Dans la Grèce antique, était désigné comme sage, des philosophes et hommes politiques qui exercent des hautes fonctions publiques ou encore qui furent de grands législateurs.

Si au VIᵉ siècle, en Grèce, ils étaient sept, en France, on appelle sage, les membres du Conseil Constitutionnel. Ils sont au nombre de neuf et sont désignés par le Président de la République, Le Président du Sénat et le Président de l’Assemblée Nationale.

Nous avons également nos propres définitions de ce qu’est un homme sage et bien souvent, notre définition ne correspond pas du tout à celles ni de la République et parfois encore moins à ce que Dieu déclare comme étant sage.

Le dictionnaire définit le sage comme étant :

Celui qui a la capacité de comprendre et de juger justement toutes choses.

Le sage est également décrit comme une personne qui a la capacité de juger, de choisir et de se conduire selon la raison et le bon sens.

Ceux qui sont désignés au Conseil Constitutionnel le sont généralement par proximité de pensée et d’idéologie politique de l’exécutif et pas spécialement selon la raison et le bon sens. Combien de lois ont été entérinées par les sages de la République alors qu’elles étaient en oppositions flagrantes avec le bon sens et la raison, mais plutôt par accointance avec le pouvoir, les lobbys des plus puissants et plus riches.

Le dictionnaire défini toujours le sage dans le domaine de la religion comme étant : 

Celui ou celle qui possède la connaissance parfaite, le discernement parfait entre le bien et le mal.

Il y a donc une divergence de compréhension de ce qui défini un sage du point de vue de la société et du point de vue de la religion.

L’apôtre Paul, à l’époque des sages grecs, discourait avec eux et incitait les croyants, et par conséquent, aujourd’hui nous, à faire attention à notre conduite. Il dit ainsi :

Si l’homme, considère les autres sommes comme étant sage pour leur compétence et leur rang social, Paul nous donne une vision plus globale de ce qu’est un sage qui plus est selon le regard du Créateur.

Les premiers éléments que nous avons dans sa recommandation est que le sage pour lui se doit d’être sensé et réfléchi.

Si la définition plaçait le sage comme une personne qui connait et qui sait discerner parfaitement ce qui est bien de ce qui est mal, Paul nous invite à en faire de même en utilisant les moyens que notre Dieu nous a donné pour juger ce qui est sensé ou pas. Il nous a donné l’exemple de Son Fils, qui nous a rappelé, par Sa venue, ce qui était juste et bon, parfois en étant en contradiction avec les représentants religieux. Il a ensuite mis dans nos cœurs et nos pensées, Son Esprit qui nous donne à chaque instant les directives du Père Céleste.

Renonçons donc à toutes nos attitudes, tous nos comportements qui seraient en opposition avec la définition de ce qui est bien ou mal selon Dieu. Ne nous laissons plus influencer par la sagesse humaine de ce que l’on entend par être bon ou mauvais.

Laissons en conséquence l’Esprit de Dieu, qui connait et qui parle au nom de Celui qui est infiniment sage, infiniment bon, nous donner la juste valeur de ce qui est juste, droit, beau et bon.