De plus, tandis qu’il dit des anges : Celui qui a fait de ses anges des vents, et de ses serviteurs une flamme de feu.
Hébreux 1.7
Version Oltramare
De Ses serviteurs une flamme de feu
Ces derniers jours, nous avons parlé des diverses récompenses que recevaient les athlètes dans les arènes lors de leurs victoires aux jeux.
Depuis quelques jours, on commence à parler des Jeux olympiques devant se dérouler à Paris cette année.
Mais avant que ne commencent ces jeux, il y a tout un protocole partant de la Grèce pour arriver dans le pays accueillant les jeux. Ce protocole prévoit d’allumer la flamme et de la transmettre au pays organisateur en traversant de nombreuses régions jusqu’au territoire français.
Il y a depuis quelques jours dans ce protocole une chose qui a attiré mon attention :
La nécessité de protéger la flamme, de protéger le feu afin qu’il ne s’éteigne pas
Mais si les humains font en sorte de ne pas laisser s’éteindre la flamme des jeux, qu’avons-nous à apprendre de cette protection ?
Que représente la flamme de feu pour nous, croyants ?
Nous qui avons été normalement baptisés de l’Esprit de Dieu, nous l’avons reçu un peu comme le dit les livre des Actes des Apôtres sous forme de feu. Il est dit ainsi dans ces écrits qu’à la Pentecôte, l’Esprit de Dieu est descendu sur eux sous forme de langue de feu.
Actes 2.3
Il leur apparut alors, séparées les unes des autres, des langues ressemblant à des flammes ; il s’en posa une sur chacun d’eux.
Version Stapfer
Dieu nous a ainsi offert Son Esprit déversant Celui-ci sur Ses serviteurs sous forme de flammes de feu. On associe ainsi généralement l’Esprit de Dieu, soit à la colombe, qui est apparue au baptême de Jésus ou à la flamme de feu.
Pour rappel, il est dit dans l’Évangile de Marc ceci :
Marc 1.8-10
Pour moi, je vous ai baptisés d’eau, mais il vous baptisera d’esprit saint.
En ce temps-là, Jésus vint de Nazareth ville de Galilée, et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain.
Au moment où il sortait de l’eau, il vit les cieux s’entr’ouvrir, et l’Esprit, comme une colombe, descendre sur lui.
Version Oltramare
Certains d’entre nous avons des réticences dès que l’on parle du baptême dans l’Esprit, mais la suite du texte de Marc devrait nous rassurer. Si des hommes usent de tromperie en ce qui concerne l’Esprit de Dieu pour détourner les serviteurs de l’Éternel de leur mission. Voilà ce que nous dit l’évangéliste :
Marc 1.11
Et il y eut une voix qui venait des cieux : Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi j’ai trouvé mon plaisir.
Version Darby
Quand nous recevons le baptême du Saint-Esprit, Dieu Le Père, Le Créateur, trouve son plaisir en Ses serviteurs de la même manière qu’Il trouva Son plaisir en Jésus.
Sommes-nous disposés à veiller à garder la flamme allumée ?
Voulons-nous entretenir cette flamme de feu et ne pas la laisser s’éteindre ?
Je regardais encore il y a deux jours la flamme olympique qui a été hissée au sommet du mat du Bélem, ce navire français qui fit la traversée de la Méditerranée pour l’amener à Marseille. Avant qu’elle ne soit portée au sommet du mat, toutes les précautions ont été prises pour qu’elle ne s’éteigne.
Nous avons pour certains pas encore reçu cette flamme, soit par crainte ou peur de devoir nous engager au service de Dieu comme l’ont été les disciples après avoir été baptisés dans l’Esprit de Dieu.
Nous n’avons aucune crainte à avoir, si ce n’est de n’entretenir cette flamme. En écrivant ces quelques lignes, je ne puis m’empêcher de faire la relation avec l’amour que nous portons à nos époux, nos épouses, nos parents et nos enfants. Si nous savons veiller à entretenir cet amour pour eux, nous devons également de la même manière entretenir, protéger la flamme de l’Esprit qui est en nous.
Dieu va encore plus loin, puisqu’Il fait de nous de véritables flammes de feu. Il dit ainsi ceci nous concernant :