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Réflexion du jour
Tuer son frère

Genèse 4.8

Et Caïn parla à Abel, son frère ; et il arriva, quand ils étaient aux champs, que Caïn se leva contre Abel son frère, et le tua.

Version King James

 

En temps de paix

Pas plus tard qu’hier, nous nous souhaitions bonne fête et pour ma part, j’encourageais chacun à remettre le Messie au centre de nos réjouissances. J’émettais également le doux désir de faire, comme ce fut le cas dans les temps de nos anciens, de cette fête un moment où nous faisions la paix avec notre prochain.

Mais au regard des informations de la nuit du 25 décembre, cette fois-ci, ce ne sont pas nos routes qui ont été particulièrement meurtrières, mais plutôt, nos soirées.

Sans rentrer dans une enquête pour connaitre les faits et les circonstances, ce qui retient mon attention, c’est le fait qu’une jeune personne ait été victime au cours de la nuit.

La vie de notre frère n’a-t-elle pas de valeur ?

Nous est-il possible de nous réjouir, nous récréer avec nos proches en toute quiétude ?

 

S’il s’agissait que d’un cas, on pourrait se dire qu’il s’agit d’une exception. Mais plusieurs dans une nuit, et pas seulement dans nos iles, cela fait un peu beaucoup.

Je ne puis m’empêcher de penser aux familles, aux pères, aux mères qui voient partir leurs enfants aussi jeune.

Comment un père peut-il imaginer que son fils, dans une nation en temps de paix, puisse perdre la vie comme s’ils étaient en guerre.

La souffrance qu’éprouve le parent m’a fait penser à une situation identique au jardin d’Éden.

Adam et Ève, sa femme, vivaient malgré leurs fautes assumées, mais pardonnées, ont pu voir les premières conséquences de leurs désobéissances. Soit, l’homme a reçu le pardon de leur désobéissance à Dieu, mais les incidences de leurs fautes se sont fait ressentir au niveau de leur descendance. Il est dit dans le récit : 

Genèse 4.8

Et Caïn parla à Abel, son frère ; et il arriva, quand ils étaient aux champs, que Caïn se leva contre Abel son frère, et le tua.

Version Augustin Crampon

 

De la même manière que la souffrance du père de ces jeunes vies doit être terrible à vivre, je pense que la douleur d’Adam a été aussi forte pour la perte de son fils Abel.

Mais au-delà de la souffrance humaine, pensons-nous à la souffrance du Créateur ?

Arrivons-nous à percevoir la douleur qu’Il éprouve pour chacune de ces pertes humaines ?

Adam a connu cette difficulté que de perdre un enfant. Un autre exemple pour l’illustrer est celui d’Abraham, qui est décrit comme étant le père de la foi. Il a dû affronter la séparation éprouvée de son fils aimé. Cf. Genèse 22.1-17

Si Abraham n’a pas eu l’occasion de perdre, réellement, son fils unique, il a connu l’angoisse de la mort, de son enfant.

Dieu a probablement eu à vivre les mêmes situations avec le sacrifice de Son Fils unique aussi sur le bois, afin que chacun de nous puisse vivre et ne point avoir à subir les répercussions de la désobéissance.

En portant nos fautes au calvaire, Le Père et Le Fils ont été séparés. La mort du Messie a été une rupture entre Le Créateur et Son Bien-Aimé. Pas besoin de vivre ces ruptures, ces séparations pour comprendre toute la souffrance engendrée à cause de nos erreurs.

Comment éviter ces situations difficiles et qui nous séparent tant de l’homme que de Dieu ?

Je crois, pour ma part, que le gros problème de nos sociétés occidentales est l’absence encore une fois de tolérance et d’acceptation des différences et divergence de l’autre. Aujourd’hui, un regard, une parole mal comprise ou interprétée, peuvent dégénérer et créer des tensions entre humains. Ce qu’Il m’a été montré, c’est que sans l’Esprit de Dieu qui nous unit, nous aurions des incompréhensions et de la tolérance envers nos frères. Ainsi, même nos échanges entre différentes communautés, peuvent dégénérer pour en venir aux joutes verbales ou encore plus aux combats et à la tuerie.

Nous ne pourrons passer au-delà et éviter ces situations que si nous avons à l’esprit la souffrance que Le Créateur éprouve quand Il perd une seule de Ses créatures et si nous nous laissons précéder par Son Esprit-Saint.

Apprenons également à laisser l’Esprit prendre en mains nos situations conflictuelles.

Laissons-Le mettre en nous La Paix que procure notre Seigneur.

La Paix du Seigneur