Ceux qui se retirent

Hier, Je me suis réveillé avec ces paroles que j’ai eues au cours de la nuit :

Garder le Cap

J’interroge ainsi l’Éternel dès mon lever pour comprendre ce qu’il en est de ces mots.

Je n’ai pas tout de suite compris, à cause de mes occupations du matin habituelles. Mais c’est au cours de la matinée, qu’Il m’a révélé le pourquoi et le sens de ces mots.

Depuis quelques jours, je n’ai eu de cesse de parler des souffrances, des épreuves que nous avons à supporter. Pas plus qu’hier, nous parlions de la compassion et de la pitié que Dieu avait pour nous dans nos différentes épreuves.

Ces épreuves et souffrances que nous subissons par moment à répétition, peuvent nous amener à renoncer au combat et à douter même de l’existence de Dieu.

Nous nous sommes, d’ailleurs, posé la question, si Dieu existait réellement, sachant que nous ne cessons de lui faire des requêtes, des prières, parfois pour certains des jeunes longs et fastidieux sans pouvoir ne serait-ce que voir une once de réponse.

Il m’a été montré à plusieurs reprises, me concernant, que j’abandonnais et renonçais à ma foi parce que mes yeux n’étaient fixés que sur ma souffrance, la dureté de l’épreuve et plus sur Celui qui peut nous en sortir.

Hier, nous parlions aussi du fait que Le Messie, a déjà porté toutes nos souffrances et nos maladies, ce qui allège notre fardeau.

Il est dit pour rappel dans l’évangile de Matthieu ces paroles du Messie adressées à chacun de nous qui sommes chargés et qui peinons à nous en sortir. Il dit ainsi :

En écrivant ces mots, je réalise encore plus le pourquoi de ces mots, garder le Cap. J’échangeais avant-hier avec mon amie qui était totalement découragée et qui je peux le dire, sans lui manquer de respect, ni trahir notre échange, qu’elle avait perdu la confiance et la foi en Celui qui porte Sa charge.

En l’écoutant, je me suis posé de nombreuses questions qui lui ont été posées. Mais je pense que la principale à retenir pour chacun de nous est celle-ci :

Que l’on soit croyant ou non-croyant, la foi est une chose qui est essentielle, voir capitale dans notre vie de tous les jours. Encore plus pour Celui qui croit en Dieu et en ces actions concrètes dans la vie de Ses enfants, appelés fidèles.

Je le dis et le répète, nous avons reçu de nombreux enseignements sur des hommes et des femmes des écritures. Mais sans la connaissance personnelle, dans la pratique individuelle, personnelle avec notre Seigneur, nous ne pourrons pas véritablement comprendre pourquoi, nos requêtes sont si longues à être satisfaites.

Nous arrivons à une étape de la vie, où notre foi ne peut plus être basée sur nos connaissances, mais doit l’être sur nos expériences personnelles.

Le dictionnaire donne quelques indications concernant la foi :

• La première est celle liée à l’assurance donnée à quelqu’un de tenir un engagement.
• La seconde quant à elle fait apparaitre la confiance assurée que l’on a en quelqu’un ou quelque chose. 

Je ne puis que m’interroger de nouveau et demander :

Il m’a été montré que souvent, notre foi est mise en nos propres actions, nos propres décisions et en nos propres capacités. En agissant ainsi, nous ne pouvons, nous ne pourrons jamais voir la grandeur et la manifestation de La main de Dieu réalisant Ses promesses. Tout ce que nous ferons par nos propres mains, donne une raison à l’ennemi de dire :

Plus besoin de croire en Lui, puisque de toi-même, tu y arrives seul.

C’est précisément ce qu’il a dit à Jésus lors de sa tentation dans le désert, qu’il pouvait avoir la gloire et la puissance sans passer par Dieu.

Que dire donc, si notre croyance n’est pas sur Le Créateur, elle sera forcément assujettie aux asseaux de l’ennemi qui nous fera miroiter que nos besoins, nos désirs sont satisfaits par lui.

Mais voilà ce que l’Esprit m’a révélé ce matin :

Il est dit dans ce passage que c’est parce que nous perdons courage que nous nous retirons. Mais au-delà de cette information, dans les versets qui précèdent, il nous est donné cette recommandation de fermeté dans la foi :

Il est donc important que nous puissions considérer les promesses faites par Dieu à chacun de nous. Mais dans l’épreuve, nous avons tendance à regarder ce que Dieu fait pour l’autre à côté de nous. Et manquant d’impatience, nous perdons courage et agissons selon notre propre volonté. Nous nous détournons de la voie que Dieu à tracer pour que nous puissions arriver au but et nous détournons de Ses directives, de Ses voies pour y arriver plus vite.

Le texte insiste sur la nécessité de patienter et surtout de faire la volonté de Dieu qui nous garantira ce qui nous a été promis.

Patienter et faire la volonté de Dieu.