensées par Le Saint-Esprit Lui-même. 

Encore une fois, le choix nous est donné de rester attaché aux enseignements humains, qui en effet parlent de dieu, mais qui ne nous permettent pas sans cet acte d’unité par l’Esprit-Saint à connaitre et faire un avec Le Père.

Renonçons donc du mieux que nous pouvons à ce qui est humain et terrestre et si cela est encore difficile, n’hésitons pas à demander, par la prière, à Dieu, Son Esprit-Saint qui nous éclairera et nous montrera comment arriver à faire Un avec Le Père.