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Réflexion du jour
Assoiffé de Dieu

Le peuple se disputa avec Mosché ; ils dirent : donne-nous de l’eau pour boire. Mosché leur dit : pourquoi disputez-vous avec moi ? pourquoi tentez-vous l’Éternel ?

Exode 17.2
Version Samuel Cahen

Comprendre l’Éternel

Depuis quelques mois, quelques années, la planète bleue, manque d’eau, nous est-il rapporté. Pourtant, ce qui donne à cette planète cette couleur bleue que d’autres n’ont pas, c’est bien la présence à sa surface de la réflexion de l’eau à sa surface. Il y a deux autres planètes du système solaire, mais avec une couleur bleue différente qui pousse les chercheurs et scientifiques à se rendre sur celles-ci pour comprendre les raisons de cette différence.

Mais nous resterons sur le sujet de la présence de l’eau, sur la nôtre.

Que faisons-nous de cette eau ?

Protégeons-nous cette ressource ?

Pourquoi, nous est-elle si précieuse ?

Dès que nous prenons un peu de hauteur, que nous nous élevons dans les airs, nous pouvons voir la beauté de cette planète sur la partie terrestre, d’un vert pour la foret et d’un bleu éclatant et apaisant de la mer et des eaux qui la couvre.

Cette eau, nous l’utilisons de plusieurs manières. Nous la buvons, nous irriguons nos terres pour nous alimenter avec, mais malheureusement, nous la polluons avec nos déchets et rejets en tout genre.

J’ai intitulé cette réflexion comprendre l’Éternel, mais je pense qu’en écrivant déjà ces quelques mots, j’aurais dû l’intituler, comprendre l’être humain. 

Parfois, pour des raisons capitalistes, nous détruisons cette ressource si importante pour notre consommation de tous les jours, notre vie et notre bien-être.

Après, nous arrivons à une étape, pour laquelle nous nous querellons, nous contestons avec nos dirigeants, puisque nous n’avons pas su profiter de ce que nous avions en notre possession.

Dans les écritures, de nombreux cas nous font ressortir cette volonté d’étancher la soif. Dans le livre des Juges, il est écrit que Samson, après avoir frappé avec la mâchoire d’un âne un millier d’hommes, eut soif.

Juges 15.18,19

Et il eut une très grande soif, et il cria à l’Éternel, et dit : Tu as mis dans la main de ton esclave ce grand salut, et maintenant irais-je mourir de soif et tomber dans la main des incirconcis ?
Et Dieu fendit le rocher creux qui est en Lékhi, et des eaux en sortirent, et il but, et son esprit lui revint, et il reprit vie. C’est pourquoi on la nomma Ain-hakoré (la source de celui qui crie), laquelle est en Lékhi, jusqu’à ce jour.

Version Lausanne

Ce qu’il y a d’intéressant dans ce passage, c’est que Samson, manquant de force et étant assoiffé, cria à l’Éternel qui fendit le rocher pour faire sortir de l’eau.

Le texte indique de plus que le lieu où se fit cet exploit de l’Éternel s’appelle En-Hakkoré qui signifie, source de celui qui invoque.

Ce récit est le reflet de la même confrontation du peuple hébreu dans le désert quand ils oppressèrent Moïse et contestant indirectement Dieu, qui les guidait et les avait fait sortir d’Égypte. Dans le récit du livre de l’Exode, il est dit :

Exode 17.2

Alors le peuple chercha querelle à Moïse, en disant :  Donnez-nous de l’eau à boire.

Moïse leur répondit :  Pourquoi me cherchez-vous querelle ? Pourquoi tentez-vous Yahweh ?

Version Auguste Crampon

Ce qui diffère entre l’histoire du peuple dans le désert et celui de Samson, c’est que le peuple s’est plaint à Moïse, son conducteur, alors que Samson qui lui a été choisi, consacré par Dieu, s’est adressé à la source Lui-même.

À qui faisons-nous appel quand nous sommes en difficulté, en souffrance, quand nous sommes oppressés ?

Reproduisons-nous le modèle du peuple d’Israël, interrogeant nos guides, nos dirigeants plutôt que la source ?

Il m’a été montré que dans mon fonctionnement, dans les épreuves, les difficultés, les soucis de la vie, je me tournais vers ceux que je considérais plus proche de Dieu que moi.

Mais en agissant ainsi, je ne pouvais me rapprocher de Dieu, et mettais toujours entre Dieu et moi, un intermédiaire. Dans certaines communautés, on critique d’autres communautés par le fait qu’elle passe par des intermédiaires, des dirigeants, plutôt que par Dieu.

S’il est vrai que l’apôtre Paul dit clairement que Jésus est le seul médiateur entre Dieu et nous, nous ne sommes que peu différents du peuple d’Israël. Paul dit ceci :

1 Timothée 2.5

Car Elohim est un, et le médiateur entre Elohim et les humains est un, l’humain Mashiah Yéhoshoua.

Version Bible de Yéhoshoua Mashiah

Faisons-nous réellement, comme je le disais, sincèrement de Yéhoshouah appelé Jésus, notre médiateur ?

Nous avons déjà pu voir dans nos précédentes réflexions, qu’il était important pour nous de mettre Jésus devant nous dans tout.

Ici, mes frères juifs ne partageront pas, puisqu’ils ne reconnaissent Jésus comme étant Le Messie attendu d’une part et se basant deuxièmement sur le fait que les écritures disent que Dieu est UN. Pourtant, le mot Élohim qu’ils utilisent pour parler de Dieu est un pluriel.

Nous ne rentrerons pas dans ce débat aujourd’hui. Mais nous savons que Jésus Lui-même s’est décrit dans les évangiles comme étant La source d’eau vive.

C’est Paul dans son épitre aux Hébreux que Paul précise les raisons pour lesquelles, il fait de Jésus le Médiateur de ceux qui veulent faire unité avec Elohim. Il dit :

Hébreux 9.13-15

Car si le sang des boucs et des taureaux et la cendre d’une vache, dont on asperge ceux qui sont souillés, sanctifie de manière à donner la pureté de la chair,
combien plus le sang de Christ qui, doué d’un esprit éternel, s’est offert lui-même à Dieu, sans tache, purifiera-t-il notre conscience des oeuvres mortes, pour que nous servions le Dieu vivant.
Voilà pourquoi il est le médiateur d’un nouveau testament, afin que, par le fait d’une mort pour le pardon des transgressions commises sous le premier testament, ceux qui ont été appelés reçoivent l’héritage éternel qui a été promis.

Version Oltramare

Je nous recommande alors de faire de Ce Messie, Ce Médiateur entre Dieu et nous, Celui qui intervient et étanche notre soif de connaitre personnellement Dieu. 

Ne nous contentons pas seulement de le connaître au travers de nos dirigeants et mentors, mais connaissons Le Père par l’intermédiaire, l’avocat qui plaide pour nous auprès du Père et qui nous rend juste par Son Sang et Son Esprit qu’Il a mis en nous.

Rendu juste par le Sang et l'Esprit