Pourquoi, Iehovah, te tiens-tu éloigné, te soustrais-tu au temps du malheur ?
Psaumes 10.1
Version Samuel Cahen
De quoi avons-nous besoin ?
Dans notre réflexion d’hier, Comprendre l’Éternel, nous avons pu évoquer la recherche des éléments qui sont pour nous vitaux et auxquels nous aspirons pour continuer de vivre, d’exister. Nous avons pu également voir qu’au-delà des besoins physiques, matériels et charnels, nous devrions aussi rechercher, satisfaire et nourrir, la partie spirituelle de notre être.
Si lorsque nous avons faim et soif, nous pouvons plus ou moins pour certains trouver de quoi nous sustenter, pour ce qui est de la nourriture spirituelle, cela visiblement n’est pas si simple.
Pourquoi est-ce compliqué ?
N’est-ce pas la volonté de Dieu que nous nous nourrissions de spirituellement ?
On trouve généralement cette nourriture spirituelle dans les assemblées de croyants de quelques natures qu’elles puissent être. Je le disais encore récemment, même si ce que le prédicateur, le pasteur, le prêtre délivre comme enseignement, que nous soyons d’accord ou pas avec lui, il y a toujours une parole ou un mot qui est pour nous.
Il convient donc pour nous d’être particulièrement vigilant sur ce mot, cette parole sur lesquels l’Esprit de Dieu, a attiré notre attention.
Certains comme moi, à une époque, refusaient de sortir par pure rébellion, ou encore désapprobation de ce qui se passe dans nos communautés, préféraient ne plus y aller et rester chez eux sans avoir à entendre ce qui ne nous convient pas.
La première chose que le Seigneur m’a dite est ceci :
Hébreux 10.25
N’abandonnons point nos assemblées, comme quelques-uns ont coutume de le faire, mais exhortons-nous les uns les autres, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le grand jour.
Version Oltramare
Je sais que l’on utilise souvent ce passage des écritures pour indiquer aux récalcitrants des églises à revenir dans les assemblées et parfois même avoir une certaine emprise sur leurs finances.
Mais si nous devons faire une autre lecture de ce texte, il y a le fait que l’apôtre Paul indique qu’en voyant s’approcher le grand jour, nous devons exhorter les autres.
Si je suis affermi, pourquoi ne devrais-je pas faire part de ma foi à ceux qui ne le sont pas encore ?
Pas plus que ce samedi, je ne voulais pas me rendre à ma communauté. On trouve toujours une foultitude de prétexte pour rester dans son lit et profiter d’un repos bien mérité.
Mais à mon réveil, je lui fis cette prière :
Seigneur, Je T’offre ma journée, guide-moi là où Tu veux que je sois
Je vous dis simplement que je me suis retrouvé dans mon assemblée habituelle et j’ai entendu, vu des choses qui ne me convenaient pas au point où je Lui ai demandé ce que je faisais là.
Il Lui arrive de rester silencieux au point où David dans ces moments de souffrances, de détresse Lui dit :
Psaumes 10.1
Pourquoi, Seigneur, vous êtes-vous retiré loin de moi et dédaignez-vous de me regarder dans le temps de mon besoin et de mon affliction ?
Version Amiot & Tamisier
Si Il a été silencieux me concernant, c’est en quittant l’assemblée qu’Il m’a indiqué pour quelle raison j’avais été conduit dans cette assemblée.
En faisant le bilan de ces quelques instants, j’ai pu indiquer à ceux qui ne savaient pas ce qu’était la prière ce qui suit :
Prier, c’est parler à Dieu, de cœur à cœur ou encore à cœur ouvert, sans rien Lui cacher et en toute sincérité
De même j’ai pu encourager et fortifiée une membre de la communauté qui par l’attitude désobligeante d’un dirigeant avait tout pour qu’elle n’y mette plus les pieds.
Quand je vous dis que nous avons de quoi nous rebeller et ne plus croire ou avoir foi en ce qui s’y passe.
Mais en y réfléchissant, Il m’a surtout montré que toutes les épreuves, les situations vécues à l’intérieur même de la communauté, étaient nécessaires pour que je puisse apporter réconfort et aide aux autres.
Alors, Dieu est-Il véritablement éloigné de nous quand les difficultés sont présentes ?
Mes expériences passées ont forgé ma foi et ma croyance en la bonté de Dieu, même quand Son silence est plus que pesant, voire insultant.
J’ai ainsi compris que mon temps n’est pas le temps de Dieu et que la manière avec laquelle j’aurais traité un problème, n’est pas du tout la sienne. C’est la raison pour laquelle il est écrit :
Ecclésiaste 3.1
À toute chose sa saison, et à toute affaire sous les cieux, son temps.
Version Ostervald
Cela peut être difficile à accepter, à comprendre, mais ce qui m’a permis encore la semaine dernière de tenir bon face à une baisse de foi pour laquelle Il m’a montré qu’il s’agissait plus d’impatience dans l’épreuve que de manque de foi. En effet, s’Il a répondu à mes prières pour d’autres sujets, d’autres situations, c’est que ma foi était bien présente.
Je disais également ceci ces derniers jours :
Quand nous manquons de courage durant l’épreuve, il est capital de retirer notre regard, l’attention que nous portant à nos difficultés, nos souffrances et de reporter notre regard sur Celui qui a déjà porté toutes celles-ci pour nous et même plus notre mort.
De quoi avons-nous donc besoin ?
La réponse, je l’ai eu au travers de cette chanson :
Honestly, We Just Need Jesus – nous avons simplement besoin de Jésus
Cette artiste termine son chant en disant à Jésus, notre Messie, Celui qui peut satisfaire notre besoin vital :
Renouvelle-nous
Puissions-nous aussi nous laisser renouveler comme Il le désire.