Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi.
Jean 6.37
Version Ostervald
Enlacé de Ta chaleur
Nous avons terminé la semaine dernière par la marque suprême de Dieu que nous avons vu qui est lié à Son Amour pour ces enfants.
Ici, il y a vraiment une notion de filiation entre Dieu et l’homme pour qu’Il considère ce dernier comme étant Son enfant.
Au-delà du fait que les écritures décrivent la loi de Dieu donné à Moïse comme étant Sa marque, nous avons vu ce vendredi que l’Amour de Dieu était également Sa marque.
Quel lien peut-il exister entre la loi et l’Amour de Dieu ?
On oppose bien souvent la loi de Dieu que d’aucuns considèrent comme restrictives et contraignantes à l’Amour de Dieu qu’on ne peut comprendre ni trouver dans cette loi.
Il m’a été montré que la loi de Dieu telle qu’elle est, ne peut par la seule volonté et force de l’homme être respectée.
J’ai personnellement expérimenté impossibilité pour l’homme de se conformer à cette loi et d’être entièrement respectueux de celle-ci.
Par contre, une fois que j’ai soumis à Dieu non seulement mon incapacité de moi-même à la respecter, mais surtout mon désir de le laisser me transformer et me faire respecter Sa Loi, les choses impensables et irréalisables se sont faite au fil du temps.
Je pense également à ces personnes que nous condamnons, toutes ces personnes qui se sont retrouvées dans des situations pour lesquelles leurs fautes, leurs erreurs, leurs infractions les mettaient hors-la-loi et les condamnaient.
Pour éviter de condamner mes frères, mes contemporains, j’essaie du mieux que je peux de me mettre à leur place et de voir comment j’aurais souhaité que l’on me traite.
Comment souhaitons-nous être traités dans la même situation que le hors-la-loi ?
La première réponse qui m’a été donnée est celle-ci :
Psaumes 103.13
Comme un père a compassion de ses enfants, Iehovah a compassion de ceux qui le craignent.
Version Samuel Cahen
Il n’est pas parlé ici de condamnation, ni de culpabilité, mais de compassion. J’ai été réveillé avant-hier par cette chanson d’un artiste que j’apprécie beaucoup pour ses textes et sa musique qui parle des chaleurs des bras du Seigneur. Il dit qu’il rend grâce à Dieu de le considéré comme l’un de Ses enfants.
Il dit bien que dans ces situations, il ne voyait que Dieu et que lorsqu’il pensait que c’était la fin pour lui, Dieu est venu le prendre dans Ses bras et l’a enlacé de sa chaleur.
Ces paroles concordent avec celles de l’évangile de Matthieu dans lequel il est écrit :
Matthieu 11.28-30
Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.
Chargez-vous de mon joug et apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes,
car mon joug est doux, et mon fardeau, léger.
Version Oltramare
Si Le Seigneur ne les condamne pas, pourquoi devrais-je le faire ?
Vous remarquerez ici que le texte parle de ceux sui sont appelés à se débarrasser de leur fardeau. Jésus les en débarrasse et les libère du poids de leurs fautes. Ce que le Seigneur attend, c’est que l’homme reconnaisse ses erreurs et se détourne de ses mauvaises voies comme Il le dit :
2 Chroniques 7.14
Si mon peuple, sur lequel mon nom a été invoqué, se convertit et me prie ; s’il recherche mon visage et fait pénitence de sa mauvaise vie, je l’exaucerai du ciel, je lui pardonnerai ses péchés, et je purifierai la terre où il habite.
Version Grande Bible de Tours
L’Éternel, à partir du moment où l’homme vient lui confesser sa faute, son infraction à la loi, Il Lui pardonne son péché. Nous avons ici clairement l’attitude à avoir vis-à-vis de nos frères, nos sœurs, les enfants de Dieu qui se confessent et demandent pardon.
Cela va peut-être sembler impossible pour certains d’entre nous, mais si Dieu pardonne le pécheur, nous devons également pardonner à nos frères, leurs fautes.
Ne voulons-nous pas tout comme Le Seigneur, enlacer de nos bras d’Amour nos frères repentants ?
Le moment est plus que venu pour nous, de ne plus condamner nos frères, nos sœurs qui ont déjà reçu le pardon de Dieu, mais de leur accorder, comme Le Seigneur, notre compassion.
Ainsi, comme le Seigneur, disons-leur :
Jean 6.37
Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et celui qui vient à moi, je ne le jetterai point dehors.
Version Auguste Crampon
Dit différemment, ceux qui ont péché, fauté, nous ont blessé, s’ils viennent vers nous pour nous réclamer le pardon, ne les rejetons, mais prenons-les dans nos bras compatissants et aimant.